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Avis sur le livre “la guerre de la beauté”, une histoire croisée de L’Oréal et Rubinstein

03.12.2012 by Mlle Gima //

L’hiver est la saison où je lis le plus. Il n’est donc pas étonnant de voir ma “pile à lire” s’effondrer ces dernier temps… Je trouve environ une quinzaine de livres intéressants sur la theme beauté chaque année (sur environ une trentaine de titres lus). Mais celui que je souhaite vous présenter ici est différent. J’ai mis un bon trimestre avant d’en faire un article car il n’est pas facile de savoir comment en parler. Car “la guerre de la beauté” est à la fois une double biographie, une sociologie de la beauté actuelle et… un livre d’histoire ! Oui, rien que ça…


La Guerre de la beauté : Comment l’Oréal et Helena Rubinstein ont conquis le monde
De Ruth Brandon – Édition Denoël – Prix éditeur 20 €

Ce que j’en pense :

Lorsque j’ai acheté ce livre en novembre dernier, c’était par envie de lire des biographies des personnages cultes de la beauté. En l’occurrence, j’ai pensé qu’un livre qui parle à la fois d’Hélena Rubinstein et d’Eugène Schueller (Mr L’Oreal), serait amusant puisqu’on peut facilement opposer “la femme juive qui lancera un empire cosmétique”, et “l’homme français qui lança un empire cosmétique avant d’être taxé de collaborateur et/ou de résistant”.

Or, ce qui est particulièrement intéressant dans ce livre, c’est qu’il joue tout le temps sur le ping-pong historique de ces deux personnages, ou plutôt de leurs empires…
Un axe d’entrée peut être un poil trop manichéen, mais qui a l’avantage de se mouler dans un récit tant industriel, humain que sociologique et historique.

Car le point fort du livre, c’est de vous injecter un savoir périphérique à 360° ! Si vous n’êtes pas à l’aise avec l’histoire contemporaine de l’après guerre en Europe, ce livre vous offre un cours de rattrapage immédiat et exhaustif !
Et parfois on s’y perd… car on peut se lasser au fur et à mesure des incartades historiques et politiques du livre…

Pour autant on s’attache très vite aux histoires mouvementées des ces deux “héros” et des multiples personnages qui transitent autour…

Si vous avez envie de découvrir l’arrière boutique et les racines des empires Rubinstein et L’Oréal, ce livre est fait pour vous.
Si vous avez envie de découvrir le siècle passé autour de ces deux succes-story (et de toutes les querelles qui les ont entourés), ce livre est aussi fait pour vous.
Mais si vous voulez juste en savoir plus sur les marques L’Oréal et Rubinstein, ce livre risque de vous lasser car, malgré la somme considérable d’infos qu’il recèle sur le sujet,  il encadre celles ci d’un torrent d’autres informations qui peut paraitre trop riche !

La Note Culture-Beauté :

Quatrième de couverture :

En 1909, Helena Rubinstein ouvre son premier salon de beauté à Paris, l’année même où Eugène Schueller fonde L’Oréal. C’est l’acte de naissance de l’industrie cosmétique qu’ils incarneront l’un et l’autre, dans ses contradictions, tout au long du XXe siècle. Car si pour Helena Rubinstein les produits de beauté permettaient aux femmes de s’imposer dans un monde d’hommes, en revanche, aux yeux d’Eugène Schueller, ils devaient lui permettre de gagner suffisamment d’argent, et il en a gagné énormément, pour défendre des idées ultra-conservatrices. Qu’importe ce que faisaient les femmes de ses onguents, l’essentiel était qu’elles se consacrent à leur foyer. La Guerre de la beauté raconte les destins si dissemblables de cette jeune Juive qui fuit le ghetto de Cracovie pour tenter l’aventure, devenant ta première femme millionnaire, et d’un chimiste qui se pense en politicien avant de sombrer dans la collaboration et de léguer un empire à sa fille unique, Liliane Bettencourt. Le rachat par L’Oréal en 1988 de la marque Helena Rubinstein semble marquer la victoire posthume d’Eugène Schueller, mais ce sera au prix de la réputation de son entreprise : très vite le passé trouble des principaux dirigeants de la multinationale refait surface, déclenchant un scandale mondial. A travers cette saga passionnante, Ruth Brandon s’interroge sur notre attachement aux produits cosmétiques devenus réellement efficaces. Aujourd’hui, sur fond de nouveaux scandales et alors que la chirurgie et la possibilité de retoucher les photographies ont changé notre approche de la beauté, la guerre continue. Mais ce sont nos corps qui servent de champ de bataille. A travers ses publicités où des êtres humains parfaits vantent des articles miraculeux, les mêmes dans le monde entier, L’Oréal nous impose des idéaux inatteignables. Serait-il désormais interdit de vieillir ?

Biographie des auteurs :

Ruth Brandon est journaliste et romancière. Elle vit entre Londres et la France.

Images du livre :

Categories // Livres Tags // Eugene Schuller, Helena Rubistein, L'oreal, la guerre de la beauté, livre, Rubistein, Ruth Brandon

Avis sur le livre “Du velu au lisse”, une histoire de l’épilation intime

01.05.2012 by Mlle Gima //

Aujourd’hui parlons peu, parlons bien : parlons du poil !
Lorsque l’auteur de ce livre m’a proposé de me l’envoyer pour que je puisse le découvrir, j’ai tout de suite été ravie par le sujet abordé : l’épilation intime.

Qu’un homme (universitaire de surcroit) consacre un volume entier à l’épilation des parties intimes, c’était à la fois promesse d’apprentissage, d’anecdotes et de curiosité coquine ;-).
Par contre, j’ai mis TRÈS longtemps avant d’écrire cet article car, si la lecture du livre a su satisfaire certaines de ces promesses,  le style d’écriture m’a fait sérieusement m’interroger quant à la faisabilité d’une critique objective sur ce blog…

Du Velu au Lisse : Histoire et esthétique de l’épilation intime
De Jean DaSilva – éditions complexes – Prix neuf : 26,5 €

Ce que j’en pense :

Contrairement à la première impression que l’on peut avoir, il existe de très nombreux livres sur le thème de la beauté. Des livres pratiques d’une part, des livres historiques d’autre part, mais aussi des livres d’art ou encore des essais philosophiques et même des ouvrages transversaux.
Depuis que je me suis mise en tête d’explorer cet univers littéraire, je passe beaucoup de temps à chercher, lire et critiquer. J’avoue qu’il y a une majorité d’ouvrages que je trouve inintéressants au possible, ennuyeux ou tout simplement  peu originaux. La catégorie livre pratique, particulièrement, a cette fâcheuse habitude de redire ce qui a été déjà dit en changeant les photos illustrant les propos.

Par contre, dans la catégorie historique ou “philosophique”, on trouve beaucoup plus d’auteurs qui font des efforts louables pour donner du sens et de l’originalité à leur propos. La qualité de l’écriture et le style ne sont pas toujours au rendez-vous, mais le fond a au moins le mérite d’être passionnant.

En l’occurrence, pour cet ouvrage, je suis tombée en plein dans cette ambivalence. Le propos est extrêmement intéressant avec des informations historiques et sociales pertinentes et une trame générale qui donne continuellement envie de lire la suite. Toutefois, du fait d’un parti pris plutôt universitaire, le style d’écriture est un peu rébarbatif ; j’ai eu beaucoup de mal à passer outre ce manque de fluidité dans le texte.

Mais, le lecteur ne doit pas s’arrêter à ça : les anecdotes et les informations délivrées par l’auteur sont beaucoup trop intéressantes pour ne pas persévérer dans sa lecture. 😉
Personnellement j’ai toujours aimé le sujet de l’épilation car il y a toujours débat à y trouver. Et ce livre est en plein dedans !

Dans les premières parties, on suite une trame plutôt historique avec l’histoire de la pratique de l’épilation intime. On passe rapidement sur l’épilation totale du Moyen-Âge avant d’attaquer l’histoire moderne de cette pratique : sa renaissance et  les courants hygiénistes qui l’ont mis en avant. C’est toujours bien documenté et présenté dans un contexte historique et social qui enrichit le propos.

J”ai aussi beaucoup aimé la mise en perspective de l’épilation contemporaine entre les femmes, les hommes, mais aussi le rapport à la sexualité ou la médiatisation de celle-ci. Les propos de l’auteur s’engagent parfois sur une perception personnelle mais ils recentre toujours les choses  dans leur contexte.
Et, en tant que professeur d’art, il n’est pas étonnant que l’auteur termine son propos en interrogeant la place de l’art dans notre comportement à l’épilation, qu’il soit aussi bien intime que sociétal.

Personnellement, je sais que ce livre m’a captivé, mais je me demande sans cesse si ce livre peut tout aussi bien passionner quelqu’un qui n’a pas une curiosité particulière quand au rapport des gens à leur propre corps…

 

La Note Culture-Beauté :

Quatrième de couverture :

Pratique discrète, l’épilation génitale passe pour fort répandue aujourd’hui tant pour les femmes que pour les hommes. Présentée souvent comme une mode, elle possède des vocations multiples : identitaires, philosophiques, éthiques, religieuses, professionnelles. Dans cette étude très documentée et menée avec alacrité, Jean Da Silva restitue toute la complexité de ce fait de société en le situant dans la perspective d’une histoire qui remonte au début du XXe siècle, mais aussi bien au-delà. Il revient sur certains a priori concernant ce traitement particulier d’une zone corporelle intime et montre qu’il intéresse des mondes aussi divers que l’avant-garde artistique des années 1920, le naturisme d’après guerre, les cultures méditerranéennes, le fondamentalisme islamiste, la sexualité récréative japonaise, la pornographie, la mode, l’art contemporain, les conduites exploratoires homo ou hétérosexuelle. Il s’attache aussi à l’hostilité que l’épilation pubienne ou axillaire a pu rencontrer. Cette approche tant historique qu’esthétique trace ainsi un chemin de traverse, inattendu et singulier, dans l’histoire récente de la sexualité.

Biographie des auteurs :

Jean Da Silva est professeur en arts plastiques à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne.

Images du livre :

Categories // Livres Tags // épilation, épilation intime, du veu au lisse, jean da silva, livre

Après “Style Me Vintage, Coiffure Rétro” voici enfin “Style Me Vintage, Make-Up” !

09.25.2011 by Mlle Gima //

Je vous en parlais dans ma présentation du livre “Style Me Vintage – Coiffure Rétro“, un autre tome devait bientôt sortir à propos du maquillage vintage. Et après moult retards de l’éditeur, ce second tome vient ENFIN de sortir dans sa version originale. Je l’ai reçu et donc dévoré dès qu’il est arrivé chez moi.
Et pourtant c’est en anglais, alors que je n’aime pas lire cette langue (je ne sais pas si l’éditeur français a prévu d’acheter les droits).
C’est dire si j’attendais beaucoup de ce livre…

Style Me Vintage – Make Up: Easy Step-by-Step Techniques for Creating Classic Looks – De Katie Reynolds
Livre en Anglais – Prix Neuf en import 11,40€ mais souvent dispo à 8,40 €

Ce que j’en pense :

Je dois vous dire que je suis plutôt déçue par cet achat, voire très déçue…

Car là où le premier tome était extrêmement didactique entre chaque geste et étape de la construction des coiffures, les étapes du maquillage ne sont souvent que très légèrement illustrées, voire presque passées sous silence.
Je comprends que le format du livre ne permet pas de tout détailler étape par étape, mais c’est quelque chose qui m’a sauté aux yeux dès la première lecture.

D’autre part, les maquillages rétro ne valent pas vraiment les coiffures rétro.
C’est moins tape à l’œil, certes, mais c’est surtout moins évident lorsqu’on n’a pas une solide culture esthétique de l’époque. La majorité des make-look m’apparaissent comme de simples exercices de style sans âme ou profondeur.

Maintenant, si ça se trouve, je suis complétement passée à côté de quelque chose. Mais j’ignore quoi…

La première partie du livre dédiée aux conseils et au matériel est certes utile et bien illustrée, mais mettre tout le maquillage Paul&Joe dans de jolies photos ne fait guère avancer les lectrices qui veulent améliorer leur technique…

Si certaines d’entre vous lisent ou achètent ce livre, je serais curieuse d’avoir votre avis !

La Note Culture-Beauté :

J’ai mi 3/5 et non 2/5 car le livre donne quand même des conseils, il est beau et la façon de classer les maquillages selon les époques et les femmes qui l’ont incarné est intéressante.
Et je dois dire que j’attendais aussi beaucoup de ce livre, d’où ma déception…

Quatrième de couverture :

Vintage styles have never been more popular, with everyone from Madonna and Scarlett Johansson to Dita Von Teese indulging in retro glamour. Whether you want to a look you can wear day-to-day or one for a special outing or occasion, this must-have book has all you’ll need to recreate the decadence and fun of vintage styles. Filled with step-by-step instructions, tips and techniques, and detailed photographs for make-up from the 1920s to the 1980s, Style Me Vintage Make Up provides everything you’ll need to create authentic looks – whether you want to look like Marlene Dietrich, Marilyn Monroe or Madonna.

Biographie de l’auteur :

[FR – traduction maison ]
Katie Reynolds est coiffeuse et maquilleuse depuis plus de 12 ans, elle a travaillé sur des films, pour la télé, les clips musicaux, la publicité, la mode et  une clientèle privée de célébrités. Elle a fondé en 2005 “The Powderpuff Girls”, une équipe de professionnels de la beauté qui exercent leurs services de pouponnage dans des événements et des fêtes. Ces filles travaillent aussi à “The Powder Rommes”, un salon de beauté dédié à la beauté vintage où tout un chacun peut venir profiter de leur expérience.

[UK – Version originale]
Katie Reynolds has been a hair and make-up artist for over 12 years, working in film, TV, music, commercials and fashion with a celebrity client list. She founded The Powderpuff Girls in 2005 – a unique team of beauty professionals who provide a pampering service for events and parties. The Girls also work at The Powder Rooms, vintage-style beauty parlours that allow everyone to come and experience their expertise.

Images du livre :


Categories // Livres Tags // coiffure, livre, maquillage, rétro, vintage

Découvrez “Vénéneuse”, le dernier tome de la saga romanesque d’Anna Godbersen

02.14.2011 by Mlle Gima //

Les livres d’Anna Godbersen (rebelles, rumeurs et tricheuses) je vous en ai parlé chaque année à la sortie du nouveau tome. Parce que j’apprécie cette histoire romanesque qui mélange Gossip Girl à Autant en emporte le vent. C’est peut être de la littérature pour jeune fille, mais c’est surtout une histoire bien rythmée,  avec des personnes et une ambiance qui vous porte au bout du livre sans que l’on s’en soit aperçu.

Seulement cette année, c’est le dernier tome de la saga “Luxe” qui sort  le 4 mars. Et je déteste les  fins de série !

C’est comme si on laissait partir des amis sans aucune chance de les revoir. C’est un peu mélodramatique, mais j’ai le dernier tome en main et je n’ai pas envie de l’ouvrir à cause de ça…

Que ce passe t il cette fois ci ?

Été 1900. À New York, Elizabeth cohabite avec un époux qu’elle n’aime pas, pour assurer un avenir à l’enfant qu’elle porte. Diana s’enfuit à Cuba, à la recherche d’Henry, son grand amour. Carolina l’ancienne servante réalise son rêve : désormais c’est elle, la favorite de la haute société new-yorkaise. Pénélope se console de l’indifférence d’Henry en acceptant les avances du sublime prince de Bavière. Mais les fantômes du passé risquent fort d’empêcher nos héroïnes de vivre les nouvelles existences qu’elles se sont choisies…

Si vous n’avez pas lu les précédents tomes, vous risquez d’être un peu perdue. Alors filez les emprunter à la bibliothèque, ou passez faire un tour chez votre libraire.

Mais si vous avez déjà lu les 3 précédents livres, vous avez surement le mors aux dents en attendant la sortie de “Vénéneuses”. Encore 18 jours pour découvrir la fin de l’histoire. A moins…

A moins que vous ne gagniez un des 5 exemplaires que je mets en jeux grâce à la bonne fée du service presse Albin Michel  ! 😉

Concours Anna Godbersen :

J’ai 5 exemplaires du livre à vous offrir avant même sa sortie en librairie. Vous aurez comme ça le plaisir de découvrir la fin avant tout le monde, et de spoiler vos copines (ou pas).

Pour participer, laissez moi un commentaire en m’expliquant ce que vous ressentez pour la fin de cette saga ? Quels sont les personnages qui vous ont le plus marqué ? Qu’elle est l’intrigue qui vous rend la plus curieuse.

Et si par malheur vous ne connaissez pas encore cette série, dites moi simplement quelle est l’histoire la plus romanesque que vous ayez jamais lu.

Vous avez jusqu’au dimanche 20 février pour participer. Lundi j’annonce les gagnantes et il me faudra les adresses postales avant mardi soir pour que les livres vous arrivent à temps.

Bonne chance à toutes

EDIT : Resultats

Attention, j’ai remarqué en effectuant le tirage au sort que certains d’entre vous n’ont pas lu les conditions de participations, il fallait donner votre ressenti sur la série ou me dire quel était votre roman le plus romanesque pour valider sa participation. Faute de quoi votre gain n’ai pas validé, et c’est ballot quand même…

Mais bon, voici les 5 gagnants. N’oubliez pas de m’envoyer très rapidement vos coordonnées pour que les livres vous parviennent avant la sortie en librairie (je fais partir les livres des que j’ai les 5 adresses).

  1. Com 5 : Melcouettes
  2. com 8 : envy
  3. com 17 : Higoune yasmina
  4. com 20 : Jezebel
  5. com 24 : Wen

Categories // Bon plan et concours Tags // anne godbersen, livre, luxe, rebelles, rumeurs, saga, tricheuses, veneneuse

Avis sur “le guide des meilleurs cosmétiques”

01.13.2011 by Mlle Gima //

Je ne sais pas s’il vous arrive souvent de chercher des livres sur la beauté en librairie. En règle generale, les libraires vous enverront toujours dans la section “livres pratiques”. C’est dire si chacun envisage le coté historique ou culturel de la beauté ;-).

Pourtant le rayon pratique n’est pas dénué d’intérêt. On y trouve pas mal de livres de conseils ou de recettes. Mais parmi eux, il y a une sorte de bible mise à jour régulièrement. C’est le “guide des meilleurs cosmétiques“,  édité par l’observatoire des cosmétiques, un site que je vous recommande vivement.

Les auteurs y décortiquent une pléiade de produits de beauté, classés par famille de soin, et créent ainsi une espèce de who’s who de la beauté avec une forte représentation de cosmétiques bio. A chaque fois, 6 critères sont utilisés pour l’analyse :

  • Intérêt et efficacité de la formule
  • Tolérance cutanée
  • Plaisir d’utilisation
  • Conformité de l’étiquetage à la réglementation
  • Rapport qualité/prix
  • Principe de précaution (potentiel toxique ou polluant)

C’est dire si les notes ainsi données sont intéressantes.

Les meilleurs cosmétiques 2011-2012 (la sélection de L’Observatoire des Cosmétiques),

Aux éditions Médicis. Prix neuf : 26,5 €

Ce que j’en pense :

J’aime beaucoup leurs critères d’analyse et le soin que prennent les auteures à faire un choix juste et légitime. Le livre qui en est issu est un très bon travail auquel il est difficile de faire des reproches d’objectivité ou de précision.

Toutefois, j’ose poser une question : ce livre est il vraiment utile à tout un chacune ? A quoi servira-t-il à celles qui se contentent d’acheter leur pot de crème une fois tous les deux mois  ? Pour moi il fut une lecture intéressante, mais son prix reste conséquent.

A mon avis, c’est surtout un ouvrage idéal pour des bibliothèques publiques ; celles dont la mission est justement de prendre en charge le coût financier d’un ouvrage de référence qui servirva ensuite à tous. Car plus qu’une lecture, ce guide reste un référent auquel on jette un coup d’Å“il avant d’aller faire ses courses pour acheter le produit dont on a besoin.

La Note Culture-Beauté :

Quatrième de couverture :

Au fil des ans, « Le Palmarès des cosmétiques », reconnu par les professionnels et les consommateurs pour son indépendance et son sérieux, est devenu une référence en matière de guide d’achat des cosmétiques. Pour cette édition qui prend sa suite, près de 5.500 produits de 310 marques ont été étudiés à la loupe.

Comme le souligne l’éditeur : « ce livre propose une sélection des meilleurs produits basée sur des critères objectifs : intérêt de la formule et efficacité, tolérance cutanée, plaisir d’utilisation, conformité de l’étiquetage à la réglementation, rapport qualité / prix, principe de précaution (potentiel toxique ou polluant).

Pour chaque catégorie de cosmétiques (savons liquides et gels douche, déodorants, crèmes pour les mains, hydratants corporels, gommages et exfoliants, amincissants, etc.), seuls une dizaine figurent parmi les meilleurs et sont recommandés par les experts.

Pour les trois premiers d’entre eux, une explication de ce qui les a portés sur le podium est proposée. Le lecteur peut ainsi comprendre ce qui fait leur intérêt, pour mieux faire ses choix de consommation. Des conseils d’utilisation lui permettent de tirer le meilleur parti de ses produits ».

Biographie des auteurs :

Laurence Wittner, journaliste indépendante spécialisée dans le domaine des cosmétiques, a publié plusieurs ouvrages conçus pour permettre aux consommateurs de mieux décoder les étiquettes, de mieux connaître leurs produits et de faire des choix plus éclairés dont, aux Éditions Médicis Bien choisir vos cosmétiques : comment préserver votre peau et votre santé.

Hélène Le Héno, rédactrice et documentaliste indépendante, est coauteur du Guide des meilleurs aliments bio (éd. Du Cherche-Midi). Elles sont co-auteurs de la série Les Meilleurs Cosmétiques… et co-fondatrices du site Internet L’Observatoire des Cosmétiques.

Images du livre :

Categories // Livres Tags // guide des meilleurs cosmétiques, Hélène Le Héno, Laurence Wittner, livre, observatoire des cosmétiques, produits

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