C’est en regardant cet excellent montage que la question a resurgi… Les publicités pour cosmétiques peuvent-elles ne pas mentir ?
Quand j’emploie le mot “mentir”, je ne parle pas de tromper le consommateur pour lui nuire, mais “dire ce qui l’arrange”. Car, pour moi, les publicités cosmétiques ne mentent pas, elles “disent ce qu’elles veulent dire”.
Malgré des promesses chiffrées (en tour de taille, en durée d’efficacité, etc) on sait bien, au fond, que la vérité ne s’affiche pas souvent sur papier glacé. Les tests d’appréciation de consommatrices permettent de dire ce que l’on veut. Quant aux tests cliniques, ils sont déjà assez rares, mais il suffit parfois de tester le principe actif pour obtenir de jolis chiffres, alors qu’on utilisera qu’une partie infime du produit réellement testé…
Et c’est souvent ce qui me gêne dans le discours des responsables produits. Ils sont sincèrement convaincus, persuadés de la valeur des chiffres et de leurs résultats.
Pourtant, en face, je reste circonspecte… Il est si simple de s’accrocher à des chiffres pour affirmer que le produit marche. Mais ce résultat concernera-t-il l’utilisatrice lambda ou s’agira-t-il d’une fille sur mille ?
Je ne souhaite pas lancer une croisade anti-pub ou aligner certaines marques particulièrement connues pour ces pratiques, mais vous, qu’en pensez vous ?
Co-l1 dit
Je pense qu’il y a quand même du vrais pour la simple et bonne raison que les publicités ne peuvent pas mentir. Après ils détournent la vérité l’enjolive (surement) mais une chose est sur : les produits miracles n’existent pas !
De plus quand on veut vendre quelques chose il y a toujours des paillettes…
Malheureusement
Malicia dit
Il y a un coté communication bien sur, toujours. Au final, que ce soit pour des cosmétiques ou des pâtes, il n’y a jamais une transparence totale… parce que ça ne marche pas comme ça 😉
Je pense que pas mal de publicités utilisent des chiffres, des résultats d’étude qui n’ont pas vraiment de valeur mais après c’est à chacun d’essayer d’être critique, en vérifiant les informations etc…
Pour réponse à ta question, non, une publicité ne peut dire toute la vérité sur un produit… parce qu’elle en fait la promotion et que quand on se vend, on cache toujours une petite part de vérité.
So dit
Hello !
Quelques précisions de la démaquilleuse du marketing cosmétique :
Les tests cliniques ne sont pas si rares que ça mais en général, les marques (surtout les grosses) préfèrent comme tu le dis utiliser des % de satisfaction : par ex, 85% de satisfaction antirides (cad que 85% des volontaires ont estimé de manière totalement subjective qu’elles avaient un peu moins de rides) plutôt que -12% de rides (mesure par un appareil), car le 2ème est bien moins vendeur, même si c’est la réalité (et si c’est plus crédible, à mon avis).
Sinon, oui, les marques utilisent parfois les résultats de tests réalisés par les fournisseurs d’actifs sur tel ou tel actif, mais par contre elles sont obligées de mettre la même concentration que celle testée. Cela dit, ce n’est pas toujours possible de faire ce genre de raccourci, car l’efficacité dépend beaucoup de la galénique (gel, crème…) et des autres ingrédients, mais je pense que certains ne se gênent pas…
Anne-Lise dit
De toutes manières, vu les chiffres sur lesquels s’appuyent les tests, statistiquement, ça reste insuffisant pour être représentatif : hélas, on tombe “toutes” dans le panneau, plus ou moins !! qui n’a jamais acheté un produit juste parce qu’il a vu une pub prometteuse (crème amincissante, mascara milliards de cils 😉 etc… cela dit, c’est le rôle de la pub, séduire, coûte que coûte !
Silana dit
En même temps, pour être attractive, il faut vendre du rêve. Je pense toutefois qu’il y a toujours un fond de vérité sur le produit, après, il est vrai que les statistiques sont plus ou moins détournées. Il y a quand même des marques qui retouchent moins que les autres leurs visuels mais c’est rare.
Lily dit
tout à fait d’accord, les pubs pour les mascaras avec les Eva Longoria et Monica Belluci qui portent des faux cils, ça me fait sourire..mais y en a qui mordent à l’hameçon !
mme-beaute dit
si si ils mentent quand la pub vente un mascara et que la meuf porte des faux cils c’est du mensonge clair et net !
Le jour ou y’en a qui dit la vérité qu’on m’appelle !
Women x dit
@ Lily : tout à fait d’accord avec toi, c’est marrant, sa fait rêver !!
Mais sinon, oui, les publicités mensongères existent, pas la peine d’un décodeur pour le savoir, c’est tellement flagrant !!
Luna Part dit
la pub vend du rêve, pas de l’efficacité
donc à nous de savoir raison garder pour ne pas nous faire avoir à chaque fois 😉
(autrement dit : les promesses n’engagent que ceux qui y ont la faiblesse d’y croire)
Sublime dit
Attends tu es en train de me dire que Madonna n’a pas une peau de pêche dans la réalité ? NANNNNNN purée à quoi çà me sert ces pots de crèmes anti âge alors ? 🙂
christine dit
Il y a un publicitaire, Jacques ségala, qui a dit : “la pub sert à transformer des mensonges en vérité”. Je pense qu’il a raison;
Mais cela fait parfois du bien d’être naïf, çà réveille l’enfant qui sommeille en nous et à qui on racontait des contes à dormir debout 😉
Percy dit
C’est juste inévitable ! Il y aura toujours du photoshopage en pub simplement parce qu’il faut sublimer le produit. C’est peut-petre l’habitude mais tant que ça n’est pas excessif (passer d’une femme romde à une filiforme par exemple) ça ne me dérange pas/plus
marie dit
je vois régulièrement les retouches faites sur les “jolies filles” de la marque qui le vaut bien. on parle là d’une petite centaine de retouches pour une photo. comment voulez vous croire en ces publicités. On ne parle plus d’embellissement mais de chirurgie lourde parfois ! Idem pour les photos culinaires… surtout ne croyez jamais ce que l’on vous montre
Hélène dit
Mme Beauté a raison, pour ce qui concerne le mascara ;- )
TardisGirl dit
Etonnant la différence
Magalie dit
Là où cela m’ennuie, c’est que l’on nous vend – ou tout du moins on essaie – de nous vendre des produits en avançant des résultats probants au terme d’une période ridiculement courte. Or, ne nous voilons pas la face, quel que soit le produit de beauté dont il s’agisse, il ne sera efficace que sur le long terme.
Mais qui aujourd’hui souhaite s’engager ou se restreindre sur du long terme pour obtenir des résultats ? Peu de gens en réalité, à part les femmes qui sont lucides et qui ont des habitudes bien ancrées, les nouvelles cibles des publicitaires, les plus jeunes, cherchent des produits miracles qui n’existent pas. D’où la nécessité pour les publicitaires d’avancer des arguments erronés, que ce soit en termes de pourcentages de produits actifs, en termes de photos truquées ou en termes de résultats.
Donc, si les publicitaires veulent vendre, ils sont obligés de mentir sur au moins un aspect de leur produit. Bien sûr, cela n’engage que moi 😉
Dom dit
Il me semble que de toutes manières, l’efficacité de ces produits, quels qu’ils soient, même ceux en peau de zébu qui coûte celle de nos fesses, se limite aux couches supérieures de l’épiderme, en gros, une bonne hydratation et puis voilà.
Pour des effets tels que ceux montrés dans les pubs, par les stars qui persistent à nous prendre pour des jambons en affirmant que “botox ?? me ?? never” ou “surgery ?? me ?? Nooo !!” et en exposant leurs visages adolescents à 50 ans passés, pour ces effets là, je ne connais qu’une seule crème miracle, elle est produite par Adobe, et s’appelle Photoshop.
Célibataire et Stupéfiante dit
Je suis étudiante en marketing donc mon avis n’est pas forcément impartial, mais j’ai envie de dire, il faut bien vendre! Oui c’est peut-être nul comme argument, et je veux bien vous croire, seulement achèteriez-vous vraiment un produit vendu genre “Ouais, on a fait des études, mais on est pas sûr que ça marche”, ou un produit qui montre le visage d’une femme qui a réellement utilisé l’anti-rides (et rien d’autre, donc pas de Photoshop) avant/après? (on verrait même pas la différence à la télé)
Alors, on emploie les grands mots. Et ça marche, parce qu’après tout, le consommateur achète. Après, la plupart des gens sont pas débiles et savent bien qu’ils vont pas obtenir un visage photoshopé (au passage j’adore l’affiche que t’as mise), mais ils achètent quand même et puis ça marche quand même un petit peu. L’effet placebo joue beaucoup dans ces produits-là; le fait d’utiliser le même anti-rides que Madonna fait qu’on se sent plus belle, pas forcément qu’on le devient… seulement elle peut améliorer notre quotidien en nous donnant de la confiance en nous. Et ça, ça n’a pas de prix.