Mon Côté Fille

Blog beauté et wellness sans tabous ni complexes !

Essais et avis sur le Pink Patch

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Vous avez peut être reçu aussi une invitation à essayer le nouveau truc débarqué des USA pour ne “pas passer votre temps à vous soucier de votre poids“… Un patch censé vous aider à rester ou devenir mince. Mes boites mails ont croulé sous la pub du “Pink-patch” ces derniers temps et on m’a même proposé de l’essayer gratuitement.

Soyons honnête : l’idée de perdre quelques graisses par le simple ajout d’un patch journalier me séduisait plutôt, mais je ne crois pas aux promesses du télé-achat alors à 40 € le mois je ne risquais pas de céder au sirènes de l’attrape-nigaud.

Et puis finalement j’ai cédé à l’offre d’essai gratuit. Plutôt futée d’ailleurs cette offre puisqu’elle fonctionne comme les abonnements des éditions hachette etc… Vous commandez le premier essai (1semaine) gratuitement (avec un peu moins de 2€ de frais de port quand même) et puis si vous n’arrêtez pas l’abonnement vous continuez à recevoir chaque mois les doses mensuelles pour 40 euros (+frais de port). En bref, il y a intérêt à faire attention à bien gérer son abonnement.

A réception de l’objet on se demande vraiment s’il y a quelque chose sur le patch en question tellement c’est fin et non-formaliste. Puis on colle en espérant que la chimère tient de la réalité. Par contre au moment de décoller prévoyez le démaquillant ou de l’eau chaude savonneuse car la colle adhère bien, bien, bien à la peau.

Après une semaine, voilà où nous en sommes :

  • Effet bruleur de graisse –> pas remarqué
  • Effet modérateur de faim –> pas remarqué
  • Effet dynamisant –> euh… pas remarqué plus que ça.
  • Effet perte de poids –> à moins d’un kilo peut on juger que c’est dû au patch ?

Bref, vous l’aurez compris je ne suis pas convaincue par la bestiole et vu le prix de l’abonnement il n’est pas question que je poursuive l’expérience. Certaines soutiendront peut être qu’il faut plus d’une semaine pour voir des effets mais pour l’heure je m’arrête.

Pourtant les promesses étaient attractives : j’étais pile dans la cible clientèle et la composition à base de produits naturels me séduisait. Mincir sans faire de régime après tout, tout le monde a envie d’y croire.

Par contre avant que je vous donne le lien vers le site je tiens à signaler qu’ils annoncent eux même un avertissement “Ce produit n’est pas recommandé aux personnes de moins de 18 ans. Ce produit ne doit pas être utilisé par les femmes enceintes ou qui allaitent“. A ce titre je vois un avertissement qui vaut pour tous… d’une part contre le piège de l’abonnement commercial et d’autre part contre l’attrait d’un régime facile souvent illusoire.

Le site du Pink Patch c’est ici (et c’est blindé d’offres d’essais, attention :p)

Sachez aussi que la pub du pink patch sur facebook a été retirée de facebook et d’autre sites en anglais pour des revendications irresponsables entrainant à de mauvaises pratiques médicales (cf blog en anglais ici)

Il faur boire 1litre 5 d’eau par jour : info ou intox

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Depuis que vous êtes en age de lire “jeune et jolie” on vous gave de ce conseil ab-so-lu-ment indispensable : il faut boire un litre et demi d’eau par jour pour être en bonne santé.

Les arguments pour ça sont multiples on s’hydrate et par là on hydrate le corps, on modère la faim, ça aide à maigrir, c’est drainant etc etc… Au point que même moi qui ne boit jamais beaucoup j’avais fini par croire à ce postulat qu’il faut boire un grand verre d’eau avant le repas. (Vous admettrez que je suis une fille très docile avec les conseils alimentaires.)

Seulement voila dans le “journal of the american society of nephrology” (vous comprendrez par cette référence que je relaie l’information n’est ce pas ?) deux chercheurs de Philadelphie ont publié un article sur l’étude qu’ils ont mené autour de cette nécessité de boire autant d’eau. Or leur résultat semble catégorique : c’est une aberration physiologique et un bon coup marketing.

Pour une personne adulte il suffit d’écouter sa soif et de boire quand on a la sensation de soif. Toutefois pour les bébé, les malades et les personnes âgées il est préconisé de leur servir à boire au moins une fois toute les deux heures.
Mais rien ne sert de se gaver d’eau, surtout pas quand il est question d’eau en bouteille qui, sous couvert de leurs arguments santé, vous forcent à boire et acheter toujours plus.

Car l’eau hydrate l’organisme, oui, mais n’a par contre aucun effet direct sur la peau. De même boire de l’eau ne coupe pas la faim et n’aide pas à drainer plus le corps ou éliminer les toxines.  Pour le corps, boire plus d’eau c’est avant tout aller plus souvent au toilettes.

Alors que faut il faire ?

Rassurez vous, boire beaucoup d’eau n’est pas non plus dangereux pour votre santé. Mais boire raisonnablement reste la chose la plus simple. Si ça vous fait plaisir prenez plus d’un litre d’eau par jour ; il faut atteindre les 8 litres d’eau par jour pour commencer à avoir des soucis.

Surtout buvez quand vous avez soif et augmentez votre consommation lorsqu’il fait chaud pour faciliter la transpiration. Si vous avez rarement la sensation de soif pensez à boire aux repas, ce sont de bons marqueurs temporels. En plus boire de l’eau pendant le repas facilite la digestion. Et à coté de ça boire “froid” n’a qu’un effet limité sur le rafraichissement tout en posant des difficulté à la digestion.

Enfin une dernière chose : ne soyez pas l’esclave des marques d’eau en bouteilles. L’eau du robinet peut être tout aussi bonne et surtout moins chère et plus écologique. Et lorsque vous buvez de l’eau en bouteille parce que vous êtes enceinte ou que l’eau est trop dure ou trop riche en nitrate, variez les eaux en bouteilles. Ca vous évitera de vous intoxiquer à certains minéraux à force d’en consommer plus que n’en réclame votre corps.

The beauty Web Surveillance #2

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Toutes les deux semaines retrouvez une sélection d’articles blog ayant trait à notre univers féminin.
Ciblée sur une astuce à tout casser, pointant une réflexion globale ou ayant juste un trait de “c’est une bonne idée” je vous donne ma petite sélection triée par catégorie.

Bonne lecture 😉

Pour les shoppeuse:

Pour les môdasses:

Pour les beauty:

Question santé:

  • Jade ex plique qu’on peut utiliser la pierre d’alum pour soigner les aphtes
  • Sonia laisse la parole à un médecin pour vous faire une belle leçon du “a quoi sert un frottis vaginal“

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Du danger du sucré : le cas controversé des édulcorants et de l’aspartame.

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Vous en avez tous plus ou moins entendu parler un jour, il semblerait que l’aspartame, malgré ses promesses de gourmandise et d’apport nul en calories, serait dangereux pour la santé. Moi personnellement je l’ai toujours entendu dire, mais dans ma famille tout le monde s’en sert généreusement. Il n’y a que moi pour rester fidèle à ma bonne vieille cassonade et mon sucre plus ou moins raffiné. D’ailleurs ça se sent ; l’âge et le sucre commencent à m’arrondir sérieusement les hanches.

Suite à une campagne qui ne va pas tarder à envahir vos écrans et l’épidémie de minceur estivale, je me propose de faire un petit point sur la question et essayant de rester objective bien que critique (comme d’habitude quoi :p).

Déjà qu’elle est la différence entre ces termes d’aspartame et édulcorant ?

Le terme d’édulcorant est générique et désigne tout ce qui a un pouvoir sucré, naturel ou non. Mais quand il y a noté édulcorant sur la liste des composants, il s’agit alors d’édulcorant de synthèse. A savoir que le composant peut être naturel mais extrait de manière synthétique.

Il existe les édulcorants avec des calories (maltitol, sorbitol) et les édulcorants sans calories appelés édulcorants intenses comme l’aspartame et la saccharine.

Tous ces édulcorants sont toujours comparés au sucre (saccharose) pour établir leur pouvoir sucrant. Certains vont vous être vendus dans un produit façonné, d’autre en petite pilule pour sucrer et d’autre enfin sont désormais mélangés à du sucre pour en atténuer le poids calorique (si je puis dire).

Maintenant, la question qui se pose est :

Ces édulcorants sont il sain pour le corps ? Ont-il des effets insoupçonnés ? A-t-on prouvé leur innocuité ?

Toutes ces questions viennent des doutes étant apparus sur l’aspartame. Découvert en 65 mais commercialisé pour son pouvoir sucrant en 74 (USA) et 91 (France), le produit est à la base découvert par « erreur » lors de recherches sur les ulcères. Dès le début de la commercialisation, les gens ont commencé à crier au loup sans qu’on en sache plus. Les indices que j’en ai sont qu’en 73 une équipe de chercheurs américains (Dr John Olney ?) démontre que le produit détruit le système nerveux du rat et est cancérigène ; le produit est temporairement retiré avant d’être réintroduit. La suite sera une éternelle danse entre étude prouvant la dangerosité et mesure pour faire passer. (Se reporter à ce site pour plus d’informations )

Quoi qu’il en soit, on accuse l’aspartame d’augmenter les tumeurs du cerveau, d’être cause du développement de la maladie de Parkinson, de sclérose en plaque, j’en passe et des meilleures. Il faut dire que, vu la controverse, il arrive régulièrement de nouveaux doutes à son sujet.

Mais, sans vouloir défendre l’aspartame, je signalerais quand même que le nombre d’études en sa défaveur est plutôt peu encourageant, la liste des effets secondaires est plus longue que celle d’un médicament, l’engrenage des réactions chimiques qu’il provoque est plutôt suspect et son appartenances aux excitixines (additif qui excite les neurones au risque d’une surexcitation mortelle) laisse transparaître qu’il faut en freiner l’usage.

A ce sens je signale aussi qu’il y a des recommandations de posologie quotidienne (oui, comme pour les médicaments), car on sait par exemple que plus de 30gr de sorbitol par jour donnent des diarrhées. Pour l’aspartame, l’OMS et le FAO (comité international d’experts pour l’alimentation et l’agriculture) ont déterminé que le seuil d’innocuité était une dose quotidienne de 40mg/kg. Soit, si vous faites 70 kilos, 2800mg. Il semblerait que ce soit bien en dessous des consommations réelles, même pour les diabétiques.

Mais on prévient tout de même que les édulcorants sont déconseillés aux femmes enceintes, allaitantes et au enfants en bas âge (principe de précaution mais tout de même).

Ce que je retiens du cas de l’aspartame, c’est qu’il est traité en bouc émissaire de tous les autres édulcorant MAIS qu’à chaque étude compromettante les agence de santé répondent par des travaux dont les recherches rassurent (exemple : http://www.cancer.gov/cancertopics/factsheet/AspartameQandA).

Seulement, son fameux travail scientifique est financé par de grandes firmes, parfois liées à l’industrie agroalimentaire. Qui plus est, dans les firmes qui ont lancé les édulcorants on a vu un turn-over important du personnel jusqu’aux années 2000. Je ne suis pas pour la théorie du complot, mais celle du capitalisme pourri me séduit assez :p

Nous avons la chance en France d’avoir la mention des composants obligatoire, ce n’est pas pour rien et c’est surtout un avantage dont il faut savoir jouer.

Edulcorants et poids.

Il me semble aussi nécessaire de parler d’une chose. Pourquoi ingurgitons nous ces additifs alimentaire ? Tout le monde est d’accord : c’est pour leur pouvoir sucrant et leur faible dose (ou absence) de calories.

Mais cette idée de moins de sucre moins de calorie est biaisée par le fait que l’agroalimentaire doit contrecarrer cette baisse de sucre par autre chose, et notamment des graisses. Au final entre un produit light et un produit normal la différence est souvent faible quant au potentiel de prise de poids. Sans compter qu’en général on va manger plus de produit light que ce qu’on mangerait d’un produit normal parceque ça ne fait pas grossire. Et dois je signaler que les édulcorants on pour effet déviant de créer une addiction au sucré?

Alors à ce compte là, à quoi sert-il de prendre des risques avec cet additif ?

A titre informatif sachez que le 28 août est la journée mondiale de sensibilisation au dangers de l‘aspartame :p