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Archives pour 2011

Objet de désir : Karl Lagerfeld pour Sephora

11.16.2011 by Mlle Gima //

Les filles ça a des marottes, des nounours, des chouchoux mignons qui viennent dont ne sait où, mais dont adore l’image ou la trombine.
Il n’y a qu’a voir l’engouement autour d’ HelloKitty pour mesurer l’effet Kawaï d’une égérie pourtant très sobre.

Mais quand on est un fifille qui aime la mode, le style, etc … On se trouve des égéries à la hauteur de son snobisme. 😉
En l’occurence j’aime beaucoup l’image d’Anna Wintour ou de Karl Lagerfeld.

Et dans le genre “adopte un dictateur du style”, Sephora a fait TRÈS fort pour sa collection limitée de noël : ils ont sorti une collection dédiée : “Karl Lagerfeld pour Sephora” !

Et c’est plus fort que moi, je craque complétement devant ces objets  à la fois potiche et … so Karl !

Karl Lagerfeld pour Sephora – Duo de vernis à Ongles – 30 €

Poupée Karl Lagerfeld – 25 €

Palette Fards à Paupières – Karl Lagerfeld pour Sephora – 35 €

Boule à Paillettes Collector – Karl Lagerfeld pour Sephora – 25 €

Le truc c’est que je ne dois pas être la seule à être complétement gaga devant tout ça : à l’heure où j’écris ces lignes (le 15/11/2011), la poupée Karlitou est déjà épuisée sur le Web ?!?

au prix de ces objets on peut se demander si ce sont des “objets de désir” ou carrément “des objets de culte” 😉

 

Categories // Maquillage, Objets de désir, Vernis Tags // boule, Karl Lagerfeld, palette, peluche, séphora, vernis à ongles

Documentaire chanel n°5 : “N°5 un parfum d’éternité”

11.15.2011 by Mlle Gima //

Aujourd’hui, sujet de choix, je voudrais vous parler du parfum légendaire : Chanel n°5 !
Choisi par Gabrielle Chanel au hasard d’une sélection de fragrance qu’on lui présentait à sa demande, l’échantillon n°5 devint en 1941 le parfum “n°5 de Chanel”. Et ainsi, d’un simple coup de cÅ“ur, Gabrielle Chanel créa un parfum qui devient, par quelques bons mots dits par les bonnes personnes, le parfum mythique qu’on le connait aujourd’hui.

Or, à l’occasion des 50 ans de ce jus, il aurait été dommage de ne pas attirer nos regards sur l’aventure de ce parfum qui est, en lui même, une révolution de style, de nom et… de marketing !
Car si le n°5 est encore le numéro 1 des ventes, c’est qu’il est à la croisée de plusieurs révolutions…

Après le nom et la personnalité de Gabrielle Chanel, ce sont les stars et le bon sens de la maison Chanel qui ont su faire le succès de ce parfum. Il a su très légèrement évoluer pour rester fidèle à lui-même mais être toujours apprécié malgré les modes et les tendances qu’il a traversé.

Pour fêter son anniversaire, la chaine de télévision Styla s’est fait ouvrir les porte de l’institution Chanel pour composer un documentaire hommage qui dévoile aussi bien l’histoire que l’identité de ce parfum mythique.

J’ai eu la chance de pouvoir voir ce documentaire en avance et en voici ma critique… détaillée.
Car tout le monde n’a pas la télé, ou cette chaine payante, j’ai donc voulu en dire le maximum, sans gâcher la surprise à celles qui pourront le voir en première diffusion le 26 novembre (ou lors d’une de ses multiples rediffusions) !

Bande annonce du documentaire :

 

N°5, un parfum d’éternité

 

 

Synopsis du documentaire :

N°5 de Chanel, un parfum mythique auquel les années n’ont rien enlevé à sa troublante séduction. Phénomène unique dans l’histoire de la parfumerie, cette fragrance continue, génération après génération, à séduire les femmes comme les hommes. Elisabeth de Feydau, Jean-Paul Goude, Jean-Pierre Jeunet, Audrey Tautou, Carole Bouquet… reviennent sur l’histoire de ce mythe.
52 minutes

Plus d’informations sur la présentation du documentaire

Ce que j’en ai pensé :

S’il y a une chose qui m’a frappé en regardant ce documentaire, ce sont les petites histoires, les petits détails, et finalement le contexte de naissance de ce parfum et du succès qu’il a connu. Car le n°5 n’est pas juste un parfum, c’est l’incarnation d’un changement pour les femmes et la signature de Mlle Chanel. A écouter le narrateur et les personnalité interviewées, n°5 n’est pas un parfum : c’est un acte d’engagement dans l’histoire des femmes…
Par ailleurs, on pourrait regretter ce parti pris extrêmement fort, qui laisse une part de parole finalement trop importante à l’attachée de presse de Chanel dans cette première partie du documentaire. Mais… c’est toujours agréable d’être bercé au sein du mythe 😉

La seconde partie du documentaire, sur le coté olfactif et mémoriel du parfum, est assez intéressante.
On y aborde, avec des étudiants en parfumerie, l’identité propre du parfum et sa composition. Leur propos est touchant puisqu’ils confient tous que le parfum ne leur plait pas, mais que c’est son image qui fascine et fait vendre. Car se parfumer au numéro 5, c’est un rituel de féminité !
Et pour celles qui ne connaissent pas l’univers de création d’un parfum, c’est aussi une partie du documentaire très instructive car les nez (ceux qui créent les parfums) sont interviewés et parlent de l’histoire de ce métier, et des spécificités de la composition.
On apprend à cette occasion que la formule originelle du n°5 n’existe plus ! Car certains ingrédients n’existent plus ! Les laboratoires de parfum de chez Chanel ont du faire évoluer la formule pour que le parfum continue à sentir la même chose !

J”ai beaucoup apprécié la troisième partie, lorsqu’on parle du lien entre Maryline Monroe et le n°5. Une histoire d’amour qui a projeté ce parfum du statut de produit culte à celui de parfum légendaire !
Car la phrase culte, absolument spontanée de Maryline Monroe “qu’est ce que vous portez pour dormir ? Je ne porte rien d’autre que quelques gouttes du n°5″ assurera le succès de ce parfum aux États Unis.
Et le glamour des stars qui deviendront égérie de ce parfum partout dans le monde devra beaucoup, aussi, à cette association entre Maryline et Chanel.

Mais la partie la plus jubilatoire du documentaire est sans conteste celle où l’on traite des films publicitaires !
C’est extraordinaire de découvrir l’envers du décor et les libertés artistiques dont a jouit la crème des réalisateurs choisis pour tourner les films publicitaires du n°5.
Ce ne sont pas des publicités mais des courts-métrages !
Nous ouvrir les portes de ces tournages et interviewer réalisateurs et acteurs était une très bonne idée.

En conclusion :

J’ai beaucoup apprécié le documentaire car, même si on connait l’histoire dans ses grands lignes, c’est très agréable de se l’écouter conter et de découvrir les petits détails qui pourraient nous manquer. Et quelle stupeur lorsqu’on découvre que le cachet de cire siglé CC (qui décore le flacon) est posé à la main dans l’usine de fabrication  !

Toutefois, je regrette un peu que le reportage manque d’objectivité. Car ce documentaire n’est pas tant un document d’histoire qu’une ode à ce produit culte. Et il y a deux trois fois où c’est à la fois lassant et frustrant.
Comme lorsqu’on nous dit que le prix exorbitant du flacon est dû au prix de l’absolu de jasmin qui le compose… Oui, cet ingrédient est beau, rare et cher, mais le prix de vente d’un produit de luxe tient avant tout au nom qui l’orne et aux énormes campagnes marketing qui l’entourent ! C’est ce petit manque d’objectivité qui me fait finalement baisser la note, malgré le plaisir éprouvé à regarder ce documentaire.

 

La note :

3,5 / 5

Categories // Films et documentaires, Parfums Tags // 50 ans, chanel, gabrielle chanel, Maryline Monroe, n°5, parfum, styla

Retour sur la collection l’Or de L’Oréal Paris

11.13.2011 by Mlle Gima //

Précédemment, je vous faisais part de mon coup de cÅ“ur pour le vernis doré de la collection l’Or chez L’Oréal Paris.
Me doutais-je, à l’époque, qu’une bonne fée m’enverrait ce flacon doré pour que je puisse trouver réponse à mes questions ? Non.
Savais-je qu’il y avait plus d’un vernis or dans la collection l’Or ? Non plus.

Du coup, quand les trois vernis Resist&Shine Titanium de la collection l’Or se sont glissés dans ma boite aux lettres, il n’a pas fallu longtemps pour que je m’en badigeonne les doigts !

Et cet essai m’a largement permis de répondre aux questions que je me posais dans lors de mon coup de cÅ“ur devant les visuels. Oui, les vernis sont tout à fait opaques et en seulement une seule couche :

Les teintes :

Inutile de dire que ma soif de l’or (et plus exactement des coloris métalliques) s’est trouvée largement étanchée par ces trois vernis splendides.

Reste que je n’ai pas compris pourquoi la teinte 738 (sur l’auriculaire) et la teinte 739 (sur le majeur) sont aussi proches… La différence de teinte se devine dans les flacons (l’une est plus chaude que l’autre) mais elle devient quasiment invisible une fois sur l’ongle. Sur la photo c’est clairement visible : on remarque à peine que l’or du petit doigt est plus froid que celui du majeur.
Quand on est accro aux vernis dorés, c’est effectivement un point de vue important, mais je me demande s’il n’aurais pas fallu trancher un peu plus cette différence…

En dehors de ça, j’avoue avoir complètement craqué sur la teinte bronze dorée (n°740) qui se différencie tant des autres. Je sais que d’autres auraient préféré un vrai rouge irisé d’or, mais personnellement je suis amplement satisfaite de ce coloris qui change et s’assume de lui même !

 

Les vernis et leur application :

Avec ce tout petit prix de 7,65€ (en prix conseillé), on pouvait se poser des questions quant à la tenue de ces vernis. J’ai donc passé ma manucure tricolore au crash test intégral. 😉
Le résultat est ultra satisfaisant car avec une seule couche, sans base et sans top coat, les vernis sont restés nickel pendant 2 jours ! Avec base, deux couches et top coat, j’ai dépassé les 4 jours de tenue irréprochable alors que je n’ai pas  lésiné sur les chocs !
J’admets donc que la tenue des Resist&Shine peut sans doute avoisiner les 7 jours dont il est question sur le flacon lorsqu’on fait attention à la pose et à l’entretien de son vernis.

Toutefois, j’ai été assez agacée par le pinceau car le vernis était plein de bulles lors des premières applications. De ces bulles vicieuses qu’on ne voit pas lors de l’application et qui semblent pousser comme par magie lorsque c’est sec ! -__-‘

 

Ce que j’en pense (au final) :

Je sais d’ores et déjà que la collection a son petit succès puisque j’ai vu plusieurs filles la porter dans les rues. J’ai aussi eu le droit à des questions sur ces vernis lorsque les copines ont vu la couleur de mes ongles…

Il faut dire que les couleurs sont parfaitement réussies et que ces deux teintes d’or concurrencent sérieusement certains vernis dorés que j’ai dans ma collection. En cela, je recommande avec plaisir ces trois vernis même si je conseille de choisir l’un ou l’autre des deux coloris “or” puisqu’ils se concurrencent trop (à mon sens).

Par contre, en ce concerne le titre de “plus beau vernis doré de la terre entière” ( 😉 ), je conserve ma préférence au vernis OPI “Bling dynastiy” de la collection Hong-Kong. Il est en effet plus puissant et plus vibrant !

Categories // Vernis Tags // L'or, L'Oréal Paris, Resist&Shine

Les labels et logos des cosmétiques bio ou “écologiques”

11.09.2011 by Mlle Gima //

A n’en pas douter, c’est lorsque l’on veut investir dans un produit de cosmétique bio que l’on se trouve confrontée aux labels et mentions les plus opaques…
Car si les amatrices de bio ont depuis longtemps jeté leur dévolu sur un label bio en particulier, ceux-ci sont assez nombreux (et obscurs) pour dérouter celles qui n’ont pas encore de repères solides…

Produit bio / Produit Naturel

A ce sujet, peut être faudrait-il commencer par mettre en lumière une différenciation qui n’est pas faite assez souvent à mon gout. A savoir :

Quelle différence peut il avoir entre un cosmétique bio et un cosmétique naturel ?

Si la mention de “bio” est relativement bien encadrée, chacun peut choisir d’utiliser le mot “naturel” sans rien avoir à justifier. Il n’y a que les labels qui fixent un référentiel exact définissant les mots “naturels” ou “bio”

On espère plus de transparence avec le nouveau code de déontologie des allégations cosmétiques françaises. Les fabricants et commerciaux s’y sont mis d’accord autour de certaines définitions. Par exemple un produit cosmétique “naturel” doit contenir au moins 95 % d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle. Mais je vous signale qu’en alimentation, un “arôme naturel de fraise” (par exemple) est en fait issu d’un procédé qui consiste à décoller chimiquement cet arôme d’un bois 😉

Bio labellisé et Bio “sauvage”

Mais par ailleurs, un produit ayant une mention “bio” est-il supérieur en qualité naturelle si on le compare à d’autres marques qui n’ont pas voulu s’embarrasser d’une charte de garantie (et du prix que cela coute) ?
Citons ici l’exemple de Weleda : c’est une marque particulièrement connue dans le domaine du bio et qui, pourtant, n’a pas de label de qualification bio 😉
Il faut savoir que faire “labelliser” un produit coûte de l’argent et beaucoup de temps. Certaines marques choisissent donc de ne pas recourir à ces “sésames” et de se contenter d’une réputation irréprochable…

Par ailleurs, un produit labellisé “bio” par une certaine charte de garantie peut très bien ne pas l’être pour une autre. Tout dépend du cahier des charges et du référentiel auquel il est rattaché…

Les labels de cosmétiques bio :

Les labels sont les mentions officielles de respect d’une charte d’engagement. Ces chartes servent à mettre en valeur des normes de production et des qualités particulières.
Selon chacune d’elle, un comité de gestion fera appel à des organismes chargés de contrôler les fabricants postulant au label.

Mais ces labels sont souvent créés par des groupements d’industriels qui se retrouvent dans des valeurs communes, et assez rarement par des institutions…

  • Le Label ECOCERT, et ses labels cosmétiques : cosmétique BIO vert, cosmétique ECO bleu

Ecocert est un organisme de contrôle et de certification agréé par le Comité Français d’Accréditation. Son référentiel est fondé sur des principes très simples : clarté du label, principe de précaution minimum, préférence pour l’origine naturelle des matières premières et des ingrédients issus de l’agriculture biologique.

A cet effet, Eco-cert a mis deux logos sur le marché des cosmétiques, qui se distinguent l’un de l’autre par leur pourcentage d’ingrédients  :

 

Un cosmétique BIO de la charte cosmébio (vert) comprend un minimum de 95% d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle, dont :
– minimum 10% des ingrédients issus de l’agriculture biologique.
- minimum 95% des ingrédients certifiables  issus de l’agriculture biologique.
– Maximum 5% d’ingrédients de synthèse, contenus dans une liste restrictive d’ingrédients autorisés.

Un cosmétique ECO de la charte cosmébio (bleu) comprend un minimum de 95% d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle, dont :
– minimum 5% des ingrédients issus de l’agriculture biologique.
– minimum 50% des ingrédients certifiables issus de l’agriculture biologique.
– Maximum 5% d’ingrédients de synthèse, contenus dans une liste restrictive d’ingrédients autorisés.

Les faits intéressants dans la charte cosmébio sont : l’absence totale de matière animale (pas de cochenille donc) et interdiction des parfums de synthèse, des colorants de synthèse, des silicones,des glycols, etc…
Et les marques sont contrôlées deux fois par an par ecocert.

 

  • Le Label NaTrue, et ses trois niveaux de naturalité

Natrue est un label privé, créé par un regroupement de grands noms de la cosmétique bio (souvent allemands) en réaction à la vague des produits “verts” sortis à la fin des années 2000.
Sorti en 2009 avec pour objectif de clarifier l’offre entre les produits naturels et ceux produits totalement ou partiellement en agriculture bio, il y avait à l’origine trois niveaux de garantie.
Désormais, il n’y a plus qu’un seul logo auquel est adjoint un adjectif : Natural, With Organic, et Organic.

Ces trois dénominations reprennent le référentiel précédant, à savoir :

– Natrual = NaTrue 1 Etoile – Cosmétique Naturel :
Le produit est conforme au référentiel NaTrue et respecte : des teneurs minimales en substances naturelles, et maximales en substances transformées d’origine naturelle (le référentiel fixe un seuil officiel en fonction du type de produit)

– With Organic = NaTrue 2 Etoiles – Cosmétique Naturel en partie Bio :
Ce produit est conforme aux exigence du Natrue 1 étoile mais il contient aussi 15% (au moins) de substances naturelles non modifiées chimiquement et au maximum 15% de substances transformées d’origine naturelle. D’autre part, au moins 70% des ingrédients naturels doivent provenir de productions biologiques contrôlées et/ou de cueillette sauvage contrôlée (ou d’ingrédients transformés d’origine naturelle)

– Organic = NaTrue 3 Etoiles – BioCosmétique :
Ce dernier niveau d’exigence reprend les précédents mais augmente les exigences de composition avec au moins 20% de substances naturelles non modifiées chimiquement et un maximum de 15% de substances transformées d’origine naturelle. Enfin, au moins 95% d’ingrédients naturels doivent être issus de culture biologique contrôlée et/ou de cueillette sauvage contrôlée (ou d’ingrédients transformés d’origine naturelle)

Mais attention, avec ce label vous pouvez avoir une partie du produit issu de substances animales (à l’exclusion d’animaux vertébrés morts).

 

 

  • Le Label BDIH : Certified Naturel Cosmetic

Le BDIH est un label que j’ai longtemps préféré aux autres labels bio. D’origine allemande et créé en 1996 son référentiel est l’un des plus aboutis du monde cosmétique.

Toute la formulation se fait à base de produits végétaux (prioritairement bios) ou minéraux qui sont recensés dans une liste de 690 ingrédients autorisés. Si la formulation contient un seul ingrédient qui n’est pas dans la liste, le produit ne pourra pas être labellisé !  Et les marques sont contrôlées chaque année.

On s’assure donc de produits bio sans pétrochimie, sans produits de synthèse, sans OGM, sans produits issus d’animaux morts.

 

  • Les autres labels biologiques : UK Soil Association, United States Dept of Agriculture Organic Program, etc …

Chaque pays a évidemment produit son propre label de certification bio dès lors que ce marché s’est développé chez lui. Mais ces labels sont souvent généralistes et s’appliquent à la cosmétique comme à d’autres productions issues de l’agriculture bio. Ils manquent ainsi de précision et d’engagement sur la composition des produits cosmétiques et s’engagent plutôt sur le pourcentage d’ingrédients issus de l’agriculture biologique, voire sur un minimum d’ingrédients transformés.

 

 

Pour aller plus loin:
Si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas à consulter l’excellent récapitulatif des labels écologiques du site Mademoiselle-bio

 

 

 

 

Categories // Bio, Comment ça marche ?, Cosmétiques Tags // BDIH, Bio, cosmétique Bio, cosmétique ECO, cosmétiques, eco-cert, ecocert, labels, logo, natrue, Organic, produit bio, produit naturel, UK Soil Association

Les emballages et logos du recyclage en cosmétique

11.07.2011 by Mlle Gima //

Si vous vous intéressez un tant soit peu au tri des déchets ou au poids écologique de vos achats, vous devez forcément avoir déjà fait attention aux mentions “recyclé/recyclable” des produits que vous achetez. Et cela ne concerne pas que le monde des cosmétiques.

Mais à l’heure du green-washing, il est toujours fort intéressant de voir quels sont les véritables engagements que semblent vouloir tenir toutes les marques…

Et dans le monde étroit de nos salle de bains, je peux vous dire que ça ne manque pas de piquant ! Pour s’y retrouver, il faut donc commencer par savoir lire les logos qui se réfèrent au recyclage :

Le symbole recyclable

Ce symbole (l’anneau de Moebius) est souvent produit sur des emballages en carton ou plastique. C’est le symbole qui vous indique que l’emballage est recyclable. Mais attention, ça ne vous explique pas dans quelle poubelle il faudra le mettre ! Référez vous aux notices que distribue votre municipalité pour savoir dans quelle poubelle vous devez glisser votre emballage lorsque le produit est vide.

Parfois, c’est un numéro dans le triangle qui indique précieusement le type de plastique qui compose l’emballage :

 

Le symbole recyclé

Quand un emballage contient un matériaux recyclé, il affiche le même symbole que lorsqu’il est décrit comme “recyclable”, mais il contient un pourcentage au centre de celui ci, qui indique le taux réel de matière recyclée dans l’emballage.
Par exemple 65 % dans le logo ci contre : on doit comprendre que l’emballage contient 65% de matière recyclée.

 

 

Mais attention, le logo recyclable et le logo recyclé ne font pas tout… Il y a malheureusement une énorme confusion entre ces deux logos principaux et celui-ci :

Le symbole eco-emballage

C’est sans doute le symbo le le moins bien compris des usagers. Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai du expliquer à des amis que ce symbole ne veut pas dire “matière recyclée” ou “matière recyclable”.
Ce logo n’a quasiment rien à voir avec le recyclage ; il indique juste que l’entreprise fabricante cotise à la société “éco-emballage” et honore ainsi  son obligation légale de  valorisation des déchets d’emballages ménagers (pour plus d’information voir ici)

 

Enfin, il existe un logo (ou plutôt un label) moins connu et pourtant très intéressant que l’on peut trouver sur les emballages cartonnés :

Le label FSC / PEFC :

Les symboles FSC et PEFC sont des logos d’engagement quant à la filière bois. Les trouver sur un emballage en carton ou papier signifie qu’il s’agit de matériaux issus de forêts gérées de façon durable et de produits à la traçabilité établie. Attention : il ne s’agit pas toujours de produits recyclés (même si c’est souvent le cas) !

 

Et si vous êtes parfaitement attentive à vos emballages, vous pourrez aussi noter la présence de la mention “imprimé avec des encres naturelles” ou “imprimé avec des encres végétales“.
Cette mention marque alors un engagement écologique de la part du fabricant, puisqu’il a choisi des encres biodégradables, nécessaires en moindre quantité, sans produits volatiles ou huiles minérales. <3

Categories // Cosmétiques Tags // écologie, cosmétiques, eco emballage, emballage, récyclable, recyclage

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