Archives pour 2012

Objet de désir : la collection Thakoon de NARS

06.02.2012 by Mlle Gima //

Ça faisait longtemps que je n’avais pas craqué pour un produit sur un simple coup d’œil aux visuels. Mais avec la collection de vernis à ongles Thakoon de NARS, mon cœur a raté un battement !

Thakoon, c’est ce styliste au coup de crayon sobre et toujours efficace qui fut pendant un temps un co-brandeur chez Gap, après avoir été repéré par Vogue USA et surtout Anna la grande (rappelez vous, on le voit beaucoup dans September Issue 😉 )
Certains lui reprochent justement cette facilité dans ses créations et l’absence d’un parti pris plus osé mais je trouve, personnellement, que son coup de crayon s’enhardit petit à petit. Les lignes de ses collections prennent petit à petit plus de corps et assument des coupes toujours aussi belles mais dont les registres s’élargissent au fur et à mesure.

Mais cette critique de la facilité et de l’absence de parti pris chez Thakoon a pris un coup dans l’aile lorsqu’on voit la collection qu’a sorti NARS avec Thakoon :

Plus d’informations sur la collection Thakoon pour Nars : ici

C’est vif, assumé et délicieusement post-tendance. Car si le color-bloc est “so-2011”, l’adoption de couleurs vives non superposées est parfaitement à la mode cet été. Et moi je suis transportée d’envie devant ce nuancier ultra simpliste mais méchamment efficace.

S’il ne m’en faut adopter qu’un seul, honteusement… je ne saurais pas lequel désigner :
Anardana – Rose azalée
Ratin Jot – Violet orchidée
Amchoor – Jaune vif
Kutki – Bleu poudré
Koliary – Bleu cyan
Lal Mirchi – Rouge mandarin

Le plus dur dans cet “objet de désir”, c’est que la collection Thakoon n’est disponible que chez Sephora, le Bon Marché, le Printemps et sur www.narscosmetics.fr. Autant dire qu’il faut être sûre de son choix !

Personnellement, j’ai une faiblesse pour Anardana (le rose) et Ratin Jot (le violet) mais je me demande ce que peut donner le rouge mandarin (Lal Mirchi) et le bleu Cyan (Koliary)

Et vous ?

L’Occitane à l’amande : telle est prise qui croyait prendre !

06.01.2012 by Mlle Gima //

J’ai une relation plutôt ambivalente avec la marque l’Occitane ; parce que j’aime beaucoup ce qu’ils font, mais qu’il faut me pousser dans mes retranchements pour provoquer un achat chez eux. Les prix des produits étant assez élevés pour le temps qu’ils me durent…
Car le fond du problème avec l’Occitane, c’est que leurs textures m’invitent à la débauche d’utilisation de produits ! C’est souvent onctueux, parfumé et particulièrement attractif ; et là où je n’ai besoin d’en mettre qu’une noisette, je vais y mettre une noix… ou le bol complet de noisettes !

Et le parfait exemple, c’est la gamme à l’Amande avec ses produits “minceur”.

Crème allégée à l’amande – Raffermissante et amincissante – L’occitane – Prix : 38 €
Concentré de lait à l’amande – Raffermissant et lissant – L’Occitane – Prix : 22 €
Douche gommante à l’amande – Nettoyant et exfoliante – L’Occitane – Prix : 13 €

Il y a le concentré de lait aux vertus hydratantes mais surtout raffermissant et lissant qu’on pourrait manger à la cuillère tellement il est onctueux, gourmand et doux.
J’ai commencé à l’utiliser avant le printemps et je n’y allais vraiment pas avec le dos de la cuillère, si vous voyez ce que je veux dire. D’ailleurs, l’effet ne s’est pas fait attendre : la peau s’est gorgée d’eau et est devenue beaucoup plus douce et lisse.

Depuis quelques temps, alléchée par la promesse de raffermissement et d’amincissement, j’essaye la crème allégée à la place. Je ne peux dire avoir observé un effet minceur probant mais je dois dire que cette texture crème/sorbet est particulièrement agréable et fraiche sur la peau. En fin de journée, c’est même une pause gourmandise et fraîcheur bienvenue après la douche !

Mais c’est surtout la douche gommante (la nouveauté 2012 en édition limitée) qui a provoqué une véritable débauche de produit chez moi. J’en suis à mon troisième tube depuis le début de l’année et je ne m’en lasse pas !
D’abord parce que le bouchon qui s’entrouvre et se referme d’un tour de vis est ultra pratique, mais surtout parce que c’est une gelée extrêmement fine et agréable qui fond instantanément lorsqu’on la passe sur la peau et qui libère des particules de gommage extrêmement fines et douces.
Des éclats d’amande si fins qu’ils font toute la différence avec les autres scrubs aux particules naturelles.
D’ailleurs, mon homme l’a aussi adopté et me demande régulièrement d’arrêter de gaspiller en prenant 3 fois la quantité nécessaire.

Mais que voulez vous… ? Quand on aime, on ne compte pas !

La blogueuse est-elle une personne normale ?

05.30.2012 by Mlle Gima //

Comme vous avez pu le constater, je n’ai pas blogué depuis trois semaines. Et c’est tout à fait normal. Enfin presque…
Pendant ces trois semaines, je me suis volontairement interdit de bloguer pour tenir un pari et surtout tenter une expérience : j’ai essayé de vivre dans la peau d’une non-blogueuse.

Car voilà, ça va faire 10 ans que je blogue.
Ma pratique du blogging a beaucoup évoluée et changée depuis les débuts, et ça ne fait que 5 ans je suis une true-serial-blogueuse 😉
J’ai tellement intégré mes blogs dans ma vie de tous les jours que je me demande parfois comment font les autres.
Tout ce temps que j’occupe par les blogs, qu’en font-ils ?

Car dans la semaine d’une MlleGima, il y a plusieurs vies à la fois (et je ne suis pas la seule blogueuse dans ce cas là).
J’ai déjà un emploi qui me prend 9 heures par jour.
J’ai aussi ma vie personnelle et notamment de gros travaux immobiliers qui me mangent tous mes weekends.
Et avec ça, j’ai aussi “le blog”.

Derrière ces deux petits mots se cachent une réalité beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. Car derrière “le blog”, il faut bien comprendre que se cachent 2 à 3 présentations presse par semaine, 5 à 6 heures de rédaction entre brouillons et textes définitifs, les photos à réaliser et à traiter et, évidemment, les tests des produits !

D’ailleurs vous comprendrez à l’énumération de ces “tâches” qu’il est assez désagréable d’entendre dire “t’as trop de la chance de recevoir tout ces produits” alors qu’il n’est pas vraiment question de “chance” mais surtout de travail, de temps, d’entêtement et essentiellement de passion !

Illustration de la brillante Pulupulu,
tirée de l’excellent article “Etre blogueuse mode influente et travailler dans une PME” de Carine Rouzic pour Save My Brain

Or voilà que pendant 3 semaines, j’ai dû réfréner tous mes réflexes de blogueuse. ^^
Pas de “tiens, il faudrait que j’en fasse un article“. Pas de “Je rentre pas trop tard, j’ai plusieurs articles à écrire ce soir“. Et encore moins de “faut que je me connecte pour mettre en ligne l’article et suivre les commentaires“.
Pendant trois semaines, je ne me suis autorisé qu’une seule partie du “métier” de blogueuse : les présentations presse et les évènements de blogueuses.
Parce que je ne pouvais pas non plus prendre trop de retard…

Or, le constat est clair : c’est une tout autre vie !
Je n’ai jamais eu autant de temps libre pour m’occuper de ma vie de tous les jours et surtout, pour “ne rien faire”.
J’ai revu pas mal de copines, j’ai fait des couses en long en large et en travers, j”ai mis à jour toutes mes paperasses en retard, j’ai pas mal cuisiné, beaucoup bricolé, lu 4-5 bouquins et… me suis presque ennuyée !
Car si je dois tirer un diagnostic de cette expérience (pas désagréable en soit), c’est que la pratique du blogging est nourrie deux deux choses :

– l’hyper-curiosité, et l’envie constante de partager et raconter (je suis ne pas Miss “blablabla” pour rien ^^)

– l’hyperactivité, c’est d’ailleurs cette hyperactivité qui me semble être le point commun avec pas mal d’autre blogueuses. Notamment celles qui conjuguent vie professionnelle/vie personnelle/vie de blogueuse.

Car il faut quand même une grosse dose d’énergie pour arriver à nourrir un quotidien de salariée (au contraire du freelance qui est beaucoup plus flexible), une vie privée assumée (voire souvent familiale), et tout le travail et la passion que suggère la pratique du blogging.

Personnellement, j’ai trouvé que cela faisait du bien de faire une pause.
Parce qu’il est agréable de s’affranchir du poids des publications et des mises à jour. C’est aussi agréable de pouvoir s’oxygéner le cerveau en dehors du rythme boulot/famille/blogging.
Mais une fois qu’on a pris goût à ce bouillonnement constant, il est aussi extrêmement difficile de s’en passer.
Et si j’ai apprécié de prendre trois semaines “dans la peau d’une autre”, j’ai le clavier qui me démange devant tous les articles que j’ai dû réfréner pendant ce temps.