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Les pilules

03.05.2010 by Mlle Gima //

C’est quoi ?

Les pilules sont des comprimés hormonaux à prendre une fois par jour.

Il y a plusieurs types de pilules et de très nombreuses marques disponibles.

On distinguera les pilules combinées (avec œstrogène et progestatif) et les micro-pilules (avec un progestatif).

Prix : de 10 à 38 € les trois plaquettes

Pour qui ?

Parce que la pilule est la plus ancienne contraception française, c’est aussi la plus connue et souvent la référence universelle des jeunes filles, de leur mère et de leur médecin de famille. Du coup il n’y a pas vraiment de « cible » pour la pilule.

La pilule peut être prescrite avant même la début des expériences sexuelles pour régler les cycles, diminuer les douleurs menstruelles ou la durée des règles (voire pour réguler les cycles hormonaux et régler certains problèmes indus, comme les acnés sévères). Ce qui vaut aussi pour les femmes ayant déjà une vie sexuelle…

Les pilules micro-dosées sont conseillées aux femmes qui ne veulent pas d’œstrogènes puisqu’elles ne contiennent que du progestatif.

Comment ?

Les pilules hormonales :

Les pilules combinées sont des contraceptions hormonales qui distribuent chaque jour un œstrogène et un progestatif (ça coupe l’ovulation, ça empêche la « nidification » et ça limite l’arrivée des spermatozoïdes).

Parmi elles on distingue des pilules monophasiques (tous les comprimés de la plaquette contiennent la même dose d’hormones), et des pilules biphasiques ou triphasiques (la plaquette contient deux ou trois types de pilules sur la plaquette qui se relayent lors de l’utilisation de la plaquette et miment un cycle naturel).

Selon la marque, la plaquette peut contenir 21 ou 28 comprimés. Dans le cas des 21 comprimés la femme prend une pilule par jour puis s’arrête pendant 7 jours avant de commencer une nouvelle plaquette. Dans le cas d’une plaquette à 28 comprimé la femme enchaîne les comprimés chaque jour et continue sur une nouvelle plaquette à la fin de la première ; les 7 derniers comprimés de la plaquette sont en fait des placebos, c’est à dire qu’ils ne contiennent pas d’hormones, mais leur prise permet de ne pas perdre le compte ou d’oublier de reprendre la pilule à la fin des 7 jours.

L’oubli : On peut oublier de prendre un cachet, mais il faut le prendre dès qu’on réalise l’erreur. Si la prise se fait plus de 12 heures après l’horaire habituel une seconde méthode de protection sera nécessaire pendant tout le reste du cycle (jusqu’à 3 jours après les prochaines règles).

Les pilules micro-dosées :

Ce sont des comprimés qui contiennent de faibles doses d’hormones progestatives et ne contiennent pas d’Å“strogènes.

C’est une contraception hormonale qui distribue en continu un progestatif (ça coupe l’ovulation, ça empêche la « nidification » et ça limite l’arrivée des spermatozoïdes).

La plaquette contient 28 pilules à prendre chaque jour.

L’oubli : On peut oublier de prendre un cachet mais il faut le prendre dès qu’on réalise l’erreur. Si la prise se fait plus de 3 heures après l’horaire habituel une seconde méthode de protection sera nécessaire pendant tout le reste du cycle (jusqu’à 3 jours après les prochaines règles).

Certaines marques permettent parfois de rallonger le délais d’oubli à 12 heures car elles ont une action sur l’ovulation, mais il est nécessaire de vérifier cette information en consultant la notice.

Dans tous les cas, les règles arrivent entre le 22e et 28e jour, mais il est possible de les empêcher en commençant une nouvelle plaquette au 22e jour (en enchaînant les plaquettes). A l’origine la pilule était conçue pour éviter les règles, mais les femmes n’apprécient pas forcément de ne plus être réglées, c’est donc à chacune de faire son choix.

Quels sont les risques ?

– En cas de diarrhée ou de vomissement, la pilule peut ne pas être assimilée (rejet ou « non digestion »). La plus grande prudence est alors de mise : optez pour une seconde protection en renfort.

– La prise de certains médicament réduit l’efficacité de cette contraception (le pharmacien/médecin est censé demander quelle est votre contraception, mais mieux vaut lire les notices quand même)

– C’est une contraception hormonale, chez certaines personnes il y a des effets indésirables (maux de tête, nausée, augmentation mammaire ou changement de poids).

– Dans le cas des pilules micro-dosées il y a des effets indésirables chez certaines personnes comme des saignements et règles irrégulières.

-La pilule peut être contre-indiquée pour les femmes qui ont accouché récemment, qui ont des problèmes sanguins, de diabète, etc. Il faut absolument vérifier avec un médecin que vous n’avez pas de contre-indications médicales.

Les témoignages :

Par Galliane (www.alombredesmurmures.com), Isabelle, MissMaylis (everythinglovely.canalblog.com) et Lindsay (http://futilitesesquises.unblog.fr/)

Comment avez vous découvert ce mode de contraception ?

I : Je suis sous pilule depuis presque toujours car on me la prescrite jeune pour lutter contre l’acné (au Roaccutane) quand j’étais adolescente.

MM : Oh c’est un classique. Ma maman a pris la pilule pendant longtemps et c’est le premier contraceptif proposé quand on est jeune.

L : En fait je suis allée voir la gynéco de ma mère à 17 ans pour des problèmes de règles douloureuses et de pilosité bien gênant. Et elle m’a prescrit la pilule.

G : Je teste la toute nouvelle pilule “bio” Qlaira. Elle est sensée diffuser le bon dosage d’hormones, à la fois d’Å“strogènes et progestérones, en fonction du rythme naturel du cycle menstruel.

Après avoir testé un paquet de pilules et avoir eut des mésaventures avec le stérilet je cherchais une alternative à la Cérazette (qui me coupait complètement la libido et me provoquait une sécheresse très désagréable, sans parler de la prise de poids). Je suis tombée sur un article en ligne d’un magazine de santé.

Pourquoi l’avez-vous choisi (plutôt qu’une autre) ?

G : Parce que je n’avais pas trop de choix. Les capotes ça saoule, les spermicides c’est pas glamour, je ne supporte pas les pilules en général (donc pas d’implants non plus).

J’allais tester l’anneau quand je suis tombée sur cette pilule “nouvelle génération”.

L : Ben c’était celle que le médecin m’a prescrite.

MM : J’ai comparé. J’ai testé l’anneau mais je n’arrive pas à m’y faire, ça me perturbe. Pour l’implant j’ai entendu parler d’effets secondaires pas très glam. Le stérilet je suis mal renseignée mais il me semble qu’on ne le propose pas aux femmes n’ayant pas eu d’enfants. Et pour finir, les préservatifs me paraissent trop contraignants dans ma relation durable, pas forcément fiable et surtout niveau sensation je n’aime pas (mais je n’ai pas testé toutes les sortes non plus).

I : Ca me semblait le plus simple, avec une contrainte de quotidienneté à laquelle on s’habitue.

Avez-vous constaté des désagréments ?

G : Pas avec cette nouvelle pilule, au contraire ! Des règles très courtes, quasi inexistantes, pas de prise de poids, plus de sécheresse et le grand retour de la libido !

Un peu de migraine les deux premiers mois, mais c’est passé.

I : OUI ! Je suis en train de changer car depuis un an, la pilule me procure des migraines (des vraies) de l’arrêt de la pilule jusqu’à la fin des règles. Insupportable donc.

MM : Non pas vraiment à part le fait qu’on risque de l’oublier. A vrai dire quand j’ai commencé à prendre la pilule ça a été plutôt positif: règles régulières, douleurs atténuées, j’ai pris des seins (et j’ai apprécié!).

L : aucun, mis à part au début pour être régulière dans la prise des cachets

L’utilisez vous conformément aux instructions de la notice (quand il y en a une…) ?

G, I et L : : oui !

MM : Oui oui oui! J’ai même arrêté de fumer récemment pour dire que j’y colle plutôt pas mal maintenant, à la notice.

Dernière question : Aviez vous essayé d’autres modes de contraception et pourquoi en avoir changé ?

G : J’ai tout essayé avant et après mes grossesses, avant et après mes mésaventures avec le stérilet. Je supporte très mal les hormones de synthèse et je déteste la contraception locale. J’ai tout essayé sauf l’anneau…

I : J’ai essayé une première fois le stérilet après ma première grossesse. Je n’ai pas voulu en prendre un aux hormones à cause de mes migraines déjà présentes de façon moins régulières qu’aujourd’hui. J’ai eu très TRES mal pendant un mois après la pause puis régulièrement en période de stresse (parce que je stresse du ventre, c’est à dire que mon ventre se contracte quand je suis stressée).

Je l’ai fait enlever deux ans après pour retomber enceinte. Mais à chaque fois que je consultais un médecin ou spécialiste d’un autre secteur, il semblait tiquer parce que je portais un stérilet alors que je n’avais qu’un enfant. Je pense que ce n’est pas encore dans les moeurs et qu’on est resté avec les idées que cela peut rendre stérile.

Aujourd’hui, mon gynécologue me fait changer en douceur : pendant trois mois, on essaye une pilule minidosée comme le serait le stérilet Miréna avec des hormones. Si ce moyen me convient, on pausera le stérilet à la fin des trois mois.

La pilule mini dosée me stresse un peu car il n’y a plus qu’une heure de délai pour la prise et que je ne me couche pas à des horaires si réguliers. Mais je suis prête à faire un effort pour me guérir de ses 10 jours de migraines qui deviennent invivables.

MM : Comme dit plus haut j’ai déjà testé l’anneau contraceptif, parce que ma gynéco en avait reçu en promotion et m’en avait filé un pour que j’essaye. A l’époque j’étais sous pilule remboursée (la première que je prenais Daily G, a dose variable selon la période du cycle, que j’ai changé à cause de l’augmentation de mon taux de cholestérol) et je n’ai pas continué parce que l’anneau est vendu environ 17euro/mois (non pris en charge) et c’était un peu cher pour moi.

En plus ça me perturbait cet anneau, j’avais peur de mal le mettre, de le perdre (aux toilettes et pendant les rapports).

Categories // Santé Tags // contraception, micro-pilule, pilule, POP

Les stérilets

03.05.2010 by Mlle Gima //

C’est quoi ?
Il s’agit d’une pièce souple en forme de T que le médecin place dans l’utérus. Il en existe deux types : le stérilet hormonal qui libère des hormones pendant 5 ans, et le stérilet au cuivre.

Prix : de 30 à 130 euros remboursable par la sécurité sociale.

Pour qui ?

Les stérilets sont souvent proposés aux femmes qui ont déjà eu des enfants et ne veulent pas d’une nouvelle naissance avant qu’elles ne le décident.

Toutefois le stérilet peut parfaitement convenir aux femmes qui n’ont jamais eu d’enfants !

– Le stérilet hormonal est une solution pour celles qui ne souhaitent pas prendre d’œstrogènes ou qui souffrent de règles très douloureuses (De par son action sur l’endomètre, le stérilet hormonal peut réduire la durée et la quantité de règles).

– Le stérilet au cuivre est souvent utilisé par les femmes qui ne souhaitent pas prendre d’hormones.

Comment ?

Le médecin procède à un examen pour vérifier la taille de l’utérus et le « modèle » de stérilet qui conviendra (il existe deux tailles). Il insère ensuite le stérilet puis il coupe le fil attaché à celui-ci (de façon à être présent dans le vagin pour vérifier la présence du stérilet et le retirer facilement lorsque ce sera nécessaire).

– Le stérilet hormonal est une contraception hormonale qui distribue un progestatif (ça empêche la « nidification » et ça limite l’arrivée des spermatozoïdes).

– Pour le stérilet au cuivre, c’est la présence de cuivre qui provoque l’effet contraceptif en empêchant la nidification par action chimique sur l’endomètre.

Quels sont les risques ?

– Les stérilets ne sont pas forcément supportés par les femmes qui peuvent ressentir douleurs et inconfort. Dans de rares cas, on peut observer des infections graves dues au déplacement du stérilet.

– C’est une contraception hormonale progestative, chez certaines personnes il y a des effets indésirables (saignements, règles irrégulières, prise de poids, maux de tête).

– Le stérilet au cuivre peut modifier les règles de certaines femmes en les rendant plus longues (ou plus douloureuses)

Le témoignage :

Par Shalima (http://www.mercipourlechocolat.fr)

Comment as-tu découvert ce mode de contraception?

Après la naissance de mon deuxième enfant on me l’a proposé, mais j’ai hésité car je savais que je voulais un 3ème enfant assez rapidement, on s’est contentés à ce moment là de préservatifs.

Pourquoi as tu choisi cette contraception plutôt qu’une autre ?

Après la naissance de mon 3ème je me suis fait poser un stérilet au cuivre, mais je ne l’ai pas supporté (cycle de 3 semaines et règles hémorragiques pendant 10 jours à chaque fois). J’ai fini super anémiée et je me suis tournée vers le stérilet hormonal car j’étais toujours séduite par la formule stérilet.

As-tu constaté des désagréments ?

Comparé à celui au cuivre, quasi aucun. Pas de douleur à la pose, règles quasi inexistantes et anarchiques (genre une fois tous les 36 du mois)

Dernière question: As-tu essayé d’autres modes de contraception, pourquoi en avoir changé ?

J’ai pris la pilule de 18 à 27 ans mais je n’aimais pas le principe de prise quotidienne. Et j’ai constaté des effets plutôt néfastes sur ma libido 🙁

Et on a utilisé le préservatif entre 27 et 29 ans : galère…

Categories // Santé Tags // contraception, dispositif intra-utérin, stérilet au cuivre, stérilet hormonale

L’injection contraceptive

03.04.2010 by Mlle Gima //

C’est quoi ?

Il s’agit d’une injection sous cutanée d’hormones contraceptives qui agira pendant 3 mois.


Pour qui ?

Très rarement utilisée en France, c’est une méthode contraceptive adoptée par celles qui ne veulent pas penser à leur contraception mais qui ne veulent ni de l’acte chirurgical d’un implant ni de la durée de celui-ci.

Il faut que la femme ait des cycles réguliers car les injections se font en fonction de ceux-ci.

Comment ?

C’est une contraception hormonale qui distribue en continu un progestatif (ça coupe l’ovulation, ça empêche la « nidification » et ça limite l’arrivée des spermatozoïdes).

Une infirmière injecte le produit dans la fesse après prescription du produit et achat dans une pharmacie. L’opération doit être renouvelée tous les 3 mois en début de règles.

Il n’y a pas de risque d’erreur en dehors du renouvellement de l’injection.

Quels sont les risques ?

– C’est une contraception hormonale progestative, chez certaines personnes il y a des effets indésirables (saignements, règles irrégulières, prise de poids, maux de tête).

– L’effet contraceptif peut perdurer après trois mois.

– Une dose trop importante de progestatif peut avoir des répercussions sur les os (à long terme) en provoquant de l’ostéoporose.

Le témoignage :

Par Carine

Comment as-tu découvert ce mode de contraception?

Mon médecin m’en a parlé et j’ai vu des publicités dans les médias écrits et télévisés (J’habites au canada). Au Canada le prix était abordable (avec des assurances).

Pourquoi as tu choisi cette contraception plutôt qu’une autre ?

Pour la simplicité, une injection au 3 mois c’était beaucoup moins compliqué que prendre la pilule. Je suis tête en l’air donc ce mode me convenait parfaitement

As-tu constaté des désagréments ?

Oui, beaucoup. Une importante prise de poids (au moins 20kg) une faim constante, des sautes d’humeurs importantes, des petites pertes de sang pendant un an et demi… Je devenais très agressive, déprimée ou excitée pour rien et dans des temps record! Dans la brochure, on indique qu’il peut y avoir une prise de poids légère, quelques changements d’humeur et autre, mais là, c’était carrément extrême.

Et aujourd’hui ?

Depuis j’ai essayé le patch Evra, qui me convient mieux. Avec les injections j’appréciais le fait que c’était une injection pour trois mois mais le ratio avantages/inconvénients était sans bon sens.

NDLR : j’ai essayé de trouver les tarifs des injections mais aucune pharmacies chez moi ne connait (ou n’a vendu) ce mode de contraception. Si quelqu’un a des infos je suis preneuse !

Categories // Santé Tags // contraception, hormones, injection, injection contraceptive

Le diaphragme (et la cape cervicale)

03.04.2010 by Mlle Gima //

C’est quoi ?

Le diaphragme et la cape sont des pièces en latex ou silicone qui se posent à l’intérieur du vagin avant un rapport sexuel. Ils servent à empêcher les spermatozoïdes d’accéder à un ovule en coupant l’accès de l’utérus.

PRIX : de 33 à 55 €


Pour qui ?

Pour les femmes qui ne souhaitent pas gérer une contraception régulière, hormonale ou contraignante puisqu’il est à utiliser quand nécessaire.

C’est une contraception déconseillée à celles qui ne veulent pas y mettre les doigts et/ou qui connaissent mal leur anatomie.

Comment ?

Un médecin prescrira un diaphragme après examen (il existe plusieurs tailles) et celui-ci n’a pas de durée de validité.

Il faut l’utiliser à chaque rapport sexuel. La femme dépose le diaphragme dans son vagin de façon à obstruer le col de l’utérus. Il faut le conserver pendant 8 à 9 heure après le rapport sexuel mais il est conseillé d’utiliser une crème spermicide en complément

Quels sont les risques ?

-La mise en place est « délicate ». Or si le diaphragme est mal mis en place le taux d’efficacité descend en dessous des 80%.

Le témoignage :

Par MP

Comment as-tu découvert ce mode de contraception?

Par une amie sage-femme et une amie allemande.

Pourquoi as tu choisi cette contraception plutôt qu’une autre ?

Je ne supporte plus tout ce qui est chimique (pilule, implant) et j’ai le col TRES sensible (donc une trouille bleue de me faire poser un stérilet ce qui ne m’enthousiasme pas de toute façon).

Mais on en a un peu marre des préservatifs, j’aime la liberté

As-tu constaté des désagréments ?

Il faut penser à le mettre avant le rapport !

L’utilises tu conformément aux instructions?

Oh oui, et très sérieusement

Que penses tu du prix ?

Je l’ai acheté avec du gel spermicide moins de 50 euros il y a 3 ans. Et je ne rachète que du gel. Autrement dit ça ne coûte rien ou presque. (Ndlr : un gel coûte de 7 à 16 euros pour 6 à 20 doses)

Dernière question: As-tu essayé d’autres modes de contraception, pourquoi en avoir changé?

J’ai commencé par la pilule, mais ça me donne des migraines et ça me coupe toute libido.

J’ai aussi utilisé des préservatifs mais je trouve cela contraignant : je suis mariée depuis plus de 10 ans avec un partenaire stable (et a priori très fidèle 😉 )

Categories // Santé Tags // cape cervicale, contraception, diaphragme

Les préservatifs

03.03.2010 by Mlle Gima //

C’est quoi ?

On appelle préservatif les dispositifs « mécaniques » qui empêchent l’échange de fluide, qu’ils soient à mettre sur la femme ou l’homme. On parle de capote/condom lorsque l’enveloppe est à mettre sur le pénis, ou de préservatif féminin si il est à introduire dans le vagin de la femme

Prix : A partir d’un euro les trois préservatifs masculins et 1,60 € le préservatif féminin (ou 8,70 la boite de trois)

Pour qui ?

Le préservatif féminin n’a rencontré presque aucun succès, en partie à cause de son aspect « tue l’amour ».

Mais les préservatifs masculins sont extrêmement utilisés. Ils sont faciles à se procurer, il en existe de toutes les formes, de toutes les couleurs et de différentes compositions. On peut les acheter sans ordonnance et leurs tarifs sont attrayants.

Ils sont recommandés pour celles (et ceux) qui ne suivent aucune contraception par ailleurs.

Le préservatif est le seul mode de contraception qui protège aussi des maladies (et infections) sexuellement transmissibles.

Comment ?

Le préservatif masculin se pose sur le pénis en érection avant tout pénétration (pas de « c’est juste pour se chauffer »). Lors de l’éjaculation il recueille le sperme sans en laisser passer. L’homme doit ensuite se retirer de sa partenaire en le maintenant à la base (pour que rien ne sorte) puis le jeter.

Un préservatif ne se réutilise pas (même « lavé »).

Le préservatif féminin se pose par-dessus l’entrée du vagin (sur les petites lèvres) puis se déroule à l’intérieur du vagin (avant toute pénétration). Il est possible de le placer plusieurs heures avant le rapport

En principe tous les préservatifs sont désormais lubrifiés. Si ce n’est pas le cas, il est conseillé d’utiliser un lubrifiant (qui soit compatible avec les préservatifs) en complément.

Quels sont les risques ?

Mal utilisés, les préservatifs rencontrent 14 % d’échec, parce qu’un préservatif mal posé ou réutilisé peut craquer. Une contraception d’urgence est alors préconisée.

Attention, chez certaines personnes les préservatifs en latex ne sont pas supportés (allergie au latex).

Les témoignages :

Par Chibi, Christelle et Audrey

Comment avez vous découvert ce mode de contraception?

Chibi : Je pense que c’est le plus connu au final et le plus utilisé même si son usage est plus souvent la protection contre les MST.

Chris : quand j’étais jeune j’avais plusieurs partenaires donc c’était une protection contre les MST d’abord avant d’être vraiment un mode de contraception.

A : J’ai grandi avec la génération sida, prévention au collège/lycée 😉

Pourquoi l’avez-vous choisi (plutôt qu’un autre) ?

Chibi : Concrètement je réagis mal aux Å“strogènes. J’ai essayé 2 pilules différentes très faiblement dosées à 18/19 ans (pour une régulation hormonale) mais je faisais de l’hypertension et des migraines avec.

Chris : j’ai commencé à prendre la pilule avec mon mari mais après avoir eu 2 enfants, j’ai remarqué que ma libido était plus forte sans hormone et que j’avais tendance à l’oublier. Nous avons donc opté pour le préservatif ne connaissant pas spécialement d’autres méthodes sans hormones.

A : C’est pratique. Par ailleurs, comme je ne suis pas en couple et que j’ai plusieurs partenaires, c’est le seul à me protéger d’éventuelles MST.

Avez-vous constaté des désagréments ?

Chibi : Forcément, mais plutôt d’un côté pratique : Le manque de spontanéité et de naturel., un sentiment de manque d’intimité et une contrainte pour le mec qui sent moins bien, même avec des préservatifs super fins

Chris : oui, plusieurs fois les préservatifs se sont craqués avec différentes marques mais toujours dans la même position. Résultat pour le dernier : un petit bébé à naître bientôt (dans notre cas ce n’est pas un désagrément mais je le précise quand même).

A : Moins de sensations et une tendance à la sécheresse vaginale au bout d’un moment.

L’utilisez vous conformément aux instructions de la notice?

Chibi et Chris : Oui !

A : Oui (même si il n’y a pas forcément retrait immédiat)…

Dernière question: Aviez vous essayé d’autres modes de contraception et pourquoi en avoir changé?

Chibi et Chris : oui, on l’a évoqué plus haut.

A : J’ai pris la pilule pendant 4 ans mais j’ai eut une baisse de la libido, et c’est plus contraignant et plus cher (ce n’était pas remboursé à l’époque, j’étais en micro dosée). Je me méfie aussi de ce cocktail d’hormone. Mais je compte essayer le stérilet.

Categories // Santé Tags // capote, condom, contraception, préservatif féminin, préservatif masculin

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