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Les labels et logos des cosmétiques bio ou “écologiques”

11.09.2011 by Mlle Gima //

A n’en pas douter, c’est lorsque l’on veut investir dans un produit de cosmétique bio que l’on se trouve confrontée aux labels et mentions les plus opaques…
Car si les amatrices de bio ont depuis longtemps jeté leur dévolu sur un label bio en particulier, ceux-ci sont assez nombreux (et obscurs) pour dérouter celles qui n’ont pas encore de repères solides…

Produit bio / Produit Naturel

A ce sujet, peut être faudrait-il commencer par mettre en lumière une différenciation qui n’est pas faite assez souvent à mon gout. A savoir :

Quelle différence peut il avoir entre un cosmétique bio et un cosmétique naturel ?

Si la mention de “bio” est relativement bien encadrée, chacun peut choisir d’utiliser le mot “naturel” sans rien avoir à justifier. Il n’y a que les labels qui fixent un référentiel exact définissant les mots “naturels” ou “bio”

On espère plus de transparence avec le nouveau code de déontologie des allégations cosmétiques françaises. Les fabricants et commerciaux s’y sont mis d’accord autour de certaines définitions. Par exemple un produit cosmétique “naturel” doit contenir au moins 95 % d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle. Mais je vous signale qu’en alimentation, un “arôme naturel de fraise” (par exemple) est en fait issu d’un procédé qui consiste à décoller chimiquement cet arôme d’un bois 😉

Bio labellisé et Bio “sauvage”

Mais par ailleurs, un produit ayant une mention “bio” est-il supérieur en qualité naturelle si on le compare à d’autres marques qui n’ont pas voulu s’embarrasser d’une charte de garantie (et du prix que cela coute) ?
Citons ici l’exemple de Weleda : c’est une marque particulièrement connue dans le domaine du bio et qui, pourtant, n’a pas de label de qualification bio 😉
Il faut savoir que faire “labelliser” un produit coûte de l’argent et beaucoup de temps. Certaines marques choisissent donc de ne pas recourir à ces “sésames” et de se contenter d’une réputation irréprochable…

Par ailleurs, un produit labellisé “bio” par une certaine charte de garantie peut très bien ne pas l’être pour une autre. Tout dépend du cahier des charges et du référentiel auquel il est rattaché…

Les labels de cosmétiques bio :

Les labels sont les mentions officielles de respect d’une charte d’engagement. Ces chartes servent à mettre en valeur des normes de production et des qualités particulières.
Selon chacune d’elle, un comité de gestion fera appel à des organismes chargés de contrôler les fabricants postulant au label.

Mais ces labels sont souvent créés par des groupements d’industriels qui se retrouvent dans des valeurs communes, et assez rarement par des institutions…

  • Le Label ECOCERT, et ses labels cosmétiques : cosmétique BIO vert, cosmétique ECO bleu

Ecocert est un organisme de contrôle et de certification agréé par le Comité Français d’Accréditation. Son référentiel est fondé sur des principes très simples : clarté du label, principe de précaution minimum, préférence pour l’origine naturelle des matières premières et des ingrédients issus de l’agriculture biologique.

A cet effet, Eco-cert a mis deux logos sur le marché des cosmétiques, qui se distinguent l’un de l’autre par leur pourcentage d’ingrédients  :

 

Un cosmétique BIO de la charte cosmébio (vert) comprend un minimum de 95% d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle, dont :
– minimum 10% des ingrédients issus de l’agriculture biologique.
- minimum 95% des ingrédients certifiables  issus de l’agriculture biologique.
– Maximum 5% d’ingrédients de synthèse, contenus dans une liste restrictive d’ingrédients autorisés.

Un cosmétique ECO de la charte cosmébio (bleu) comprend un minimum de 95% d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle, dont :
– minimum 5% des ingrédients issus de l’agriculture biologique.
– minimum 50% des ingrédients certifiables issus de l’agriculture biologique.
– Maximum 5% d’ingrédients de synthèse, contenus dans une liste restrictive d’ingrédients autorisés.

Les faits intéressants dans la charte cosmébio sont : l’absence totale de matière animale (pas de cochenille donc) et interdiction des parfums de synthèse, des colorants de synthèse, des silicones,des glycols, etc…
Et les marques sont contrôlées deux fois par an par ecocert.

 

  • Le Label NaTrue, et ses trois niveaux de naturalité

Natrue est un label privé, créé par un regroupement de grands noms de la cosmétique bio (souvent allemands) en réaction à la vague des produits “verts” sortis à la fin des années 2000.
Sorti en 2009 avec pour objectif de clarifier l’offre entre les produits naturels et ceux produits totalement ou partiellement en agriculture bio, il y avait à l’origine trois niveaux de garantie.
Désormais, il n’y a plus qu’un seul logo auquel est adjoint un adjectif : Natural, With Organic, et Organic.

Ces trois dénominations reprennent le référentiel précédant, à savoir :

– Natrual = NaTrue 1 Etoile – Cosmétique Naturel :
Le produit est conforme au référentiel NaTrue et respecte : des teneurs minimales en substances naturelles, et maximales en substances transformées d’origine naturelle (le référentiel fixe un seuil officiel en fonction du type de produit)

– With Organic = NaTrue 2 Etoiles – Cosmétique Naturel en partie Bio :
Ce produit est conforme aux exigence du Natrue 1 étoile mais il contient aussi 15% (au moins) de substances naturelles non modifiées chimiquement et au maximum 15% de substances transformées d’origine naturelle. D’autre part, au moins 70% des ingrédients naturels doivent provenir de productions biologiques contrôlées et/ou de cueillette sauvage contrôlée (ou d’ingrédients transformés d’origine naturelle)

– Organic = NaTrue 3 Etoiles – BioCosmétique :
Ce dernier niveau d’exigence reprend les précédents mais augmente les exigences de composition avec au moins 20% de substances naturelles non modifiées chimiquement et un maximum de 15% de substances transformées d’origine naturelle. Enfin, au moins 95% d’ingrédients naturels doivent être issus de culture biologique contrôlée et/ou de cueillette sauvage contrôlée (ou d’ingrédients transformés d’origine naturelle)

Mais attention, avec ce label vous pouvez avoir une partie du produit issu de substances animales (à l’exclusion d’animaux vertébrés morts).

 

 

  • Le Label BDIH : Certified Naturel Cosmetic

Le BDIH est un label que j’ai longtemps préféré aux autres labels bio. D’origine allemande et créé en 1996 son référentiel est l’un des plus aboutis du monde cosmétique.

Toute la formulation se fait à base de produits végétaux (prioritairement bios) ou minéraux qui sont recensés dans une liste de 690 ingrédients autorisés. Si la formulation contient un seul ingrédient qui n’est pas dans la liste, le produit ne pourra pas être labellisé !  Et les marques sont contrôlées chaque année.

On s’assure donc de produits bio sans pétrochimie, sans produits de synthèse, sans OGM, sans produits issus d’animaux morts.

 

  • Les autres labels biologiques : UK Soil Association, United States Dept of Agriculture Organic Program, etc …

Chaque pays a évidemment produit son propre label de certification bio dès lors que ce marché s’est développé chez lui. Mais ces labels sont souvent généralistes et s’appliquent à la cosmétique comme à d’autres productions issues de l’agriculture bio. Ils manquent ainsi de précision et d’engagement sur la composition des produits cosmétiques et s’engagent plutôt sur le pourcentage d’ingrédients issus de l’agriculture biologique, voire sur un minimum d’ingrédients transformés.

 

 

Pour aller plus loin:
Si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas à consulter l’excellent récapitulatif des labels écologiques du site Mademoiselle-bio

 

 

 

 

Categories // Bio, Comment ça marche ?, Cosmétiques Tags // BDIH, Bio, cosmétique Bio, cosmétique ECO, cosmétiques, eco-cert, ecocert, labels, logo, natrue, Organic, produit bio, produit naturel, UK Soil Association

Les logos et mentions obligatoires en cosmétique

11.07.2011 by Mlle Gima //

Avant toute chose, veuillez prendre en main un ou plusieurs cosmétiques (avec leur emballage s’ils en ont). Vous allez vite remarquer certains logos. Et si vous comparez les emballages, vous remarquerez aussi certaines mentions redondantes.

Il s’agit en fait des mentions que les fabricants doivent faire obligatoirement figurer sur le produit pour le distribuer en France. Mais savez vous quelles sont ces mentions, et ce que veulent dire les pictogrammes que l’on retrouve sur les produits ?

Ces mentions sont là dans le but unique d’informer au mieux le consommateur et de permettre une traçabilité en cas de souci avec le produit.
Ainsi un cosmétique autorisé sur le marché français mentionnera obligatoirement sur son emballage :

  • Le nom et l’adresse du fabricant (éventuellement les coordonnées de la société ayant mis le produit sur le marché lorsqu’il s’agit d’un import)
  • Le pays d’origine du produit
  • Le contenu de l’emballage lorsque le produit est conditionné
  • La durabilité du produit (à consommer de préférence avant) ou le pictogramme PAO (voir définition plus bas)
  • Les précautions d’emploi ou le pictogramme référant à la notice d’information (voir définition plus bas)
  • Le numéro de lot ou la référence de traçabilité
  • La fonction du produit (sauf si c’est évident)
  • La liste des ingrédients par importance dans la composition

Ces informations peuvent figurer sous forme de texte, et doivent se situer sur l’emblallage, la notice ou le produit.

Mais parmi elles, certaines informations figurent sous forme symboles : les pictogrammes.

Les pictogrammes légaux :

  • Le symbole PAO : période après ouverture

En comparaison à l’alimentation, il n’existe pas de “date d’échéance” d’un produit. Si un produit cosmétique ne comporte pas de date limite de consommation, il faut comprendre qu’il peut être conservé “neuf” plus de 30 mois après fabrication. Il est donc très rare de trouver une date de fin de vie sur un cosmétique.

Par contre il y a des indications quant à la durée de vie du produit à partir du moment où il est ouvert. C’est ce petit symbole de pot ouvert dans lequel figure un chiffre  : 3M pour trois mois, 6M pour 6 mois etc. Cette mention s’appelle PAO : période après ouverture

Il va sans dire que la logique voudrait que vous notiez sur votre produit la date d’ouverture de votre produit pour pouvoir le jeter lorsque vous avez dépassé la PAO, celle ci étant calculée en rapport aux conservateurs que contient le produit et à la viabilité des composants.

  • Le symbole de notice informative

Ce symbole là n’est pas à prendre la légère. Il vous demande de vous référer à la notice, comme pour les médicaments.
C’est souvent parce qu’il faut prendre des précautions particulières, ou parce que le fabricant n’a pas pu mettre toutes les informations sur le produit.
Pensez donc toujours à lire votre emballage et la notice lorsque vous choisissez un produit !

Categories // Comment ça marche ?, Cosmétiques Tags // cosmétiques, emballage, France, ingrédients, logo, mentions légale, pictogrammes

Semaine à thème : savoir lire les étiquettes de vos cosmétiques !

11.07.2011 by Mlle Gima //

Lorsque vous achetez un produit cosmétique, qui pense à lire ce qu’il y a marqué sur la boite, la notice ou sur le produit en lui même ?
A voir le nombre de produits qui sont fournis sans notice et même parfois sans conseils d’utilisation, je crains que nous ne soyons pas nombreuses à le faire…

Et pour cause : lorsqu’on a le courage de poser les yeux sur les emballages, on découvre vite que c’est tout et n’importe quoi… Certaines marques ont une notice proche de celle d’un médicament avec conseils d’utilisation, ingrédients, etc … Et d’autres produits ont à peine une liste d’ingrédients et une petite mosaïque de labels.

Il faut donc être une consommatrice particulièrement avisée lorsque l’on souhaite s’y retrouver dans ce monde de labels, logos, symboles, etc…

D’où mon envie de consacrer cette semaine à l’art de savoir lire les étiquettes de cosmétiques !
Et oui, c’est le retour des “semaine à thème” et vous verrez qu’une semaine n’est peut être pas suffisante lorsqu’il s’agit de faire un guide permettant de décrypter les logos, conseils, ingrédients, qui ornent les étiquettes de nos produits quotidiens !

 

Bonne lecture à toutes,
et n’hésitez pas à me faire remonter vos questions ou vos infos à ce sujet  !

 

  • 9/11 – Les labels et logos des cosmétiques bio ou « écologiques » (Bio, Comment ça marche ?, Cosmétiques)
  • 7/11 – Les emballages et logos du recyclage en cosmétique (Cosmétiques)
  • 7/11 – Les logos et mentions obligatoires en cosmétique (Comment ça marche ?, Cosmétiques)

Categories // Comment ça marche ?, Cosmétiques Tags // étiquues, cosmétiques, lbale, logo

Les labels de cosmétique bio

05.16.2008 by Mlle Gima //

J’en ai déjà parlé par ici, et j’en ai aussi parlé par là, le bio c’est un de mes grands dadas. Je m’y suis mise il y a six ans par conviction paysanne et écologique. Et puis je m’y suis totalement inscrite quand je me suis retrouvée célibataire et libre de dépenser/consommer comme bon me semble. Ajoutez les problèmes alimentaires d’il y a dix mois et vous comprendrez que je fais attention à ce que je mange.

Mais le bio de nos jours ce n’est pas qu’une question de nourriture. La cosmétique bio a ainsi pas mal percé. D’où ce petit article pour remettre les choses en place.

Parallèlement au AB alimentaire, on trouve trouve surtout le label éco-cert. Ce label donné par un organisme privé garantit une réelle pratique du respect de l’environnement tout au long de la chaîne de production, le respect du consommateur et une valorisation des substances naturelles de qualité écologique supérieure. Il s’applique aussi bien aux cosmétiques, détergents, textiles, produits d’agriculture et parfum. Le truc c’est que je n’ai pas trouvé de norme claire sur leur cahier des charges. Ca indique un impact minimum sur l’environnement et les êtres vivants, mais j’ignore si ça concerne le cycle de vie intégral de l’objet. Accessoirement, ce cahier des charges est connu pour être très strict sur l’intérêt du développement durable, mais autorise les test sur animaux des produits non finis (en gros comme la législation actuelle en France).

Parallèlement, l’organisme “éco-cert”, qui attribue le label éco-cert, attribue aussi un autre label au cahier des charges plus important et destiné avant tout au cosmétique : le label “cosmétique bio”. Ici il est question d’une charte appelée COSMEBIO. Les produits bio (label vert) contiennent donc 95 % d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle, 95 % des plantes sont bio et 10 % du produit fini sont bio. Le label de couleur bio, quand à lui, fait chuter son cahier des charges à 95 % d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle, 50 % des ingrédients végétaux sont bio et 5 % du produit fini sont bio. (Voila pourquoi je ne présente pas le label bleu qui, pour moi, est un label de transition).

Enfin il existe un label que je connais moins bien : celui des “cosmétique certifé naturel“. Dans la langue de Shakespeare c’est le label BDIH : “Certified natural cosmetic” . Visiblement ce label récompense les produits finis n’utilisant que les 690 composants reconnus par BDIH. Ceux ci sont d’ailleurs d’origine naturelle, issus de techniques d’extraction douce et testés sur des volontaires humains ou sur des cellules. En gros, à y réfléchir, c’est bien là la rolls du label de cosmétique. Finalement je vais peut être allez zieuter ça de plus près dans mon magasin bio.

Vous retrouverez aussi des produits Nature et Progrès en non alimentaire car, si leur charte est la même, il existe des cahiers des charges techniques différents entre alimentation et non alimentaire.

> l’article au complet est disponible ici

Categories // Bio, Cosmétiques, Santé Tags // équitable, Bio, biologique, cosmétiques, label, logo

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