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Les gels douches sont ils dangereux pour la santé ?

04.17.2014 by Mlle Gima //

Si vous regardiez France 5 lundi dernier vous avez peut-être vu un reportage particulièrement intéressant sur les gels douche :
Comment ils sont fabriqués, que contiennent-ils, que signifient les allégations et propos qui figurent sur les étiquettes, etc… En somme, il s’agit d’une enquête qui veut ouvrir les yeux des consommateurs et dévoiler au grand jour “ce-qu’on-nous-cache” 😉

Gel douche, peaux sensibles s'abstenir

Je dois dire que j’ai particulièrement apprécié le montage et la qualité de la narration. C’était bien écrit, bien monté, et l’on prenait vraiment plaisir à suivre les propos et les interviews de la journaliste.
Pourtant, d’habitude je n’aime pas ce type de documentaire à charge, car ils existent surtout pour faire du bruit et outrer le bon peuple à qui la presse se doit d’ouvrir les yeux.
Ce reportage-ci à eut le mérite d’être beaucoup moins grossier et “presque” moins subjectif. 😉

C’est d’ailleurs ce qui m’a donné envie d’écrire ce petit article.

Je vous invite ainsi à voir l’émission ici (si vous ne l’avez pas déjà vue), puis à lire ce qui suit 😉

Pour les copines suisses et belges (chez qui le replay est bridé) sachez que le reportage est dispo sur Youtube en recherchant “GEL DOUCHE, PEAUX SENSIBLES S’ABSTENIR” 😛

 

Ce que j’ai aimé :

1- Depuis le temps que j’explique que “testé ophtalmologiquement” et “testé dermatologiquement” ne veulent rien dire, je suis assez ravie de voir expliqué  hypoallergénique ne veut pas dire grand chose 😉
Tout comme le “spécial peau sensible” sur des produits qui contiennent de l’alcool 😉

2- Je suis aussi RA-VIE d’entendre une émission de ce genre dire que les parabens : ce n’est pas si mal !
Personnellement je suis ne suis pas une anti parabens (bien au contraire) ; ils ont été bien vite diabolisé et je me méfie des marques qui les ont remplacé (dans l’urgence ou non) par des huiles essentielles, les phénoxyéthanol ou , pire, les isothiazolinones.
En tant que peau sensible j’ai déjà réagi à des gels douche de grande surface (avec des parfums forts)… mais aussi des  gels douche “sans” (qui contenait des huiles essentielles allergisantes!).
Comme quoi, c’est à chacun de se méfier et de ne pas d’avaler tout cru la vérité assénée par un camp ou l’autre 😉

3- Je suis par ailleurs assez contente d’avoir vu cette séance avec la dermatologue qui surjouait l’indignation devant certaines formulations … avant de changer de discours quand elle a vu qu’il y avait des marques pour lesquelles elle est consultante. ^^

 

Ce que je n’ai pas aimé :

[Lire plus…]

Categories // Bain & Douche, Films et documentaires Tags // Emeline Ménage, france 5, gel douche, Liza Fanjeaux, PEAUX SENSIBLES S'ABSTENIR, reportage, santé

Documentaire chanel n°5 : “N°5 un parfum d’éternité”

11.15.2011 by Mlle Gima //

Aujourd’hui, sujet de choix, je voudrais vous parler du parfum légendaire : Chanel n°5 !
Choisi par Gabrielle Chanel au hasard d’une sélection de fragrance qu’on lui présentait à sa demande, l’échantillon n°5 devint en 1941 le parfum “n°5 de Chanel”. Et ainsi, d’un simple coup de cÅ“ur, Gabrielle Chanel créa un parfum qui devient, par quelques bons mots dits par les bonnes personnes, le parfum mythique qu’on le connait aujourd’hui.

Or, à l’occasion des 50 ans de ce jus, il aurait été dommage de ne pas attirer nos regards sur l’aventure de ce parfum qui est, en lui même, une révolution de style, de nom et… de marketing !
Car si le n°5 est encore le numéro 1 des ventes, c’est qu’il est à la croisée de plusieurs révolutions…

Après le nom et la personnalité de Gabrielle Chanel, ce sont les stars et le bon sens de la maison Chanel qui ont su faire le succès de ce parfum. Il a su très légèrement évoluer pour rester fidèle à lui-même mais être toujours apprécié malgré les modes et les tendances qu’il a traversé.

Pour fêter son anniversaire, la chaine de télévision Styla s’est fait ouvrir les porte de l’institution Chanel pour composer un documentaire hommage qui dévoile aussi bien l’histoire que l’identité de ce parfum mythique.

J’ai eu la chance de pouvoir voir ce documentaire en avance et en voici ma critique… détaillée.
Car tout le monde n’a pas la télé, ou cette chaine payante, j’ai donc voulu en dire le maximum, sans gâcher la surprise à celles qui pourront le voir en première diffusion le 26 novembre (ou lors d’une de ses multiples rediffusions) !

Bande annonce du documentaire :

 

N°5, un parfum d’éternité

 

 

Synopsis du documentaire :

N°5 de Chanel, un parfum mythique auquel les années n’ont rien enlevé à sa troublante séduction. Phénomène unique dans l’histoire de la parfumerie, cette fragrance continue, génération après génération, à séduire les femmes comme les hommes. Elisabeth de Feydau, Jean-Paul Goude, Jean-Pierre Jeunet, Audrey Tautou, Carole Bouquet… reviennent sur l’histoire de ce mythe.
52 minutes

Plus d’informations sur la présentation du documentaire

Ce que j’en ai pensé :

S’il y a une chose qui m’a frappé en regardant ce documentaire, ce sont les petites histoires, les petits détails, et finalement le contexte de naissance de ce parfum et du succès qu’il a connu. Car le n°5 n’est pas juste un parfum, c’est l’incarnation d’un changement pour les femmes et la signature de Mlle Chanel. A écouter le narrateur et les personnalité interviewées, n°5 n’est pas un parfum : c’est un acte d’engagement dans l’histoire des femmes…
Par ailleurs, on pourrait regretter ce parti pris extrêmement fort, qui laisse une part de parole finalement trop importante à l’attachée de presse de Chanel dans cette première partie du documentaire. Mais… c’est toujours agréable d’être bercé au sein du mythe 😉

La seconde partie du documentaire, sur le coté olfactif et mémoriel du parfum, est assez intéressante.
On y aborde, avec des étudiants en parfumerie, l’identité propre du parfum et sa composition. Leur propos est touchant puisqu’ils confient tous que le parfum ne leur plait pas, mais que c’est son image qui fascine et fait vendre. Car se parfumer au numéro 5, c’est un rituel de féminité !
Et pour celles qui ne connaissent pas l’univers de création d’un parfum, c’est aussi une partie du documentaire très instructive car les nez (ceux qui créent les parfums) sont interviewés et parlent de l’histoire de ce métier, et des spécificités de la composition.
On apprend à cette occasion que la formule originelle du n°5 n’existe plus ! Car certains ingrédients n’existent plus ! Les laboratoires de parfum de chez Chanel ont du faire évoluer la formule pour que le parfum continue à sentir la même chose !

J”ai beaucoup apprécié la troisième partie, lorsqu’on parle du lien entre Maryline Monroe et le n°5. Une histoire d’amour qui a projeté ce parfum du statut de produit culte à celui de parfum légendaire !
Car la phrase culte, absolument spontanée de Maryline Monroe “qu’est ce que vous portez pour dormir ? Je ne porte rien d’autre que quelques gouttes du n°5″ assurera le succès de ce parfum aux États Unis.
Et le glamour des stars qui deviendront égérie de ce parfum partout dans le monde devra beaucoup, aussi, à cette association entre Maryline et Chanel.

Mais la partie la plus jubilatoire du documentaire est sans conteste celle où l’on traite des films publicitaires !
C’est extraordinaire de découvrir l’envers du décor et les libertés artistiques dont a jouit la crème des réalisateurs choisis pour tourner les films publicitaires du n°5.
Ce ne sont pas des publicités mais des courts-métrages !
Nous ouvrir les portes de ces tournages et interviewer réalisateurs et acteurs était une très bonne idée.

En conclusion :

J’ai beaucoup apprécié le documentaire car, même si on connait l’histoire dans ses grands lignes, c’est très agréable de se l’écouter conter et de découvrir les petits détails qui pourraient nous manquer. Et quelle stupeur lorsqu’on découvre que le cachet de cire siglé CC (qui décore le flacon) est posé à la main dans l’usine de fabrication  !

Toutefois, je regrette un peu que le reportage manque d’objectivité. Car ce documentaire n’est pas tant un document d’histoire qu’une ode à ce produit culte. Et il y a deux trois fois où c’est à la fois lassant et frustrant.
Comme lorsqu’on nous dit que le prix exorbitant du flacon est dû au prix de l’absolu de jasmin qui le compose… Oui, cet ingrédient est beau, rare et cher, mais le prix de vente d’un produit de luxe tient avant tout au nom qui l’orne et aux énormes campagnes marketing qui l’entourent ! C’est ce petit manque d’objectivité qui me fait finalement baisser la note, malgré le plaisir éprouvé à regarder ce documentaire.

 

La note :

3,5 / 5

Categories // Films et documentaires, Parfums Tags // 50 ans, chanel, gabrielle chanel, Maryline Monroe, n°5, parfum, styla

Des toiles en beauté (+concours)

01.07.2011 by Mlle Gima //

Profitons du temps exécrable de ces prochains jours pour nous réfugier dans les salles de cinéma. Pourquoi? Parce qu’il y a actuellement deux films dont l’esthétisme et les critères de beauté me paraissent suffisant pour justifier votre présence en salle.

D’abord, il y a le très glamour et féminin : Burlesque.

Il est en salle depuis un certains temps et je pense que vous êtes déjà nombreuses à être allez le voir. On y retrouve le monde du cabaret et des artistes burlesques tel que l’Amérique les rêve. Mais surtout, on y plonge dans l’univers des paillettes et des faux cils. L’esthétique burlesque étant actuellement très populaire , je ne doute pas qu’il vous fasse rêver autant que moi.

Synopsis :

Ali (Christina Aguilera) est une jeune femme vivant dans une petite ville, mais qui a une puissante voix. Elle choisit de quitter la misère et de repousser un avenir incertain en se rendant à Los Angeles afin de tenter de réaliser ses rêves. Aboutissant par hasard au Burlesque Lounge, un théâtre majestueux éprouvant de sérieuses difficultés et offrant une revue musicale inspirée, Ali décroche un emploi de serveuse pour les soirées cocktail grâce à Tess (Cher), la propriétaire du club et vedette principale du spectacle. En voyant les costumes extravagants et les mouvements osés présentés au Burlesque, la jeune ingénue fait le vœu de jouer un jour dans cet endroit.

Peu de temps après son arrivée, Ali développe une amitié avec une danseuse du spectacle (Julianne Hough), mais se découvre une ennemie – une artiste jalouse (Kristen Bell) – et s’attire l’affection d’un barman aussi musicien prénommé Jack (Cam Gigandef). Avec l’aide d’un hôte androgyne (Alan Cumming) et d’un régisseur à l’esprit vif (Stanley Tucci), Ali se rend du bar à la scène. Sa voix spectaculaire permet au Burlesque Lounge de retrouver sa gloire d’antan, avant qu’un homme d’affaires charismatique (Eric Dane) vienne toutefois faire une proposition alléchante…

Sorti en salle depuis le 22 décembre 2010 – Durée : 1h40

Un film de Steven Antin avec : Christina Aguilera, Cher, …

Ensuite, il y a un film plus étrange qui répond pourtant à un visage de la beauté féminine  : Gigola.

Ce film est tiré d’un roman qui a été censuré pour érotisme  lors de sa parution en 1972. Aujourd’hui, il est porté à l’écran par Laure Charpentier qui met ainsi en lumière l’univers parisien des garçonnes de  1960. On retrouve le monde de la nuit parisienne, les cabarets et les femmes en smoking. Mais si la narration suit pas à pas une jeune femme homosexuelle qui décide de bruler la chandelle par les deux bouts, c’est avant tout sur l’esthétique des garçonnes que je veux attirer votre attention. Des femmes qui s’émancipent et se coupent les cheveux en réclament le droit d’être comme elles le souhaitent. Certaines portent des jupes courtes et d’autres des vêtements d’homme. Pourtant, elles ne perdent pas de leur féminité. C’est une autre forme de beauté à laquelle j’ai envie de vous convier.

Synopsis :

Nous sommes à Paris en 1960.
George, une jeune collégienne homosexuelle de 15 ans, tombe follement amoureuse d’un de ses professeurs, Sybil, 40 ans. Toutes deux vivront une liaison à la fois secrète et passionnée qui durera trois ans. Après le suicide de Sybil, George 19 ans, décide de ne plus jamais aimer personne et de brûler sa jeunesse aux réverbères d’une nuit sans aurore.

George devient GIGOLA, une sorte de gigolo pour dames.
Elle s’habille en homme, ne sort que la nuit, traite avec les souteneurs, se fait entretenir par des femmes riches et des prostituées, et fréquente quotidiennement les lieux nocturnes homosexuels de Paris.
Elle arbore avec bonheur smoking, canne à pommeau en forme de serpent, et cravates à la Modigliani.
Ce film est tiré d’un roman dérangeant et provoquant qui a été censuré lors de sa parution en février 1972 pour ses scènes érotiques. 30 ans de censure et beaucoup d’incompréhension et de jugements à l’emporte-pièce…

Date de sortie : 19 janvier 2011. – Durée 1h42

Un film de Laure Charpentier,  avec : Lou Doillon, Marie Kremer, Marisa Paredes, …

Et pour vous faire découvrir le monde de Gigola, j’ai des places de cinéma à vous faire gagner.

Concours :

J’ai une invitation pour 2 personnes pour l’avant-première du film qui aura lieu le 10 janvier à 20h30 au Gaumont Opéra Paris, en présence de Denise Petitdidier, Laure Charpentier, Lou Doillon, Rossy de Palma, Eduardo Noriega, Marie Kremer et Thierry Lhermite.

Si vous êtes disponible ce jour là et que vous souhaitez gagner ces deux places, laissez moi en commentaire en me disant pourquoi vous aimeriez découvrir “Gigola”. J’annonce demain matin la gagnante.

Categories // Films et documentaires

Formol : le parfum pour gens bien

11.05.2010 by Mlle Gima //

C’est la fin de semaine, profitons-en pour se détendre avec une petite vidéo.

Du glamour et du bon goût évidement. N’est-ce pas là ce que défini les deux garçons du “petit écho malade“* ?

Une vraie perle ce site ! Si vous ne connaissez pas, n’oubliez pas de vous inscrire à leurs actualités. Ils sont créatifs et généreux dans leur production.

Mais surtout, ils savent manier le génie et l’humour, avec une touche de délire qui fait de leur blog une vraie perle rococo.

Bref : démonstration aujourd’hui avec leur très belle interprétation de la publicité Dior avec Jude Law :

Formol from Lorenzo Papace on Vimeo.

*non, vous êtes sûre ?

Categories // Films et documentaires, Parfums Tags // dior, jude law, petit echo malade, publicité

L’avis des gagnantes sur September Issue

09.18.2009 by Mlle Gima //

Choses promises choses dues, voici les avis de celles qui ont pu assister à la projection privée de Septembrer Issue le 11 septembre dernier.

Hélène :

J’ai adoré The September Issue!

Pourquoi? Parce que je suis une fille qui adore la mode, passionnée par le graphisme et le shopping?!

Raccourci un peu facile…

J’avais dit à mon copain “je te conseille de ne pas venir, c’est un film pour un public feminin…”

Erreur ! C’est un excellent documentaire, bien construit, pleins de rebondissements et d’humour. Pas besoin d’être une fashion victime, Kate Moss ou Karl Lagarfeld pour apprécier ce film!

Vous l’avez compris, ce documentaire cible un large public. Il apporte un regard nouveau sur un monde dont on ne connait presque rien : le monde de la mode.

On se laisse complétement porter par ces professionnels passionnés. On VIT ces quelques mois avant la sortie du prochain numéro de Vogue.On entre dans leur monde, que dis-je leur religion!

“La mode est une religion, en voici la bible”.

Fressine (http://www.fressine.com ):

Etant une consommatrice régulière de magazines de mode, notamment notre Vogue frenchy, j’ai bien évidemment trouvé ça très intéressant de voir l’envers du décor réel et non une énième version romancée et/ou caricaturale.

Alors lorsque je dis qu’Anna Wintour est sympa c’est surtout comparé à l’image qu’elle véhicule par son attitude froide et fermée en public mais pas sympa au point de se payer de bonnes tranches de rires avec elle avec claques dans le dos à la clef car elle reste tout de même assez distante dans l’ensemble.

Dans ce film, elle paraît surtout très pro, concentrée sur le but à atteindre, ne s’embarassant pas d’affects inutiles qui lui feraient peut-être perdre du temps dans la conduite de son business (et pas du tout comme une bitch sans coeur, impitoyable et sans pitié qui prendrait un malin plaisir à écraser les autres juste parce qu’elle en a le pouvoir).Ce qui m’épate tout de même, c’est qu’une femme si au fait des dernières tendances et “faisant la mode” à sa façon par le biais de son magazine soit aussi mal fagotée.

[…]

En conclusion, j’ai trouvé ce film très intéressant et drôle, alors n’hésite pas à aller le voir dès sa sortie mercredi car l’entrée sera toujours  à 4 euros ce jour-là à l’occasion de la Rentrée du cinéma qui a commencé hier.

Valvec (http://www.lesyeuxenmirettes.fr)

Sur le chemin de la projection de the September Issue en avant première, vendredi dernier, un temps, je me suis demandé ce que j’allais y faire… Il faut dire que la mode et moi, parfois ça fait deux, songer que je n’ai même pas un seul collant de couleur au grand désespoir de Camille (Fashion Gazette)…

Mais j’avais tort. Cet excellent reportage m’a happée, du début à la fin…
J’ai été absolument fascinée par ce personnage d’Anna Wintour, tellement abject qu’il en deviendrait presque attachant…Au delà de ce portrait unique, ce que je retiendrai du film, c’est qu’il démontre (ironie suprême) que le magazine repose finalement largement sur le talent hors pair de Grace Coddington, directrice de la création, ancien mannequin trop souvent maltraitée par notre diablesse et qui n’a pourtant pas son pareil pour raconter des histoires de mode magnifiques de créativité et de beauté.

Donc sincèrement, adeptes de mode et de magazines féminins ou pas, il faut courir voir ce film

Plastie (http://www.plastieetcie.com/blog/):

De Anna Wintour, je connaissais surtout la caricature qui a inspiré Le Diable s’habille en Prada. Meryl Streep y jouait les beautés froides méprisantes alors que dans le documentaire (au sujet duquel AW n’a réclamé aucune coupe) je l’ai presque trouvée “sympa”. Voire funky. Elle a un humour bien à elle, mais de l’humour quand même. Cinglante certes, mais peut-être juste ultra professionnelle ? Soyons clair, j’ai trouvé la réalité immensément éloignée de la fiction et, si le documentaire ne m’a pourtant pas vraiment passionnée, c’est uniquement car l’univers de la mode n’est pas à proprement parler mon crédo. Qui plus est, les sempiternelles robes à fleurs de Anna Wintour m’ont interpelée, façon “comment peut-on être LA prêtresse de la mode et avoir de tels goûts de ch… ?“. Et je n’ai (hélas) pas trouvé de réponse !

The September Issue, c’est donc LE documentaire du monde de la Mode et de ses extravagantes frasques (j’vous parle même pas du business que ça représente, tout ça me dépasse) que la fille de Anna Wintour, qui vraisemblablement ne marchera pas dans les pas de sa moman, résume ainsi “La mode, c’est pas vraiment la vie“. Alors même si je n’ai pas accroché à la thématique, j’ai trouvé ce film infiniment bien réalisé : c’est vivant, rythmé et on n’voit pas le temps passer, bref c’est BON. A voir, parce que jusqu’à demain le cinoche fait sa rentrée, avec un tarif unique de 4€ pour tous les films et toutes les séances !

PinkLady (http://shesapinklady.hautetfort.com/)

[…] ce que je retiens avant tout de ce film, ce n’est pas Anna Wintour finalement (produit d’appel logique) mais la directrice artistique, Grace Coddington. Cette femme est juste géniale. En fait, Anna et elle sont arrivées le même jour chez Vogue et elles sont un peu un yin et un yang. Grace est très positive et laudative, enthousiaste et il faut avouer que nombre de ses clichés étaient magnifiques, même ceux rejetés par Anna. Car au fond, tout ce numéro de septembre est le résultat des confrontations entre Grace et Anna. Et c’est là tout le sel de ce reportage finalement car Grace est la seule à réellement imposer ses vues à Anna.

Pour le reste, on retiendra en vrac : Sienna Miller a des cheveux ternes (moches, quoi), un haut employé de Vogue joue (mal) au tennis avec une serviette Vuitton sur les épaules[…]. Et Jean-Paul Gaulthier parle atrocement mal l’anglais

Alors, je vous le conseille ? Oui si vous vous intéressez au monde de la mode, à la confection d’un magazine, éventuellement à la photographie. Par contre, si vous n’y allez que pour Anna Wintour ou pour revivre un Diable s’habille à Prada, non.

Marie (http://chroniqueblonde.blogspot.com)

J’ai beaucoup apprécié ce documentaire car on y découvre une Anna Wintour sous deux aspects : une Anna Wintour telle qu’on veut bien l’imaginer (imbuvable entre autre) et une Anna Wintour qui a de l’humour (ses réponses faites aux journalistes sont vraiment marrantes “Il y a toujours moyen de porter de la fourrure. Moi, je me la mets sur le dos”) et du coeur (les mots qu’elle a, à la fin, pour Grace Coddington son bras droit ou encore lorsqu’elle parle de son père), aspect de sa personnalité que je ne soupçonnais pas. Malgré son air dur, glacial et antipathique j’aime le caractère de cette femme de fer qu’est Anna Wintour, une femme qui prend des décisions sans ciller
[…]
Toutefois, ce qui m’a gêné c’est qu’on sent Grace Coddington comme frustrée, beaucoup de ses magnifiques photos se voient refusées une par une par Anna Wintour qui admet tout de même que “personne mieux qu’elle ne peut visualiser une image, comprendre vers où va la mode” et admet que “Grace est un génie”.

Eloise (http://paristempslibre.blogspot.com) :

Un regard grisant sur la création du magazine Vogue américain de septembre 2007 !

Nous partageons une tranche de la vie d’ Anna Wintour, rédactrice en chef du Vogue américain et de sa proche collaboratrice Grace Coddington. Deux portraits de femmes au profil opposé sont dévoilés dans ce film: l’une, Anna, froide et implacable, et l’autre, Grace, douce et humaniste.
L’envers du décors de la mode est exposé. Les jeunes stylistes peinent à décrocher un contrat. Quant aux stylistes de renom, ils craignent un revers de médaille ou s’avilissent sous le joug d’Anna… En arrière-plan se dessine la version glamour et pailleté de la mode !

Joanna (http://johannapiou.blogspot.com/):

[…]Dans ce documentaire, on découvre les coulisses de l’élaboration du numéro de septembre 2007 de Vogue mais surtout la confrontation de deux femmes, Anna Wintour et Grace Coddington (directrice de création). Comme dans tout film, il y a une “méchante” (intraitable et cynique) et une “gentille” (souriante et pasionnée). Aucun mot gentil entre les deux, juste le strict minimum du professionnalisme, Anna traite son bras droit Grace comme un vulgaire employé. Tout les sépare mais c’est ce qui fait leur complémentarité. Vogue ne serait pas Vogue sans ces meilleures ennemies. Anna le sait, elle l’avoue d’ailleurs à la fin du documentaire, en toute pudeur : “Grace est un génie”.
Pour les allergiques à la mode, allez le voir, juste par curiosité. C’est drôle, touchant et vous ne serez pas déçus…

Valérie:

The September Issue  est vraiment un excellent documentaire sur Anna Wintour et le Vogue us

Actuellement le film est projeté dans certains cinémas, espérons qu’il y en aura plus pour les prochaines semaines:

A Paris :

  • UGC Les Halles
  • MK2 Bibliothèque
  • Arlequin
  • Gaumont Opéra Premier

En province :

  • UGC Ciné Cité Strasbourg
  • UGC Ciné Cité Bordeaux
  • Lyon CNP
  • Grenoble Club
  • Marseille César
  • Montpellier Diagonal
  • Lille Majestic
  • Angers 400 Coups

Et si vous aussi, vous voulez faire partager votre  avis, n’hésitez pas: les commentaires sont là pour ça 😉

Categories // Films et documentaires Tags // Anna Wintour, cinéma, september issue, Vogue

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