Pour celles qui n’étaient pas très attentives dernièrement, Sephora a lancé un nouveau site baptisé “le nid des marques” où sont mis en vente les produits de nouvelles marques pendant une période de test. Si les produits plaisent, ils sont intégrés à l’offre Sephora, sinon c’est bye-bye. Et pour ce premier mois, ce sont les produit bio qui sont à l’honneur (ainsi que les solaires).
Parmi les produits bio la marque “Simplement Bio” a retenu mon attention et j’ai pu tester la crème hydratante (merci Alexianne). Il faut dire que le teasing est alléchant :
Cette crème hydratante* est très riche en huiles émollientes et en principes actifs hydratants d’origine éco-biologique à l’excellente performance cosmétique. Elle est étudiée pour répondre aux exigences des peaux les plus sensibles et délicates, désireuses d’une réhydratation profonde. Elle hydrate donc la peau en profondeur tout en permettant une transpiration maximale, prévient et lutte efficacement contre la formation des radicaux libres qui sont à l’origine du vieillissement précoce. Elle s’absorbe rapidement et ne laisse aucune trace de gras.
(*Hydratation des couches supérieures de l’épiderme).
Pour toutes les peaux sensibles et déshydratées. Sa texture hautement performante garantit une absorption rapide du produit sans laisser aucune trace de gras. Elle peut également être utilisée comme excellente base pour le maquillage.
Tout correspond à mes besoins : peau sèche (avec les problèmes inhérents), sans parfum, sans allergène, et bio. En plus le flacon est agréable à l’Å“il et on vous fournit la fameuse petite cuillère pour aller piocher dans le pot sans y mettre nos gros doigts sales.
Toutefois, et c’est là que le bas blesse, le pot de 50 ml ne s’acquiert que pour la somme rondelette de 150€. Oui… rien que ça. Avouez que vos bras viennent de tomber par terre… C’est entre autres pour ça que j’en remercie doublement Alexianne grâce à qui je l’ai eu à l’oeil.
Mais ceci nous offre l’opportunité de répondre à une question trop souvent présente dans les rayons cosmétiques “le prix du produit fait il le bon produit ?“.
Réponse après une semaine où j’ai testé la crème tous les jours :
Très épaisse, il faut effectivement n’en mettre qu’une petite quantité (moins d’une dose de la cuillère fournie) car elle est très riche et ne demande qu’une fine couche. Dépourvue de parfum elle est agréable à étaler. Déclarée sans allergène et sans nickel, son intérêt “biologique” reste, à mon sens, limité car elle ne bénéficie que du label ecocert. Elle s’annonce donc bio jusque dans la marque avec une certification pourtant minimum. Or, à 150€ les 50 ml on pourrait s’attendre à mieux.
Toutefois question efficacité c’est parfait : peau souple, hydratée et sans surbrillance (si on ne met pas trop de crème évidement). Je la soupçonne d’être une très bonne base de maquillage de par son épaisseur (bien que je n’ai pas eu à essayer cette fonction depuis que je la mets).
Analyse finale :
Points positifs :
- Application très agréable
- Produit certifié bio
- Très bonne efficacité
Points à revoir :
- Certification bio minimale
- Prix du produit qui reste prohibitif malgré la faible quantité nécessaire chaque jour
Pour répondre aussi à la question “est-ce que le prix du produit fait le bon produit”, malheureusement (ou pas), je dois dire que ce produit est un très bon produit : efficace sans demander trop de produit. Même si je n’arrive pas à le trouver exceptionnel en terme de certification bio, il est parfaitement accepté par ma peau pourtant difficile. A vous donc de vous faire un avis sur l’aspect financier du produit (ou de proposer une crème moins cher qui fait pareil :p).
A savoir, sur la gamme complète de la marque j aurais bien essayé la crème anti-pollution, le contour des yeux et le masque confort. Mais à ce prix l’essai est financièrement au dessus de mes moyens. Mais n’hésitez pas à partager votre expérience de la gamme
Parallèlement au AB alimentaire, on trouve trouve surtout le label éco-cert. Ce label donné par un organisme privé garantit une réelle pratique du respect de l’environnement tout au long de la chaîne de production, le respect du consommateur et une valorisation des substances naturelles de qualité écologique supérieure. Il s’applique aussi bien aux cosmétiques, détergents, textiles, produits d’agriculture et parfum. Le truc c’est que je n’ai pas trouvé de norme claire sur leur cahier des charges. Ca indique un impact minimum sur l’environnement et les êtres vivants, mais j’ignore si ça concerne le cycle de vie intégral de l’objet. Accessoirement, ce cahier des charges est connu pour être très strict sur l’intérêt du développement durable, mais autorise les test sur animaux des produits non finis (en gros comme la législation actuelle en France).
Parallèlement, l’organisme “éco-certâ€, qui attribue le label éco-cert, attribue aussi un autre label au cahier des charges plus important et destiné avant tout au cosmétique : le label “cosmétique bioâ€. Ici il est question d’une charte appelée COSMEBIO. Les produits bio (label vert) contiennent donc 95 % d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle, 95 % des plantes sont bio et 10 % du produit fini sont bio. Le label de couleur bio, quand à lui, fait chuter son cahier des charges à 95 % d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle, 50 % des ingrédients végétaux sont bio et 5 % du produit fini sont bio. (Voila pourquoi je ne présente pas le label bleu qui, pour moi, est un label de transition).
Enfin il existe un label que je connais moins bien : celui des “cosmétique certifé naturel“. Dans la langue de Shakespeare c’est le label BDIH : “Certified natural cosmetic†. Visiblement ce label récompense les produits finis n’utilisant que les 690 composants reconnus par BDIH. Ceux ci sont d’ailleurs d’origine naturelle, issus de techniques d’extraction douce et testés sur des volontaires humains ou sur des cellules. En gros, à y réfléchir, c’est bien là la rolls du label de cosmétique. Finalement je vais peut être allez zieuter ça de plus près dans mon magasin bio.
Vous retrouverez aussi des produits Nature et Progrès en non alimentaire car, si leur charte est la même, il existe des cahiers des charges techniques différents entre alimentation et non alimentaire.