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Epilation laser, flash, durable, définitive : sachez faire la différence !

04.14.2010 by Mlle Gima //

C’est en lisant les commentaires laissés sur l’article du Luméa que j’ai réalisé à quels points ses termes semaient la confusion. Il est temps de remettre les choses en place pour ne pas se laisser duper par les discours commerciaux, et faire la lumière devant des propositions de soins pas toujours bien comprises par les esthéticiennes qui les dispensent.

L’épilation définitive c’est quoi ?

L’épilation définitive c’est celle qui dure plus de deux ans. Et il n’y en a qu’une qui réussit cette prouesse : l’épilation au laser. Une méthode qui ne peut pas être proposée en institut de beauté, car seul le corps médical a le droit de manier un laser épilatoire.

Les esthéticiennes ne sont pas toujours informées de ce cadre légal, et des médecins plus ou moins honnêtes ont déjà envoyé des filles en garde à vue en les laissant dans l’ignorance. Demandez toujours qui va pratiquer votre épilation lorsqu’on vous propose du laser. Il n’y a qu’un médecin ou un assistant compétant (vous avez le droit de demander preuve de compétence) pour manier un laser.

L’appareil envoie un laser qui traverse la peau jusqu’à la racine du poil et la détruit. Il faut de 4 à 6 séances pour des résultats optimums et la facturation se fait par zone et par séance.

Comptez un minimum de 400 € pour épilation définitive des aisselles, 600 € pour le maillot et 800 € pour les jambes. Les résultats durent de 2 à 6 ans.

Les séances sont plus ou moins douloureuses, mais la prescription de gel anesthésiant permet de limiter l’inconfort. Il ne faut pas s’exposer au soleil pendant le traitement. Les heures qui suivent un traitement peuvent laisser apparaître des gonflements et des marques qui s’estompent ensuite.

L’épilation flash (ou lumière pulsée) c’est quoi ?

C’est une épilation durable mais pas définitive. Elle est souvent proposée en institut comme une épilation définitive mais ce n’est pas le cas. Au meilleur des cas l’épilation flash dure 4 à 6 mois mais les poils reviennent toujours, moins épais, moins drus, mais ils reviennent.

L’épilation flash se fait en institut, en clinique et même désormais à domicile avec des appareils conçus pour. Il faut compter 2 mois et demi à raison d’une séance toutes les deux semaines pour avoir des résultats. Les séances ne sont pas vraiment douloureuses, mais parfois on note de l’inconfort quand les séances se prolongent trop (sensation de chaleur).

L’appareil envoie une dose de lumière pulsée qui fragilise la racine du poil et limite au fur et à mesure la pousse du poil.

Le tarifs global va de 80 € la séance de demi jambes à 500 € l’appareil à domicile. Cette méthode n’est pas utilisable sur les poils clair et les peaux sombres.

L’épilation électrique c’est quoi ?

Là encore on parle d’une épilation durable avec des résultats qui durent plus de 6 mois. Toutefois c’est une épilation extrêmement fastidieuse et parfois douloureuse puisqu’elle consiste à introduire une aiguille dans le follicule du poil et d’y faire passer un courant électrique pour détruire celui ci.

C’est une opération pratiquée par un médecin (ou une esthéticienne expérimentée) et connue avant tout parce qu’elle est en partie prise en charge par la sécurité sociale, dès lors qu’il s’agit de zones visibles et qu’il y a une maladie en cause. Toutefois, on peut la conseiller pour les femmes ayant un problème avec la moustache car la zone est limitée et la méthode très efficace sur pour ce traitement

Conseil :

Dans tous les cas, lorsqu’on vous propose ces épilations demandez un devis ! On a toujours tendance à vouloir croire que ça va être très vite efficace et qu’il nous faudra qu’un minimum de séances. Mais les résultats peuvent être longs et donc chers.

Categories // Cosmétiques, Epilation, Santé Tags // aiselles, électrolyse, épilation, définitive, durable, jambe, laser, luméa, lumiere pulsée, maillot, moustache, poil

Les cotons écologiques pour le démaquillage

04.08.2010 by Mlle Gima //

On parle beaucoup d’écologie, du développement durable, des cosmétiques bio, etc, mais vous êtes vous déjà posé la question de l’impact écologique de vos carrés démaquillants ? Et je ne parle même pas des lingettes pré-imprégnées, juste de ces morceaux de coton qu’on imbibe de produit et que l’on jette après usage.

Moi c’est une question qui me turlupine depuis longtemps. A vrai dire, c’est surtout la production du coton qui m’avait alarmé. C’est l’une des agricultures les plus consommatrices d’eau, mais aussi une production extrêmement polluante. Seulement voilà, on a quand même bien besoin de ces petits bouts de matière pour se débarbouiller le visage après l’avoir tartiné de produits plus ou moins sains 😉

Du coup, après avoir été plutôt déçue par le marché des cotons écologiques (très souvent équitables, mais pas assez écologiques) j’ai décidé d’essayer les cotons lavables. Ça fonctionne sur le même système que les couches ou les serviettes lavables : ce sont des textiles, souvent bio, réutilisables et lavables.

J’ai donc profité d’un salon bio pour en acheter plusieurs sortes :

Ici il y a des 100% coton bio un peu brut (en bas à gauche), des 100% coton bio double face avec une pelucheuse et une douce (en bas à droite)  et des bi-matières (chanvre et coton bio) connu pour être plus solide que les pur coton (en haut).

D’abord, question esthétique je trouve que ces petits disques réutilisables sont extrêmement chou. Stockés dans un pot de la salle de bain ils n’enlaidissent pas du tout mon nécessaire beauté.

En plus ils sont aussi plus agréables à l’usage que les coton tissés. Plus doux, plus sensuels sur la peau, et ils restent doux et cotonneux même après plusieurs lavages .

Niveau efficacité de texture, je préfère les 100% coton au bi-matières, car ils accrochent mieux la matière et sont plus doux lorsqu’on les passe sur la peau. Là encore, ils n’ont rien à envier au coton tissé, on voit et on sent la saleté accrochée par le disque.

Que je passe le démaquillant directement sur le coton ou que je passe le coton après avoir mis le démaquillant sur le visage, je constate qu’en un seul coton (un coton et demi quand j’ai beaucoup maquillé) tout est parti. D’ailleurs j’utilise les double-faces en coton pour passer l’eau florale après le démaquillage (c’est tout doux ^^). Et je les utilise aussi pour récupérer le surplus des masques hydratants.

Une fois que le coton est sale, je le glisse dans un petit sac pour linge délicat que j’ajoute négligemment dans le tambour lorsque je lance une machine. Au sortir de la machine, les cotons sont propres (même s’ils ne sont plus aussi virginaux qu’au premier jour). Ça sèche super vite et, au final, je tiens largement ma semaine avec 10 cotons.

Pour celles que ça intéresse, j’ai acheté un lot de 12 coton au prix de 7 €uros sur un salon bio parisien, mais la commerçante les vend aussi sur son site : www.lulu-nature.com (qui diffuse aussi des couches et des serviettes lavables).

D’ailleurs, qu’on ne me dise pas que des cotons non jetables ça prend de la place parce que mon petit sachet à coton sale prend à peine 4 cm² dans la salle de bain.

C’était ça la réponse cachée dans la photo de la devinette de mardi: mon sachet à cotons sales :p

Bon, par contre, les disques en chanvre et coton je ne les apprécie pas trop sur le visage (trop rugueux en comparaison aux autres). Je leur ai donc trouvé une autre utilisation : le démaquillage des ongles !

Oui, avec du dissolvant ça marche, et ça passe aussi à la machine. Mais attention, même lorsqu’ils sont sales, on ne range pas les cotons ayant eu du dissolvant avec ceux pour le visage . Parce que  s’il parait logique que l’acétone s’évapore à l’air, je préfère ne pas prendre le risque.

Par contre, si mes vernis classiques s’en vont assez bien avec ces cotons, les vernis OPI sont dur à enlever, la faute à la structure tissée et presque lisse. Va falloir que j’essaie avec d’autre modèles…

Categories // Bio, Hygiéne, Test produit Tags // écologie, chanvre, coton, coton biologique, démaquillage, lavable, soin, visage

Le test de l’épilateur lumière flash Luméa par Philips

04.02.2010 by Mlle Gima //

Petit test exclusif aujourd’hui sur MCF. J’espère que vous apprécieriez l’effort parce que j’ai donné de ma personne là-dessus.

Ça fait la taille d’un sèche-cheveux, ça fait le bruit d’un sèche-cheveux, mais ce n’est pas un sèche cheveux !

Qu’est ce que c’est ?

L’épilateur Flash Luméa de Philips, premier épilateur privatif utilisant la lumière pulsée pour une épilation durable à domicile.

Oui madame, cette bestiole de 500 grammes, c’est un peu comme si le centre esthétique investissait votre salle de bain sans les rendez vous à prendre. Toutefois cette innovation à un prix : 500 €. Un budget considérable qu’il faut évidement mettre en balance avec le budget qu’on attribue annuellement aux séances d’épilation. Mais ça reste une somme rondelette qui demande de s’informer avant de sortir la carte bleue.

Ce qu’en dit la marque :

L’épilateur à lumière pulsée Philips Lumea envoie de légères impulsions lumineuses pour forcer les racines du poil à passer en phase de repos. Ces impulsions provoquent la chute du poil et bloquent la repousse. L’utilisation de Philips Lumea toutes les deux semaines vous laisse une peau parfaitement douce jour après jour.

Pour une utilisation à domicile

Philips Lumea utilise la technologie dite de « lumière intense pulsée » (IPL), dérivée de la technologie utilisée pour les épilations en instituts de beauté. Avec Philips Lumea, bénéficiez de cette technologie innovante à domicile pour une épilation durable.


Même sur peau et zones sensibles

Philips Lumea est doté de 5 intensités lumineuses pour vous assurer une épilation douce et efficace. Si l’épilateur à lumière pulsée Philips Lumea est utilisé correctement, l’épilation se fait tout en douceur et en toute sécurité, même sur peau et zones sensibles. La durée des séances et la fréquence de recharge varient en fonction de l’intensité lumineuse choisie et de la zone d’application.

NON adapté aux poils roux, gris, blond clair et aux peaux de type VI

Philips Lumea est efficace sur les poils (naturellement) blond foncé, châtains et bruns. Philips Lumea N’EST PAS adapté aux personnes dont les poils sont (naturellement) roux, gris ou blond clair. Philips Lumea N’EST PAS adapté aux peaux très foncées (type VI) :

Conçu en étroite collaboration avec des dermatologues de renom, Philips Lumea offre un traitement sûr, efficace et doux pour les aisselles, le maillot et les jambes


Ce que j’en dis :

 

Premièrement, j’avoue avoir été complètement bluffé par le format de cet appareil. Quand on me parlait lumière flash j’imaginais un truc encombrant, avec des câbles et tout. Mais là, la praticité est étonnante.

Pour rendre correctement l’impression, le fonctionnement et le bruit de l’engin je vous ai fait une vidéo rapide.

Je sais que la définition de l’image et le cadrage ne sont pas terribles, mais je suis mal équipée pour faire des vidéos (et puis j’ai fait ça à main levée en sortant de ma douche donc bref… je suis pas James Cameron).

Maintenant parlons de l’utilisation de l’engin.

D’abord, chose qui m’a beaucoup embêté, il faut se raser avant d’utiliser la bête. Après 3 ans d’épilation exclusive, j’avais l’impression de commettre un péché en approchant le rasoir de ma peau. Qui plus est, comme je voulais comparer les deux modes dépilatoires (Luméa et épilateur), j’ai utilisé le Luméa sur le coté gauche et l’épilateur sur le coté droit (quand je dit que je donne de ma personne !) ; bonjour l’effet glamour au bout d’une semaine.

Par respect des normes d’utilisation quant à la couleur des poils et la carnation de la peau, je n’ai utilisé le lumea que sur les aisselles et le maillot.

Au début j’ai eu quelque difficulté à trouver le réglage qu’il me fallait. J’ai la peau délicate et les doses 4/5 que me proposaient le mode d’emploi étaient trop fortes. Je ressentais une douleur (type brûlure rapide) lorsque je flashais. Du coup j’ai fait l’inverse, j’ai commencé par la dose 1 puis j’ai augmenté l’intensité jusqu’à ressentir de la douleur et de redescendre d’un cran.

C’est avec la dose 3 que je me suis bien sentie. Évidemment au bout de la séance (15 à 20 flash pour les aisselles) on commence à ressentir des échauffements sur la peau. Mais ce n’est ni vraiment de la douleur, ni vraiment agréable. Mieux vaut passer à une autre zone et revenir finir celle-ci plus tard.

J’ai aussi appliqué le traitement Luméa sur mon homme (c’est un vrai cobaye de l’esthétique ce chéri 😉 ). Parce que monsieur a une pilosité disgracieuse sur la base du cou et qu’il a la peau blanche et le poil bien noir. Commentaire de l’Homme : « niveau sensation c’est surprennant car il n’y a au début que des petits picotements puis ça commence à chauffer lors des flash. Ça fait pas mal comme lorsqu’on arrache les poils mais c’est désagréable ».

Je vous rassure, on s’habitue.

Un autre phénomène qui surprend lors du premier usage : l’odeur. Même si on a rasé auparavant il existe encore du poil sous la peau et lorsqu’on flashe cela provoque une drôle d’odeur de cochon grillé. En fait c’est normal, c’est la mélanine qui « brûle » (d’où l’interdiction d’usage pour les peaux foncées).

Et les résultats :

Vu qu’il s’agit d’un produit prêté je n’ai pas pu pousser le test sur la longueur. Le traitement minimal pour de bons résultats est de 3 mois à deux séances mensuelles. Personnellement je n’ai fait que trois séances.

Sur ce rythme je peux vous donner les résultats de mes 5 semaines de traitement, en comparant avec l’épilateur.

  • Niveau poil incarnés : c’est kif-kif avec un avantage pour l’épilation Rasage/Luméa
  • Niveau douceur de la peau : c’est kif-kif aussi
  • Niveau douleur : le Luméa remporte le match haut la main
  • Niveau efficacité : sur 3 séances, c’est évidement l’épilateur qui gagne puisque les poils rasés repoussent beaucoup plus rapidement que les poils épilés. Je peux vous assurer que je n’ai pas le même résultat que celui montré sur les photos de “ce qu’en dit la marque”. Pourtant… je dois admettre que le maillot présente effectivement une raréfaction des poils, et sur les aisselles les poils sont moins drus et moins pigmentés (mais pas moins nombreux). D’ailleurs le résultat sur l’aisselle n’a rien à voir avec le résultat que j’attendais avec l’usage du rasoir (je craignais des poils dédoublés, renforcés, etc)

Synthèse :

On aime :

  • C’est super rapide
  • Ce n’est pas douloureux du tout (quand on a appris à le régler)
  • Du moment où la carnation et la couleur des poils sont respectés, on peut utiliser l’épilateur sur toutes les partie pileuses (sur homme et sur femme !)
  • La sécurité : aucun flash aveuglant possible puisque tout l’applicateur doit être en contact avec une surface pour pouvoir « flasher »

On n’aime pas :

  • Le rasage avant emploi du Luméa oblige à ne pas interrompre le traitement avant au moins 3 mois, sinon on n’a fait que renforcer les racines au lieu de les affaiblir.
  • Le traitement doit commencer en hiver car entre deux traitements la pilosité est de retour (merci le rasage) et ne doit pas épiler en dehors des séances à date fixe. Parfois il faut redonner un coup de rasoir entre deux séances
  • Interdit aux peaux noires et foncées (danger sur la santé) et peu efficace sur les poils clairs ou les peaux mates

On n’arrive pas à trancher :

  • Le prix. Si on n’utilise que des rasoirs ou un épilateur maison, on ne fait pas de vraies économies. Mais si on va chez l’esthéticienne alors, on fait une très belle économie.
  • L’efficacité. Oui au bout de trois séances il y des effets qui se manifestent. Mais je ne peux pas m’engager quant à l’effet sur 6 séances, ni sur la durabilité totale du traitement, l’épilation flash est une méthode durable mais pas définitive…

Gagnez un épilateur Luméa: ça y est, enfin un bon plan pour obtenir le Luméa par cher grâce à un concours ici

 

 

Edit’ 2011 : Découvrez aussi le Luméa Précision (luméa nouvelle génération) sur cette article : Découvrez le nouveau luméa

Categories // Epilation, Produit prété, Test produit Tags // épilateur, épilation, épilation définitive, épilation durable, luméa, lumiére flash, philips

La déferlante mooncup

04.01.2010 by Mlle Gima //

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais ces temps-ci l’offre de coupelles menstruelles a explosé. Avant il n’y avait guère de choix : on commandait le seul modèle qui existait à l’étranger et puis voilà. Mais depuis deux ans on a vu certaines boutiques bio importer la mooncup originale (ou la diva cup) et la mettre à disposition des boutiques françaises. Et depuis l’hiver dernier j’ai reçu plusieurs présentations émanant de nouveaux fabricants. D’abord avec Femmecup (lien) et puis avec Lunacopine (lien). Et je ne parle pas des modèles en couleur qui se développent eux aussi.

Personnellement je reste toujours aussi frileuse à l’idée de l’utiliser. Je n’aime pas particulièrement l’idée d’y mettre les doigts trois fois par jour alors que je ne suis pas chez moi. D’ailleurs je n’aime pas avoir mes règles et je gère ma contraception en conséquence.

Toutefois je suis une fille très curieuse, et si on attise ma curiosité je finis toujours par passer par dessus mes inhibitions. J’ai donc demandé à voir la chose de plus près, et j’ai enquêté auprès des filles qui l’utilisent. Pour comprendre. Au final je vous présente l’une de ces coupes en image et je cède la parole à une fille désormais convaincue et pas avare en détails 😉

La chose :

Pour rester sur une optique simple  j’ai demandé une coupe classique, taille standard et sans aucune fioritures ;  ce fut la femme cup qui est arrivée à la maison (22 € ici)

L’objet parait toujours un peu gros quand on le voit pour la première fois. Il est souple mais ferme et reste plutôt simple à manipuler. C’est juste… intimidant !

Pour l’utiliser il faut d’abord la stériliser à l’eau bouillante, la laisser refroidir, puis l’introduire comme un tampon. Pour faciliter l’insertion il faut la plier sur elle même et elle se dépliera une fois introduite (il existe plusieurs façon de la plier qui vont du pliage en quatre à celui en corole). Elle reste en place à 3/4 centimètres de profondeur, et on peut la vider une à 3 fois par jour, selon l’abondance du flux. Pour la retirer on glisse les doigts dans le vagin et l’on tire le haut de la “languette”.

Pour la nettoyer lors de l’usage il suffit de l’essuyer ou de la rincer. La stérilisation n’est nécessaire qu’à la première utilisation du cycle.

Et comme rien ne vaut une bonne démonstration voici la présentation de la coupelle menstruelle en vidéo (un conseil coupez le son sinon ma musique et le bruit du zoom vont vous gonfler 😉 )

Le témoignage :

Quelques question à Anne-Cé (une lectrice) à propos de son utilisation de la coupelle menstruelle.

Quelle est ton histoire avec la coupelle menstruelle ?

J’ai découvert la mooncup via internet, sur des forums de discussion, mais ça ne m’avait pas interpelée plus que ça. Et puis un jour, mon frère (!!) me fait suivre un mail carrément prosélyte d’une de ses copines et quelques jours plus tard j’en trouve sur un stand dans une foire bio. Je tourne un peu autour et puis je me décide à l’acheter.

Depuis je l’ai utilisée pendant presque 3 ans, avant ma grossesse, et j’en ai été ravie.

Tu as choisi quelle coupe menstruelle du coup ? Tu n’as jamais pensé à changer de modèle ?

A l’époque je pense qu’il n’y avait pas autant de marques qu’aujourd’hui (ou en tout cas, elles n’étaient pas faciles à dénicher). Sur le stand, il y avait deux modèles : la mooncup et le keeper. J’ai opté pour la mooncup qui m’a bien convenu, donc je n’ai pas eu l’occasion d’en changer.
Après ma grossesse l’allaitement a retardé mon retour de couche donc je ne m’en suis pas encore resservi. Mais quand ce sera le cas, s’il s’avère que la taille ne convient plus et qu’il me faut en changer pour une plus grande je pense que j’essayerai un autre modèle. Par curiosité ! Et puis ce sera l’occasion d’en choisir une en couleur et fabriquée en France.

On ressent quoi les premières fois ?

La première fois où je l’ai mise, j’ai mis super longtemps à la retirer, parce que j’étais stressée. Et moins j’y arrivais plus je stressais (et vice versa) ! C’est vraiment le seul souci que j’ai eu et après quelques jours d’utilisation, j’ai trouvé mes marques.

Mais tu ne ressens rien quand tu l’introduit, et après (quand tu marches, si tu fait du sport) ?

En fait si on la sent c’est qu’elle est mal placée ! Ça m’est arrivé quelques fois (toujours les premiers temps) parceque je ne l’avais pas placée suffisamment profond, ou qu’elle était un peu descendue.
Pour le sport, mon expérience est relative : je ne fait pas de sport intensif. Je m’en suis servie au yoga et pour me baigner sans souci aucun.

Comment tu sais qu’il faut la vider ?

Quand elle déborde. Non, je blague ! Mais ça peut sans doute arriver si on a un flux très abondant, ce qui n’est pas mon cas. Même en ne la vidant au bout de 12 heures elle est loin d’être remplie.

Tu suis toujours les instructions quant à la stérilisation (à quel rythme) ?

Absolument pas ! Je l’ai “stérilisée” (je mets des guillemets car, dans l’absolu, ce n’est pas une stérilisation à proprement parler) les premiers temps et puis ensuite j’ai cessé de le faire. Je ne pense pas que ce soit indispensable. Je la lave à l’eau très chaude avec du savon de marseille.

Quand tu travailles en dehors de chez toi la journée, tu fais comment à mi journée ?

Ça dépend.
Soit j’ai un flux peu abondant, et je n’ai pas besoin de la vider (tu peux te permettre de la garder 12h d’affilée).
Sinon, au boulot (ou au resto, ou chez des gens) je la vide aux toilettes. Ensuite, s’il y a un lavabo dans les WC  je la lave sur place (ça c’est dans le meilleur des cas). Les WC handicapés sont bien pour ça.

Sinon, je l’essuie si nécessaire avec du PQ avant de la remettre. Le rinçage n’est pas du tout indispensable. Mais on peut aussi emmener une petite bouteille d’eau pour la rincer.

Tu conclues quoi de ton expérience “mooncup” au quotidien ?

Au final, je trouve que ça rend les règles beaucoup moins pénibles au quotidien : pas besoin de changer de protection en dehors de chez soi, pas d’inquiétude à avoir oublié le matos et surtout, surtout : quel confort !!
En plus, cerise sur le gâteau : l’investissement est vite rentabilisé et c’est écolo.

Ça m’a aussi permis d’être davantage à l’aise avec mon corps, ce que j’apprécie.

J’ajouterais que c’est l’argument écologique qui m’avait attirée au départ mais finalement c’est surtout le confort qui a été le plus grand changement pour moi !

Categories // Régles, Santé Tags // coupelle menstruelle, diva cup, femmecup, lunacopine, mooncup, régles, témoignage

[Rediff’] J’ai testé les serviettes hygiéniques écologiques

03.31.2010 by Mlle Gima //

En décembre 2008 j’ai écrit l’article ci dessous pour mon blog perso. Comme je vais vous parler prochainement de la mooncup et que j’ai reçu des mails à propos des protections écologique et jetable je me suis dit qu’une re-publication ici ne serait pas inutile.

[Article initial]

Voila un titre beau comme un tampon non ?

En ces temps de consciences écologiques qui se découvrent, les filles sont nombreuses à essayer et recommander la moon cup. Une espèce d’entonnoir/réservoir en latex à placer dans son dedans de soi-même et qui récupère les fluides corporels sans tacher les culottes. C’est réutilisable à vie, visiblement confortable, et ça ne nécessite qu’une vidange toutes les 4 heures.

Personnellement, si l’idée me dit bien, le principe me laisse plutôt gênée. Et pourtant ça fait plusieurs années que j’en entends parler. Mais rien à faire ; je n’arrive pas à passer le cap.

Parallèlement j’ai aussi entendu parler avec encouragement des serviettes lavables. Je lorgnais pas mal sur les couches lavables pour les bébés donc je me disais que l’idée n’était pas mal. Seulement je suis incapable de m’imaginer aller passer une journée au boulot avec une serviette à changer/conserver/laver.

Donc j’ai fini par essayé la voie médiane : la serviette hygiénique jetable mais écologique.

Celles ci ne sont pas blanchies au chlore (respect de l’eau), sont sans plastiques, en matières naturelles, avec du coton biologique, et entièrement biodégradables.

Et puis elles sont à peine 1,50 € plus chères que les classiques Always pleines de produits bizarres.

A l’usage par contre j’ai un peu déchanté. Déjà parce qu’il faut vraiment bien adapter le modèle à son flux (alors que je ne le fais jamais avec des serviettes classiques). Ensuite le maintien n’est pas optimum si vous êtes du genre à avoir la bougeotte.

Mais derrière ça, une fois que j’ai trouvé le bon modèle (avec rabat et modèle “super”) rien à redire. Ce n’est pas aussi optimum qu’avec une serviette classique, mais c’est amplement suffisant. En plus, en cas de périodes de flux à rallonge il n’y a aucun inconfort dermatologique !

Donc pour l’heure j’utilise cette méthode de transition. Je vais tenter de cumuler (à la maison) avec les serviettes lavables, mais j’avais besoin de me rassurer un poil avant le grand saut !

Categories // Régles, Santé, Test produit Tags // coton biologique, hygiène, hygiène intime, mooncup, régle, régles, serviette hygiènique, serviette lavable

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