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Les préservatifs

03.03.2010 by Mlle Gima //

C’est quoi ?

On appelle préservatif les dispositifs « mécaniques » qui empêchent l’échange de fluide, qu’ils soient à mettre sur la femme ou l’homme. On parle de capote/condom lorsque l’enveloppe est à mettre sur le pénis, ou de préservatif féminin si il est à introduire dans le vagin de la femme

Prix : A partir d’un euro les trois préservatifs masculins et 1,60 € le préservatif féminin (ou 8,70 la boite de trois)

Pour qui ?

Le préservatif féminin n’a rencontré presque aucun succès, en partie à cause de son aspect « tue l’amour ».

Mais les préservatifs masculins sont extrêmement utilisés. Ils sont faciles à se procurer, il en existe de toutes les formes, de toutes les couleurs et de différentes compositions. On peut les acheter sans ordonnance et leurs tarifs sont attrayants.

Ils sont recommandés pour celles (et ceux) qui ne suivent aucune contraception par ailleurs.

Le préservatif est le seul mode de contraception qui protège aussi des maladies (et infections) sexuellement transmissibles.

Comment ?

Le préservatif masculin se pose sur le pénis en érection avant tout pénétration (pas de « c’est juste pour se chauffer »). Lors de l’éjaculation il recueille le sperme sans en laisser passer. L’homme doit ensuite se retirer de sa partenaire en le maintenant à la base (pour que rien ne sorte) puis le jeter.

Un préservatif ne se réutilise pas (même « lavé »).

Le préservatif féminin se pose par-dessus l’entrée du vagin (sur les petites lèvres) puis se déroule à l’intérieur du vagin (avant toute pénétration). Il est possible de le placer plusieurs heures avant le rapport

En principe tous les préservatifs sont désormais lubrifiés. Si ce n’est pas le cas, il est conseillé d’utiliser un lubrifiant (qui soit compatible avec les préservatifs) en complément.

Quels sont les risques ?

Mal utilisés, les préservatifs rencontrent 14 % d’échec, parce qu’un préservatif mal posé ou réutilisé peut craquer. Une contraception d’urgence est alors préconisée.

Attention, chez certaines personnes les préservatifs en latex ne sont pas supportés (allergie au latex).

Les témoignages :

Par Chibi, Christelle et Audrey

Comment avez vous découvert ce mode de contraception?

Chibi : Je pense que c’est le plus connu au final et le plus utilisé même si son usage est plus souvent la protection contre les MST.

Chris : quand j’étais jeune j’avais plusieurs partenaires donc c’était une protection contre les MST d’abord avant d’être vraiment un mode de contraception.

A : J’ai grandi avec la génération sida, prévention au collège/lycée 😉

Pourquoi l’avez-vous choisi (plutôt qu’un autre) ?

Chibi : Concrètement je réagis mal aux œstrogènes. J’ai essayé 2 pilules différentes très faiblement dosées à 18/19 ans (pour une régulation hormonale) mais je faisais de l’hypertension et des migraines avec.

Chris : j’ai commencé à prendre la pilule avec mon mari mais après avoir eu 2 enfants, j’ai remarqué que ma libido était plus forte sans hormone et que j’avais tendance à l’oublier. Nous avons donc opté pour le préservatif ne connaissant pas spécialement d’autres méthodes sans hormones.

A : C’est pratique. Par ailleurs, comme je ne suis pas en couple et que j’ai plusieurs partenaires, c’est le seul à me protéger d’éventuelles MST.

Avez-vous constaté des désagréments ?

Chibi : Forcément, mais plutôt d’un côté pratique : Le manque de spontanéité et de naturel., un sentiment de manque d’intimité et une contrainte pour le mec qui sent moins bien, même avec des préservatifs super fins

Chris : oui, plusieurs fois les préservatifs se sont craqués avec différentes marques mais toujours dans la même position. Résultat pour le dernier : un petit bébé à naître bientôt (dans notre cas ce n’est pas un désagrément mais je le précise quand même).

A : Moins de sensations et une tendance à la sécheresse vaginale au bout d’un moment.

L’utilisez vous conformément aux instructions de la notice?

Chibi et Chris : Oui !

A : Oui (même si il n’y a pas forcément retrait immédiat)…

Dernière question: Aviez vous essayé d’autres modes de contraception et pourquoi en avoir changé?

Chibi et Chris : oui, on l’a évoqué plus haut.

A : J’ai pris la pilule pendant 4 ans mais j’ai eut une baisse de la libido, et c’est plus contraignant et plus cher (ce n’était pas remboursé à l’époque, j’étais en micro dosée). Je me méfie aussi de ce cocktail d’hormone. Mais je compte essayer le stérilet.

L’implant contracéptif

03.03.2010 by Mlle Gima //

C’est quoi ?

C’est un bâtonnet souple de 4cm de long qui est inséré sous la peau pour diffuser une hormone progestative en continu pendant 3 ans.

Il n’existe en France qu’une seule marque d’implant (Implanon)

Prix : de 120 à 140 € pour trois ans (remboursable par la sécurité sociale).

Pour qui ?

L’implant s’est imposé pour celles qui oublient leur contraceptif.

Il est conseillé aussi à celles qui n’envisagent pas de grossesse avant longtemps et ne veulent pas avoir à penser à un contraceptif (cela inclut les femmes qui viennent d’avoir un enfant, même si elles allaitent).

Enfin, l’implant ne contenant pas d’estrogènes, il peut intéresser celles qui réagissent mal à cette hormone.

Comment ?

L’implant est mis en place, après une anesthésie locale, sous la peau du bras. C’est le médecin qui procède à l’insertion grâce à « la seringue » fournie dans le kit de l’implant. Un kit de « petite chirurgie » est parfois prescrit avec l’implant pour fournir au médecin tout le nécessaire à une petite incision ou au retrait de l’ancien implant.

L’implant est actif pendant trois ans, ou jusqu’au moment d’un retrait plus rapide. Il est indolore, invisible mais peut se localiser en passant les doigts sur la peau.

Il n’y a pas de risque d’oubli en dehors d’un oubli de changement après 3 ans.

C’est une contraception hormonale qui distribue en continu un progestatif (ça coupe l’ovulation, ça empêche la « nidification » et ça limite l’arrivée des spermatozoïdes).

Quels sont les risques ?

– Les femmes de forte corpulence doivent retirer l’implant avant les 3 ans (vers 2 ans et demi, voire 2 ans en cas d’obésité grave) car la dose d’hormone ne sera pas suffisante chez elles.

– L’insertion nécessite une petite chirurgie qui demande un médecin compétent et des conditions sanitaires adéquates pour éviter les risques de contamination, de cicatrices visibles, etc.

– C’est une contraception hormonale progestative, chez certaines personnes il y a des effets indésirables (saignements, règles irrégulières, prise de poids, maux de tête).

-Cette méthode peut être contre indiquée pour les femmes qui ont une maladie grave du foie, des antécédents d’accident sanguins, ou certaines formes de cancer. Il faut absolument vérifier avec un médecin que vous n’avez pas de contre-indications médicales.

Les témoignages :

Par Sarah et Fée Lait (http://www.thestagedoor.fr)

Comment as-tu découvert ce mode de contraception?

S : J’ai découvert dans un magazine je crois, puis j’en ai entendu parlé par bouche à oreille

FL : J’en ai entendu parler dans les médias

Pourquoi as tu choisi cette contraception plutôt qu’une autre ?

S : Parce qu’il n’y a pas le problème de l’oubli comme avec la pilule et qu’il pouvait supprimer les règles

FL : Il me fallait un mode de contraception qui soit compatible avec la cigarette et qui m’évite de prendre un cachet tous les jours

As-tu constaté des désagréments ?

S : J’ai des pertes de sang (très très peu mais souvent).

FL : J’ai fait une petite poussée acnéique quand au début. Obligée de passer par un dermato.

Mais c’est vivement déconseillé aux jeunes filles qui ont déjà eu une période acnéique (ce qui n’était pas mon cas)

As-tu essayé d’autre mode de contraception avant ?

S : La pilule oui, mais je l’oubliais tous les soirs. Les préservatifs je ne trouve pas ça confortable et l’abstinence mais vraiment c’est chiant à force!!!!

FL : J’ai commencé par la pilule que j’ai gardé 3 ans. Mais j’avais toujours peur d’oublier de la prendre (et comme on sait qu’un seul oubli peut parfois être « fatal »). L’implant m’a libéré de ce poids (et m’a aussi quasi supprimé les règles, ce qui est un avantage non négligeable ^^)

L’anneau vaginal

03.02.2010 by Mlle Gima //

C’est quoi ?

C’est un anneau transparent et souple qui se place dans le vagin pour diffuser des hormones pendant 3 semaines.

C’est une contraception mensuelle, corporelle et hormonale.

Prix : de 15 à 18 € l’anneau ou 40 € la boite de trois.

Pour qui ?

Avant tout pour celles qui ne veulent pas prendre la pilule (par peur de l’oubli) et celles qui veulent une contraception non contraignante. On y pense deux fois par mois (pour le mettre et l’enlever) et ce n’est pas « visible ».

C’est une contraception déconseillée à celles qui ne veulent pas « y » mettre les doigts.

Comment ?

L’anneau doit être plié en deux et déposé à l’intérieur du vagin. Cela en fait une contraception peu pratique pour les très jeunes filles mais le geste se maîtrise rapidement.

L’anneau reste en place pendant trois semaines puis on le retire pour une semaine sans anneau (et des règles) avant de mettre un nouvel anneau pour trois semaines.

On peut éventuellement retirer l’anneau de façon temporaire ou le « perdre » pendant moins de 3 heures, après quoi une protection seconde sera nécessaire pour éviter les risques.

C’est une contraception hormonale qui distribue en continu un estrogène et un progestatif (ça coupe l’ovulation, ça empêche la « nidification » et ça limite l’arrivée des spermatozoïdes).

Quels sont les risques ?

-C’est une contraception hormonale, chez certaines personnes il y a des effets indésirables (maux de tête, nausée, augmentation mammaire ou changement de poids).

-Cette méthode peut être contre indiquée pour les femmes qui ont accouché récemment, qui ont des problèmes sanguins, de diabète, etc. Il faut absolument vérifier avec un médecin que vous n’avez pas de contre-indications médicales.

-La prise de certains médicament réduis l’efficacité de cette contraception (le pharmacien/médecin et sensé vous demander votre contraception avant, mais mieux vos lire les notices)

Les témoignages :

Par Anankè (http://blog.anankoluthe.net/) et UneFille

Comment avez vous découvert ce mode de contraception?

A : Par le bouche à oreille, ensuite je me suis documentée sur Internet, j’en ai parlé à ma gynéco et elle m’a dit “oui c’est très bien, d’accord.”

UF : J’ai entendu parler des nouveaux modes de contraception (magazine je crois), j’en ai parlé à ma gynéco qui m’a prescrit ce système.

Pourquoi l’avez-vous choisi (plutôt qu’un autre) ?

A : J’ai mesuré les avantages : par rapport à la pilule pas d’oublis (ou alors faut vraiment le vouloir), par rapport à un implant la possibilité d’arrêter facilement n’importe quand, et pour ce qui concerne le patchs j’ai eu de mauvais retours (ça se décolle et ça fait un patch sur la peau quand on est en petite tenue).

UF : Je voulais tester un système moins contraignant que la pilule. Ma gynéco m’a proposé l’anneau plutôt que le patch et je trouve ça plus pratique. J’ai peu confiance en un patch, l’idée d’un produit “externe” me semble peu rassurante contrairement à une diffusion interne.

L’anneau semble logique car il diffuse directement les hormones dans le vagin. Et pour l’implant, j’avais peur des conséquences (pertes, règles irrégulières) et n’aimais pas l’idée de ne plus avoir de règles. Aujourd’hui je ne reviendrai pour rien au monde à la pilule ! Je plains mes copines obligées de se trimballer avec leur plaquette dans le sac, ou qui flippent à chaque oubli/crise de gastro/décalage horaire… !!

Avez-vous constaté des désagréments ?

A : Le prix parce que ça revient 15€ par mois minimum ! Sinon le passage de la pilule à l’anneau s’est fait sans aucun problème, aucune sensation particulière.

L’anneau se sent un peu pendant les rapports sexuels, mais on peut l’enlever si c’est gênant (3h max, en général ça suffit…)

Ah, et si on porte un anneau et des boules de geisha il faut faire attention en retirant les boules de ne pas perdre l’anneau en même temps. Mais c’est relativement rare. 😉

UF : Aucun notable, plutôt des avantages.

L’anneau se porte trois semaines et s’enlève pendant 1 semaine pour avoir ses règles. On peut cependant le garder 4 semaines et faire “sauter” ses règles. Pour ma part, si je fais sauter mes règles, le mois suivant je commence à avoir des pertes en milieu de cycle. C’est dû à la dose très légère de l’anneau, qui fait que dès que le taux se réduit mon corps réagit.

Un truc un peu bizarre aussi, mais il faut être à l’aise avec ça, c’est expliquer au mec avec qui on va coucher que “j’ai un truc en plastique dans le vagin, ne t’inquiète pas c’est comme ma pilule”. Mais aucune réaction négative ou plainte de la part de mes partenaires. Apparemment ça ne se sent pas (ou très rarement)

Par contre pour ce qui concerne le prix je suis “choquée” que certaines pilules soient remboursées et pas ce type de contraceptif. De même que ça m’étonne que certaines pharmacies vendent ce produit le double de ce que je paye (40€ la boite de trois à Paris et 29 € dan mon village d’origine en province).

L’utilisez vous conformément aux instructions de la notice?

UF : Pas vraiment. Je le porte un peu plus de trois semaines et l’enlève seulement 4 jours. Ma gynéco m’a conseillé de le faire pour laisser le taux d’hormones baisser “naturellement” (ce qui est déjà le cas avec l’anneau qui diffuse en continu mais de moins en moins fort). Ca limite la fatigue, le mal au ventre et la durée/intensité des règles. Que du plus !