Dernièrement j’ai reçu le nouveau parfum d’Issey Miyake, une eau de toilette présentée comme “le successeur de l’eau d’Issey”. On en a beaucoup parlé en juin dernier lors de la présentation à la presse et pourtant je n’ai pas du tout accroché pour une raison somme toute banale : je n’aime pas le flacon. Mais lorsqu’il est question d’achat de parfum, je confesse que le flacon vaut autant que son contenu dans le choix de “l’Elu”. Ceci dit, comme je le recevais directement dans la boite aux lettres, il m’a bien fallu aller plus loin et fournir une étude un peu plus complète. 
Une bonne chose au final que cette nécessité d’essayer, car en dehors de toute considération esthétique je dois dire que j’ai complètement succombé au parfum léger et pourtant enivrant de cette bouteille. A vrai dire même Le Chéri a accroché en se fendant d’un “tu sens bon”, réaction extrême chez lui qui équivaudrait à la remise d’un prix très convoité 😉 . Il faut dire que le parfum a tout pour plaire : d’une simplicité élégante, il n’en marie pas moins plusieurs senteur florales qui se rehaussent les unes les autres pour donner une alliance élaborée et néanmoins épurée. Une senteur d’une parfaite tempérance, même si je crains qu’il ne séduise pas celles qui aiment les alchimies lourdes et très musquées. Moi j’apprécie cette odeur qui vous parle de fraicheur, de fleurs, de bois, de verdure à travers le mariage des jasmins, verveine, ou encore jacinthe et cèdre. Une brise printanière mais qui n’a pas ce côté saisonnier ou fifille qu’on attribue aux fragrances fraiches et fleuries.
D’ailleurs le flacon mérite une petite remise en question quant à mon jugement premier. Car celui ci n’est pas moche à proprement parler ; il est “particulier”, designé pour ne laisser place qu’à la lumière et aux lignes courbes et épurées. C’est très beau dans l’idée, mais c’est trop sobre et inadapté pour moi qui range les flacons à l’abri de la lumière alors que celui ci a besoin de luminosité pour s’exprimer.
Pour conclure, je vous encourage à aller sentir le parfum, car il représente parfaitement ce que Issey Miyake en dit : « une odeur aussi simple et belle que l’air qu’on respire ». Ne faites pas la même erreur que moi en restant bloquée sur la bouteille : sa richesse est à l’intérieur.
«a scent by issey miyake» est disponible en édition limitée en 30 ml (37,50 €) puis 50 ml (61,30 €), 100 ml (85€) et 150 ml (107,80€).
J’en suis sortie avec un affection pour le parfum masculin “Jamais le dimanche”. Profil : Un homme insaisissable. Non pas tant qu’il soit un jour ici et un autre là . Mais insaisissable parce qu’il est impossible de l’enfermer dans une attitude. De dire si c’est un ange ou un démon, ou le contraire ou les deux à la fois, selon l’heure et le jour. Dans les faits c’est surtout un parfum avec des notes d’encens, mais très léger et qui offre ce qu’il faut de musc tout en se libérant du coté trop lourd qu’on reproche au parfum masculin
Mais mon chouchou à moi, celui que j’ai reçu et aussitôt adopté c’est “PooPooPidou”. Profil : Une jeune fille, une jeune femme, en apparence une ingénue, toute fraîche, un peu candide. Mais elle surprend et se révèle femme charnelle. Un panel de notes fraiches et légères qui s’accordent assez bien à mon envie de printemps et de légèreté. Parfum d’ingénue dit-on ? Et bien c’est plutôt une bonne présentation…
En septembre j’ai changé de parfum. Je ne sais pas pour vous mais chez moi c’est quelque chose d’important, ça ne se fait pas à la légère. Cela fait bien un an que je cherchais un successeur à “elle” d’Emporio Armani et je ne tombait jamais d’accord avec moi même. Alors quand j’ai essayé “Présence de Bach” en échantillon ça a été le coup de foudre et une joie sincère. Je mettais enfin la main sur un successeur à 8 ans de fidélité au même parfum. Non seulement j’adore les notes de tête mais l’assemblage reste parfaitement respecté sur ma peau.