Mon Côté Fille

Blog beauté et wellness sans tabous ni complexes !

Cet été je me parfume autrement avec la brume pour cheveux !

by //

J’ai beau être l’une de ces filles qui ne prennent pas le temps de se pomponner tous les jours, il y a pourtant un geste sur lequel je ne mégote : le parfum !
(ça et le déodorant, la douche, le brossage de dent etc … vous aurez compris l’idée :P)

J’ai beaucoup erré entre différents parfums, puis j’ai fini par me stabiliser il y a 5-6 ans, sur une ou deux signatures. Il est donc difficile de me croiser sans que je ne sente mon TerraCotta de Guerlain ou l’un des parfums Burberry que je préfère porter en hiver.
Pourtant, cette année, j’ai eut du mal à me parfumer à même la peau.
Entre les températures caniculaires, le soleil qui tapait très fort et mon envie de profiter de ses rayons sans me planquer à l’ombre, j’avais bien envie de parfum mais je craignais l’impact photo-sensibilisant et l’effet de desséchant que le parfum a en été sur la peau.
Et l’on pourra dire ce que l’on veut : mettre du parfum sur vos habits n’a pas du tout le même effet que le porter à même la peau !
Chaque parfum a sa propre alchimie qui doit se faire à même la peau. Sinon on sent tous pareil et il n’y aucun intérêt à choisir un parfum parmi mille autres.

Bref.

J’en étais à hésiter sur le rapport bénéfices/risques quand je me suis souvenue des parfum pour cheveux.
Attention : je ne parle pas des spray parfumés qu’on trouve souvent en été, mais de vrai parfum composés et formulés pour être porté à même les cheveux.
Et j’ai tenté le coup !

Capture d’écran 2020-08-24 à 10.10.05

J’ai testé le parfum pour cheveux de BDK Parfums, la marque de David Benedek qu’on peut trouvé en grands magasin bien qu’il s’agissent d’une maison de parfums assez confidentielle.
Un choix basé sur l’idée qu’un artisan parfumeur est sans doute la personne la plus à même d’adapter le parfum à ce support très particulier, sans gâcher la complexité qu’on attend d’un vrai parfum.

Sur ce point le deal est rempli à 100%, en gardant une composition riche et équilibrée. Des fruits en notes de tête, du jasmin et de la rose en note de coeur et un duo ambre et cèdre en note de fond. C’est complexe tout en restant simple, “bouquet de Hongrie” est un très bon exemple de ce qu’on attend d’un créateur de parfum 

[Lire plus…]

Mon coup de coeur parfum de l’automne 2012 : les parfums Terry de Gunzburg (By Terry)

by //

Il n’est pas rare dans la cosmétique de voir une marque de make-up se mettre à faire des parfums et inversement. Par contre, lorsque la créatrice d’une marque reconnue se lance dans la parfumerie en changeant de nom de marque, c’est beaucoup plus rare et par là même curieux ! Et c’est exactement ce qu’a fait Terry de Gunzburg, la créatrice de la marque BY TERRY.

Lorsque son attachée de presse m’a parlé des parfums Terry de Gunzburg, j’avoue que je n’ai pas eu une réaction très open minded puisque je me dit “et allez, encore un caprice de créateur“…
Mauvais réflexe que cette pensée car, dans les faits, si Terry avait voulu créer un parfum sur son aura actuelle, elle n’aurait ni créé une marque avec un nouveau nom, et elle n’aurait surtout pas pris la peine de sortir 5 parfums au lieu d’un seul !

Car si les parfums de  Terry sont une si belle surprise, c’est qu’ils offrent de belles signatures olfactives mais aussi une diversité de fragrance qui dévoile bien l’esprit de leur création.
N’arrivant pas à se décider pour une fragrance parmi les différentes créations qu’on lui a proposé, Terry de Gunzburg est partie bille en tête et a adopté sous son nom les 5 fragrances qu’elle n’arrivait pas à départager. Parce qu’elle voulait un parfum qui lui ressemblait et incarnait ses valeurs, elle a du choisir un ensemble de facettes olfactives 😉

 

Il en résulte une collection étonnante qui varie vraiment d’un parfum à l’autre.
On retrouve ainsi 5 fragrances propres :

1. Flagrant Délice, un fruité qui tourne la senteur gourmande et fraiche de figue en eau de parfum fruitée, fleurie et même un peu poudrée

Douce insolence, la fragrance s’ouvre en tête telle une gourmandise au parfum défendu d’une figue murie au soleil infusée d’agrumes pétillants, colorés et de fleurs pulpeuses.
Elle dévoile en son cœur des notes fleuries fraîches qui accompagnent la chair de la figue.
Le fond dévoile une effluve d’essence d’amande amère laissant place à un sillage gourmand de fève tonka, vanille et muscs transformant le pouvoir de diffusion en une intense addiction poudrée.

2. Rêve Opulent,un floral riche et élégant qui embaume avec finesse et générosité le gardénia

Insoumis aux extractions et autres distillations, le gardénia ne se livre pas. Conçu comme une explosion de fleurs précieuses qui persistent de la tête jusqu’au fond, ce fantasme de gardénia décline les plus belles qualités de jasmin d’Égypte et de jasmin sambac d’Inde, mais aussi d’essence et d’absolu de rose turque.
Une touche de fleur d’oranger, une trace d’ylang et cette cannelle Ceylan qui élève le bouquet vers un songe éveillé de gardénia.
Un kaléidoscope floral sans fard ni masque pour toutes celles qui rêvaient de sentir le contact velouté de milliers de pétales de gardénia contre leur peau.

3. Parti Pris, un floral capiteux et riche qui s’enorgueillit de notes de tubéreuse, de fleur d’oranger mais aussi de vanille et de bois résineux. Un assemblage compliqué mais parfaitement équilibré

PARTI PRIS délivre sa Haute Féminité dès les premières secondes. Immédiatement identifiable, la tubéreuse n’est pas du genre à jouer les seconds rôles.
Franche et sans détour, exquise et capiteuse, elle révèle ici son pouvoir dans un scandale de fleurs précieuses.
On perçoit la senteur miellée de l’absolu fleur d’oranger, la richesse de l’essence et de l’absolu de rose turque ainsi qu’un soupçon d’ylang d’une qualité unique.
Un ylang fractionné exclusivement par la maison Robert et qui concentre le cœur de la fleur. A la régression, elle préfère la singularité d’un fond vintage, patiné de vétiver fumé, de santal, de baumes et de résines.
Vanille, baume de tolu, encens, absolu de tabac turc, ciste et labdanum font écho aux accords ancestraux de la parfumerie.

4. Lumière D’épices, un floral épicé qui s’offre le luxe de mêler des fleurs, des épices mais aussi des agrumes dans un assemblage frais, complexe et étrangement gourmand.

LUMIÈRE D’ÉPICES sublime un jasmin encore fermé, nourri d’agrumes, d’épices et de miel.
Le parfum s’ouvre sur une symphonie rafraichissante. Amertume du pamplemousse, zestes d’orange sanguine, bergamote, autant d’essences pour mettre le cœur en éveil.
Progressivement, le jasmin frémit de délicatesse et de douceur sur la peau. A peine éclos, encore vert, baigné par les premiers rayons de l’aurore. Aussi frais qu’une eau de jasmin distillée à la vapeur, il irradie d’un chic communicatif.
Facetté de touches rosées et de fleur d’oranger, il semble oxygéné comme gonflé d’air pur. Issu d’Inde, ce jasmin Sambac à la saveur miellée, cousin de l’absolu fleur d’oranger se réchauffe alors d’épices et de bois secs.
Noix de muscade, clou de girofle et effluves cédrées viennent titiller la composition contemporaine.
Un renversement de situation qui offre une touche racée à ce bouquet lumineux.

5.  Et surtout une énorme surprise olfactive pour moi : Ombre Mercure !

En tête, la feuille de violette, présente dans l’envolée du parfum, fusionne avec l’accord oriental.
Le cœur floral à peine dévoilé laisse place à une fragrance sophistiquée et signée révélant un accord singulier entre beurre d’iris et violette révélant une intense addiction poudrée.
Le fond boisé illustré par un patchouli enivrant, teinté de benjoin et de bois de santal, mêle profondeur et vibration longue durée.
Concentré de séduction, Ombre Mercure décline toutes les lueurs de la nuit.

Ombre Mercure – Eau de parfum – Terry de Gunzeurg – Existe en format 50 ml (78€) et 100ml (125€)

Une fragrance beaucoup plus “lourde” que ses consÅ“urs avec des notes luxueuses de violette, d’iris  et de patchouli.
Bien qu’un petit peu déjà vu lorsqu’il révèle ses premières senteurs, ce jus sait faire preuve de subtilité et d’équilibre dans sa composition de cÅ“ur, et surtout dans l’assemblage des notes de fond. L’ensemble se révèle à la fois souple et majestueux.
Moi qui n’aime pas les parfums capiteux  j’ai complètement craqué pour ce parfum inattendu et royal ! 😉

Et le plus beau dans cette nouvelle histoire de parfum, c’est que le parfum tient admirablement sur la peau ; un trait de caractère qu’on apprécie à sa juste valeur lorsqu’on s’offre ce petit snobisme d’un parfum qu’on ne trouve que dans des réseaux particuliers !

Et pour celles qui ne savent pas choisir, il existe même un coffret dédié qui comprend les 5 fragrances pour sauter de l’une à l’autre au gré de ses envies.
il est pour l’heure réservé à la découverte en point de vente, mais j’espère qu’il sera prochainement disponible à la vente, pour emporter avec soi un éventail de senteurs et faire des cadeaux chics et légèrement snob :p

Les parfums Terry de Gunzburg sont disponibles en point de vente sélectif et sur le site internet By Terry (ici)

Les nouveautés parfums de l’automne 2012

by //

Traditionnellement septembre est le mois de la rentrée litteraire ET des gros lancements de parfums. Car pour vous faire acheter tel ou tel parfum à Noël (période faste du rayon parfumerie), les marques doivent positionner leurs pions dès maintenant. Vous verrez donc entrer en piste des gros lancements et se préparer les sorties des collections spéciales pour noël.

Ainsi, rien d’étonnant à ce que “Fame” de Lady Gaga arrive en septembre ainsi que le très attendu “Manifesto” d’Yves Saint Laurent. On notera aussi l’arrivée de “La Vie est Belle” de Lancôme.

Personnellement je n’ai pas du tout accroché au jus “Fame” de Lady Gaga. Je sais que certaines d’entre vous en sont folles, mais j’ai trouvé la fragrance beaucoup trop conventionnelle ; elle est formatée pour marcher commercialement grâce à un bel argument marketing et une fragrance sans risque.
Personnellement je trouve cet arrangement “fruité-floral” trop infantile, et le coté “noir et mystérieux” promis dans ce jus est surtout une question de note de cÅ“ur qui ne s’exprime absolument pas sur ma peau.
Quant au flacon… j’ai bien cru que Miss Gaga avait débauché le styliste des équipes Mugler, pas vous 😉

Les deux parfums qui ont plus retenu mon attention sont Manifesto d’Yves Saint Laurent et (surprise) So Elixir d’Yves Rocher

So Elixir Purple – Eau de Parfums – Yves Rocher – de 30 à 55 € – disponible en formats 30ml et 50 ml

Et oui, j’ai retenu So Elixir d’Yves Richer dans mes zooms sur les parfums de l’automne 2012 car il incarne bien la surprise des jus Yves Rocher actuels.
Dans mon enfance, les parfums Yves Rocher étaient surtout des assemblages très simples, voire des jus dédiés uniquement à un fruit (ne me parlez plus de leur senteur Coco, elle m’a rendue malade) ou une fleur seule (j’adorais leurs élixirs de lila ou de lys). Mais depuis 3 ans, je dois reconnaitre un vrai travail dans les fragrances du groupe avec l’envie d’être un parfumeur à part entière. “Un moment de bonheur” était la signature de cette ambition et, pour la première fois, je lui ai concédé une vraie construction équivalent à ce que l’on trouve dans les rayons mainstream des parfumeries.
Avec So Elixir on est dans quelques chose de plus “madame” et plus profond. Le parfum se veut un jus de femme assumée, passionnée, qui rayonne avec sensualité tout en étant sure de sa force.  Et évidemment la tubéreuse prend ici toute sa force dans un assemblage heureux qui l’unit au patchouli, au benjoin et à des effluves plus vibrants comme le vétiver ou la bergamote. Les notes de tête et de cÅ“ur sont ainsi assez originales et donnent un parfum fleuri, boisé, un peu fumé, qui s’ancre sur la peau dans un rendu fruité et qui s’enroule sur lui même pour développer une signature plus assumée de bois et de fleurs.
Avec un prix de vente compris entre 30 et 55 € (sans réduction), cela donne un jus original très très accessible, même si le flacon est à mon sens beaucoup trop simple et discret pour ce parfum.

Manifesto – Eau de parfum – Yves Saint Laurent – de 45 € à 85 €, disponible en formats 30ml, 50ml et 90 ml.

En accord avec la vision d’une femme assumée et forte, Manifesto d’Yves Saint Laurent s’adresse quant à lui à l’audace féminine avec un jus tout en démesure et en magnétisme. C’est d’ailleurs un nouveau parfum qui s’accorde parfaitement à l’image de la marque de parfumerie, mais en ouvrant un autre type de jus dans le catalogue de la maison. Manifesto est ainsi un jus tout aussi enlevé que les autres égéries d’Yves Saint Laurent, mais qui est plus simple d’approche que la série Opium, et plus assumé que Parisienne.

C’est un jus qui est totalement ancré autour du jasmin et ses effluves riches et enveloppants. Mais ce jasmin est contrasté par un muguet et un peu de cassis pour aciduler sa présence avant que les notes de fond très prenantes (cèdre, santal, vanille et fève tonka) n’assoient le résultat comme un vrai parfum de femme.

Personnellement, je ne porte pas de jus Yves Saint Laurent à cause de l’ampleur de leurs fragrances, mais je salue Manifesto comme une nouvelle piste créative intéressante dans le catalogue olfactif de la maison.
D’ailleurs, j’attire aussi votre attention sur le design du flacon ; la délicatesse du bouchon contrastant à merveille avec ce flacon typique d’YSL, un simplicité de ligne qui traduit une certaine élégance dans des courbes bien plus élaborées qu’elles n’y paraissent.
Reste le visuel du parfum qui me laisse absolument de glace. Le choix de l’égérie est particulièrement bien vu mais le visuel final est assez hermétique en comparaison à l’ensemble de l’histoire racontée par le film promotionnel*.

 

* le film devrait être révélé courant septembre-octobre, je le relayerai sur la page Facebook pour les curieux et curieuses 😉

 

 

Les tendances parfums de l’année 2012

by //

Attention, je rappelle que je ne suis en rien une spécialiste des parfums et encore moins une professionnelle du secteur. Ces propos et interprétations sont donc les miens propres, et je me goure peut être du tout au tout.

Pourtant, en regardant les sorties en parfumerie de cette année, il y a des tendances fortes assez faciles à deviner. Des tendances qui se sont révélées l’année dernière et qui prennent de l’assurance cette année, des traits de caractère du marché qui prennent de l’ampleur cette année, et des niches qui grandissent petit à petit.

A savoir, il y a trois points que j’ai dénoté cette année :

1- Les eaux de Cologne font leur comeback cette année !

On disait la Cologne terminée et cantonnée à la pharmacie de nos grand parents, mais 2011 et 2012 nous prouvent largement le contraire ! Voyez plutôt : le retour fracassant de Roger & Gallet qui sort des nouveautés coup sur coup (Fleur d’osmanthus en 2011, l’eau des bienfaits début 2012 et maintenant Rose imaginaire), le come-back remarqué de Bien-être avec son “L’Eau Parfumée des Familles”, les nouvelles collections dédiées à la Cologne chez L’occitane, les gammes toujours présentes du Couvent des minimes… Nous n’en avons pas fini avec l’eau de Cologne ! D’ailleurs, celles-ci se réinventent, s’habillent de nouveaux flacons design et se veulent un vrai geste de parfum plaisir loin de la friction de Foucault avec laquelle on pourrait parfois les confondre 😉
Si j’ai le temps, je vous ferai un article sur cette tendance que j’aime beaucoup.

2- Les variations se font légion.

On a beau savoir que les parfumeurs vivent à travers la réinterprétation continuelle de leur jus star, il est tout de même étonnant de voir le nombre de nouveautés 2012 ayant un air de “déjà vu”. Entre les déclinaisons en eau de toilette (je vous en parlerai bientôt), les déclinaisons dans une nouvelle interprétation tendance (avez-vous senti Le Mâle Cologne Tonique de Jean Paul Gauthier ?) ou une interprétation moins typique (L’eau en blanc de Lolita Lempicka offre une vraie nuance dans la gamme de ce jus), c’est à croire que les nez n’ont plus le droit de s’exprimer complètement. Pourtant, les couturiers offrent de nouveaux jus au marché, mais même les gros lancements sont conditionnés par la remise à jour des collections (Balmain relance Ivoire Blanc et Guerlain a relancé la petite robe noire à grande échelle).

 3- Le floral avant toute chose.

Il reste quand même des courants globaux facilement identifiables dans les sorties de l’année 2012, du moins une nuance qui était déjà présente fin 2012 et qui (me semble-t-il) nous envahit petit à petit : la prédominance du floral. Avez-vous dit “nouveau parfum” que je peux déjà parier sur la présence d’une rose, d’un iris, de fleur d’oranger ou d’un jasmin. On a beau sortir de la famille “florale”, on retrouve quantité de parfums qui n’en sont que la réinterprétation : ici un boisé-floral, là un fruité-floral, et c’est sans compter les orientaux floraux ou épicés. Bref, j’ai l’impression qu’il n’y a plus de jus neuf qui ne soit composé d’une fleur en tête ou en cÅ“ur… Prouvez-moi que j’ai tort, ça me fera plaisir !

 

 

Ces eaux de parfums qui se déclinent en eaux de toilette

by //

Connaissez vous la difference entre une eau de parfum et une eau de toilette ? Et bien c’est la concentration du produit. Comme pour beaucoup d’autres produits, les appellations sont conditionnées à la concentration de parfum dans le jus qui vous est proposé. On sait ainsi que les eaux de Cologne sont les moins concentrées, viennent ensuite les eaux de toilette, les eaux de parfum puis les parfums (ou extraits).
Logiquement, c’est donc une différence dans la puissance du jus et c’est ainsi qu’on utilisera plus facilement une eau de toilette en été et une eau de parfum en hiver, pour rester sur des effluves qui s’exprimeront à leur juste valeur selon les températures et notre envie de nous exposer ou non.

Toutefois, si vous avez déjà senti l’eau de toilette et l’eau de parfum d’un même jus, vous aurez remarqué que le résultat n’est pas juste une question d’intensité. Parfois, cela modifie aussi le rendu sur la peau. Et à ma grande surprise, les eaux de toilette m’ont souvent réconcilié avec des parfums que je trouvais trop fort et trop ambitieux dans leur version “eau de parfum”. Et cela, tout en sachant que je n’aime en général pas les extraits et les parfums (lesdosage le plus fort en parfumerie).

Cet été, j’ai ainsi pu redécouvrir des parfums plébiscités et que je n’aimais guère jusqu’alors ; des jus de couturiers tout à fait corrects, mais qui manquaient de modestie à mon goût et que je ne pouvais pas porter 😉
Les versions “eau de toilette” de Parisienne, Lady Milion et Body m’ont ainsi réconciliés avec des assemblage qui s’expriment mieux (à mon sens) dans leur version moins concentrée !

Lady Million est très typique de la ligne de parfum Paco Rabanne avec un coté bling assumé et une recherche d’humour et de provocation naturelle chez cette griffe. Mais si la version parfum de Lady Million était un poil trop capiteuse pour être vraiment prise comme un clin d’œil à la 1 Million (le jus masculin), la version eau de toilette gagne vraiment ses gallons de signature à l’ambition réussie.
Il s’agit d’un floral frais et boisé qui est extrêmement réussi pour l’été grâce à ses touches fraiches et lumineuses, mais peut aussi se porter tout au long de l’année grâce à des notes plus vibrantes qui posent une femme plus assumée et sensuelle.

Le flacon est d’ailleurs fidèle à l’eau de parfum avec des teintes plus claires qui lui apportent un peu de modestie bienvenue pour cette déclinaison d’un parfum devenu mythique !

Lady Million eau de toilette – Paco Rabanne – Disponible en format 50 ml (57€) et 80 ml (73€)

 

S’il y a un parfum qui m’avait terriblement déçu lors de sa sortie, c’était bien “Parisienne” d’Yves Saint Laurent. D’abord par le choix de l’égérie (mais pourquoi Kate Moss au lieu d’une vraie parisienne ?), ensuite par le jus qui était terriblement ambitieux (un floral boisé qui se voulait complexe mais se décomposait sur mon épiderme).
Du coup, j’ai relégué de côté la version eau de toilette lorsqu’elle est arrivée au début du printemps, et c’est en voulant la comparer à Manifesto que j’ai réalisé que la version eau de toilette était tout de même très différente de sa grande sÅ“ur l’eau de parfum. Et cette version allégée a tout, pour moi, d’une réussite !
Car en allégeant la concentration du jus, Yves Saint Laurent a obtenu un parfum plus modeste dont le bouquet n’en prend que plus de finesse et de tendresse. Les notes fraiches et vertes laissent s’exprimer la rose avec légèreté et délicatesse. On retrouve aussi des notes de violette (so frenchy) et un fond musqué qui en font une fragrance complexe, délicate et terriblement facile à porter. Là, pour le coup, on est sur l’incarnation d’un chic parisien qui valait vraiment le coup de faire naitre cette déclinaison en eau de toilette. Le flacon, plus étiré et haut que la version parfum est aussi élégant et chic.
A mon sens, c’est l’une des plus belles déclinaisons nées cette année

Parisienne – Eau de toilette – Yves Saint Laurent – disponible aux formats 50 ml et 90 ml pour un tarif allant de 60 à 85 €


S’il fut un parfum qui m’a accompagné pendant tout l’été 2012, ce fut lui : L’eau de toilette Body de Burberry. Et pourtant, c’est une vraie ressurection à mes yeux car, lorsque j’ai découvert le parfum Body à sa sortie, j’ai été absolument déçue par ce jus de “mâdâme” très fort, très puissant et ainsi, de fait, très limité dans la cible qu’il a choisi. Pourtant la maison Burberry n’en était pas à son coup d’essai en terme de parfum et j’avoue ne pas avoir compris ce choix créatif qui me paraissait si loin de son style de marque. J’ai donc boudé Body et sa première déclinaison (eau de parfum intense), autant pour ce flacon non consensuel et très (trop?) phallique que pour son jus très assumé et trop cocotant.

A la sortie de la version eau de toilette, j’y ai jeté le nez avec curiosité mais s’en m’attendre à grand chose. Et cela a été le coup de foudre immédiat et complètement inattendu. Derrière le flacon emblématique de Body se cache une eau de toilette plus raffinée grâce à sa fraicheur et son poudré. La pomme et la pêche qui ouvrent la fragrance sont particulièrement distinguées pour des notes florales et gagnent en noblesse grâce à la rose, le santal et le thé qui entrent rapidement en scène dans les notes de coeur. Mais ce sont les notes de fond qui affinent cette version allégée de Body avec du bois de cachemire, de l’ambre et une vanille veloutée qui offre une complexité particulièrement bien mariée et équilibrée à cette eau de toilette.
Si la version eau de parfum me paraissait trop stéréotypée, la version eau de toilette est d’une élégance rare pour une fruité-floral et donne un jus complexe et sophistiqué que l’on appréciera à sa juste valeur dans une eau de toilette.

Ma seule rancoeur à propos de ce jus, c’est qu’il ne perdure pas longtemps sur ma peau. J’en ai donc profité pour me parfumer plus souvent matin et soir ce qui rend la signature olfactive plus présente mais… plus chère à l’usage ^^

Body l’eau de toilette – Burberry – Disponible en format 35ml (48€) , 60ml (60€) , 85 ml (75€)