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Avis sur le livre “Miroir, mon beau miroir : une histoire de la beauté”

03.19.2012 by Mlle Gima //

Les histoires de la beauté, c’est comme les essais sur la philosophie : chacun écrit le sien comme s’il était une révolution, en oubliant que certaines sciences humaines sont avant tout viables parce qu’elles sont sujettes à la subjectivité de chacun. Et c’est ça qui fait la beauté du tout : la somme des partis pris individuels que l’on ne résumera jamais dans une parfaite synthèse. Or, quand il est question d’esthétique, il est quasiment toujours question de parti pris (personnel, sociétal, historique, etc …)

Pour autant, il est possible d’écrire une (ou des) histoire de la beauté qui sache se fondre dans un moule historique et sociologique pour devenir une Histoire objective et partiale…
C’est justement l’impression que j’ai eu en parcourant “Miroir, mon beau miroir, une histoire de la beauté”. L’impression de lire Une Histoire impartiale qui s’applique à donner des jalons et des informations objectives, même en attaquant la difficile période contemporaine 😉

Miroir, mon beau miroir : Une histoire de la beauté
De Dominique Paquet – Édition Gallimard – Collection découverte Gallimard- Prix éditeur 14,30 €

Ce que j’en pense :

D’abord je dois avouer un truc : j’ai toujours adoré les “découvertes Gallimard“! Ça remonte au collègue-lycée, lorsque je passais des heures à découvrir n’importe quel sujet digne d’intérêt à la bibliothèque. Ces livres sont pour moi une parfaite synthèse des sujets qu’ils abordent.
J’avais donc de grandes attentes sur ce tome dédié à l’histoire de la beauté…
Et une fois de plus, les “découvertes gallimard” ont relevé le défi haut la main 😉

Du contenu de qualité, un maximum d’images pour illustrer les propos et des “zoom-on” pour attirer notre attention sur des détails de l’histoire et des modes anciennes.
J’ai a-do-ré cette traversée des temps qui débute à l’Antiquité et nous accompagne jusqu’à l’époque contemporaine.

Bien sûr, on y parlera des canons de la beauté et de la morale esthétique de chaque époque occidentale. Mais on y parlera aussi d’outils et de produits de beauté, on abordera la philosophie ou la sociologie qui se cachent derrière telle ou telle mode, et on se documentera toujours avec des images et du matériel d’époque.
Le propos est fluide, toujours très clair et documenté… un vrai plaisir à la lecture !
D’ailleurs, on peut aussi bien lire ce guide de A à Z ou picorer des chapitres par ci par là… au gré des envies et de sa curiosité !

Ce livre pourrait se vouloir “sans prétention”, mais il représente pour moi une parfaite entrée en matière pour celle qui se pose des questions sur les origine de la beauté et de ces modes…

La Note Culture-Beauté :

Quatrième de couverture :

La beauté est un art, légué, dit la Genèse, par l’ange Azazel qui, après la chute d’Eve, montra aux femmes “l’art de se peindre le tour des yeux à l’antimoine”. Un art dont les critères ont évolué selon les époques, les croyances, la morale, les techniques. Bains et onguents en Egypte, éclat du fard et de la couleur, véritable emplâtre de séduction à Rome, dictature du rouge et du blanc, austérité retrouvée dans les premiers temps du christianisme, et la découverte, fabuleuse, des artifices de la beauté orientale ramenés par les croisés au Moyen Age, céruse, rouge aux joues et mouches à l’âge classique, retour à la beauté naturelle aux XVIIIème siècle, enfin apparition des premières industries cosmétiques au XIXème, prélude à une beauté moderne qui multiplie aujourd’hui ses modèles. Dominique Paquet raconte l’histoire d’une fascination et d’une espérance qui, depuis la plus haute Antiquité, préside à l’hommage que chaque humain, homme ou femme, se doit de rendre à la maladroite nature et, ce faisant, à l’autre sexe.

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Categories // Livres Tags // beauté, Découvertes Gallimard, Dominique Paquet, essai, esthétique, histoire, histoire de la beauté, livre, mon beau miroir : Une histoire de la beauté"

Avis sur le livre “la guerre de la beauté”, une histoire croisée de L’Oréal et Rubinstein

03.12.2012 by Mlle Gima //

L’hiver est la saison où je lis le plus. Il n’est donc pas étonnant de voir ma “pile à lire” s’effondrer ces dernier temps… Je trouve environ une quinzaine de livres intéressants sur la theme beauté chaque année (sur environ une trentaine de titres lus). Mais celui que je souhaite vous présenter ici est différent. J’ai mis un bon trimestre avant d’en faire un article car il n’est pas facile de savoir comment en parler. Car “la guerre de la beauté” est à la fois une double biographie, une sociologie de la beauté actuelle et… un livre d’histoire ! Oui, rien que ça…


La Guerre de la beauté : Comment l’Oréal et Helena Rubinstein ont conquis le monde
De Ruth Brandon – Édition Denoël – Prix éditeur 20 €

Ce que j’en pense :

Lorsque j’ai acheté ce livre en novembre dernier, c’était par envie de lire des biographies des personnages cultes de la beauté. En l’occurrence, j’ai pensé qu’un livre qui parle à la fois d’Hélena Rubinstein et d’Eugène Schueller (Mr L’Oreal), serait amusant puisqu’on peut facilement opposer “la femme juive qui lancera un empire cosmétique”, et “l’homme français qui lança un empire cosmétique avant d’être taxé de collaborateur et/ou de résistant”.

Or, ce qui est particulièrement intéressant dans ce livre, c’est qu’il joue tout le temps sur le ping-pong historique de ces deux personnages, ou plutôt de leurs empires…
Un axe d’entrée peut être un poil trop manichéen, mais qui a l’avantage de se mouler dans un récit tant industriel, humain que sociologique et historique.

Car le point fort du livre, c’est de vous injecter un savoir périphérique à 360° ! Si vous n’êtes pas à l’aise avec l’histoire contemporaine de l’après guerre en Europe, ce livre vous offre un cours de rattrapage immédiat et exhaustif !
Et parfois on s’y perd… car on peut se lasser au fur et à mesure des incartades historiques et politiques du livre…

Pour autant on s’attache très vite aux histoires mouvementées des ces deux “héros” et des multiples personnages qui transitent autour…

Si vous avez envie de découvrir l’arrière boutique et les racines des empires Rubinstein et L’Oréal, ce livre est fait pour vous.
Si vous avez envie de découvrir le siècle passé autour de ces deux succes-story (et de toutes les querelles qui les ont entourés), ce livre est aussi fait pour vous.
Mais si vous voulez juste en savoir plus sur les marques L’Oréal et Rubinstein, ce livre risque de vous lasser car, malgré la somme considérable d’infos qu’il recèle sur le sujet,  il encadre celles ci d’un torrent d’autres informations qui peut paraitre trop riche !

La Note Culture-Beauté :

Quatrième de couverture :

En 1909, Helena Rubinstein ouvre son premier salon de beauté à Paris, l’année même où Eugène Schueller fonde L’Oréal. C’est l’acte de naissance de l’industrie cosmétique qu’ils incarneront l’un et l’autre, dans ses contradictions, tout au long du XXe siècle. Car si pour Helena Rubinstein les produits de beauté permettaient aux femmes de s’imposer dans un monde d’hommes, en revanche, aux yeux d’Eugène Schueller, ils devaient lui permettre de gagner suffisamment d’argent, et il en a gagné énormément, pour défendre des idées ultra-conservatrices. Qu’importe ce que faisaient les femmes de ses onguents, l’essentiel était qu’elles se consacrent à leur foyer. La Guerre de la beauté raconte les destins si dissemblables de cette jeune Juive qui fuit le ghetto de Cracovie pour tenter l’aventure, devenant ta première femme millionnaire, et d’un chimiste qui se pense en politicien avant de sombrer dans la collaboration et de léguer un empire à sa fille unique, Liliane Bettencourt. Le rachat par L’Oréal en 1988 de la marque Helena Rubinstein semble marquer la victoire posthume d’Eugène Schueller, mais ce sera au prix de la réputation de son entreprise : très vite le passé trouble des principaux dirigeants de la multinationale refait surface, déclenchant un scandale mondial. A travers cette saga passionnante, Ruth Brandon s’interroge sur notre attachement aux produits cosmétiques devenus réellement efficaces. Aujourd’hui, sur fond de nouveaux scandales et alors que la chirurgie et la possibilité de retoucher les photographies ont changé notre approche de la beauté, la guerre continue. Mais ce sont nos corps qui servent de champ de bataille. A travers ses publicités où des êtres humains parfaits vantent des articles miraculeux, les mêmes dans le monde entier, L’Oréal nous impose des idéaux inatteignables. Serait-il désormais interdit de vieillir ?

Biographie des auteurs :

Ruth Brandon est journaliste et romancière. Elle vit entre Londres et la France.

Images du livre :

Categories // Livres Tags // Eugene Schuller, Helena Rubistein, L'oreal, la guerre de la beauté, livre, Rubistein, Ruth Brandon

Avis sur le livre “Du velu au lisse”, une histoire de l’épilation intime

01.05.2012 by Mlle Gima //

Aujourd’hui parlons peu, parlons bien : parlons du poil !
Lorsque l’auteur de ce livre m’a proposé de me l’envoyer pour que je puisse le découvrir, j’ai tout de suite été ravie par le sujet abordé : l’épilation intime.

Qu’un homme (universitaire de surcroit) consacre un volume entier à l’épilation des parties intimes, c’était à la fois promesse d’apprentissage, d’anecdotes et de curiosité coquine ;-).
Par contre, j’ai mis TRÈS longtemps avant d’écrire cet article car, si la lecture du livre a su satisfaire certaines de ces promesses,  le style d’écriture m’a fait sérieusement m’interroger quant à la faisabilité d’une critique objective sur ce blog…

Du Velu au Lisse : Histoire et esthétique de l’épilation intime
De Jean DaSilva – éditions complexes – Prix neuf : 26,5 €

Ce que j’en pense :

Contrairement à la première impression que l’on peut avoir, il existe de très nombreux livres sur le thème de la beauté. Des livres pratiques d’une part, des livres historiques d’autre part, mais aussi des livres d’art ou encore des essais philosophiques et même des ouvrages transversaux.
Depuis que je me suis mise en tête d’explorer cet univers littéraire, je passe beaucoup de temps à chercher, lire et critiquer. J’avoue qu’il y a une majorité d’ouvrages que je trouve inintéressants au possible, ennuyeux ou tout simplement  peu originaux. La catégorie livre pratique, particulièrement, a cette fâcheuse habitude de redire ce qui a été déjà dit en changeant les photos illustrant les propos.

Par contre, dans la catégorie historique ou “philosophique”, on trouve beaucoup plus d’auteurs qui font des efforts louables pour donner du sens et de l’originalité à leur propos. La qualité de l’écriture et le style ne sont pas toujours au rendez-vous, mais le fond a au moins le mérite d’être passionnant.

En l’occurrence, pour cet ouvrage, je suis tombée en plein dans cette ambivalence. Le propos est extrêmement intéressant avec des informations historiques et sociales pertinentes et une trame générale qui donne continuellement envie de lire la suite. Toutefois, du fait d’un parti pris plutôt universitaire, le style d’écriture est un peu rébarbatif ; j’ai eu beaucoup de mal à passer outre ce manque de fluidité dans le texte.

Mais, le lecteur ne doit pas s’arrêter à ça : les anecdotes et les informations délivrées par l’auteur sont beaucoup trop intéressantes pour ne pas persévérer dans sa lecture. 😉
Personnellement j’ai toujours aimé le sujet de l’épilation car il y a toujours débat à y trouver. Et ce livre est en plein dedans !

Dans les premières parties, on suite une trame plutôt historique avec l’histoire de la pratique de l’épilation intime. On passe rapidement sur l’épilation totale du Moyen-Âge avant d’attaquer l’histoire moderne de cette pratique : sa renaissance et  les courants hygiénistes qui l’ont mis en avant. C’est toujours bien documenté et présenté dans un contexte historique et social qui enrichit le propos.

J”ai aussi beaucoup aimé la mise en perspective de l’épilation contemporaine entre les femmes, les hommes, mais aussi le rapport à la sexualité ou la médiatisation de celle-ci. Les propos de l’auteur s’engagent parfois sur une perception personnelle mais ils recentre toujours les choses  dans leur contexte.
Et, en tant que professeur d’art, il n’est pas étonnant que l’auteur termine son propos en interrogeant la place de l’art dans notre comportement à l’épilation, qu’il soit aussi bien intime que sociétal.

Personnellement, je sais que ce livre m’a captivé, mais je me demande sans cesse si ce livre peut tout aussi bien passionner quelqu’un qui n’a pas une curiosité particulière quand au rapport des gens à leur propre corps…

 

La Note Culture-Beauté :

Quatrième de couverture :

Pratique discrète, l’épilation génitale passe pour fort répandue aujourd’hui tant pour les femmes que pour les hommes. Présentée souvent comme une mode, elle possède des vocations multiples : identitaires, philosophiques, éthiques, religieuses, professionnelles. Dans cette étude très documentée et menée avec alacrité, Jean Da Silva restitue toute la complexité de ce fait de société en le situant dans la perspective d’une histoire qui remonte au début du XXe siècle, mais aussi bien au-delà. Il revient sur certains a priori concernant ce traitement particulier d’une zone corporelle intime et montre qu’il intéresse des mondes aussi divers que l’avant-garde artistique des années 1920, le naturisme d’après guerre, les cultures méditerranéennes, le fondamentalisme islamiste, la sexualité récréative japonaise, la pornographie, la mode, l’art contemporain, les conduites exploratoires homo ou hétérosexuelle. Il s’attache aussi à l’hostilité que l’épilation pubienne ou axillaire a pu rencontrer. Cette approche tant historique qu’esthétique trace ainsi un chemin de traverse, inattendu et singulier, dans l’histoire récente de la sexualité.

Biographie des auteurs :

Jean Da Silva est professeur en arts plastiques à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne.

Images du livre :

Categories // Livres Tags // épilation, épilation intime, du veu au lisse, jean da silva, livre

Minceur : quand la “pub” s’appelait “Réclame”

12.18.2011 by Mlle Gima //

J’adore fouiller dans les vieux magazines et les journaux d’époque. J’ai l’impression de prendre une machine à remonter le temps et de m’immerger dans une époque délicieusement désuète.
En l’occurrence, ce sont les brocanteurs qui m’offrent la plupart de mes “voyages dans le temps”, en emballant mes achats dans d’antiques papiers journaux. Grâce à ces emballages, je m’offre de cette lecture rétro au combien savoureuse et anecdotique.

De fait, le journal qui rembourrait l’un des petits sacs vintage que j’ai achetés cet été m’a donné envie de vous faire ce petit article… de façon à partager avec vous cette jolie réclame sur un produit minceur :

De nos jours, le comité d’éthique publicitaire aurait déjà bondi sur les responsables de la marque pour qu’ils prouvent les allégations cosmétiques  et “Anti-graisse” dont il est mention dans la publicité… 😉

Mais, ce que je retiens surtout, c’est ce premier paragraphe qui se veut plutôt confident et pas vraiment commercial…
Une façon plutôt courtoise de faire de la publicité, aux antipodes des publicités qui vous apostrophent et qui vous stigmatisent comme celle dont je parlais dernièrement.

Ça n’empêche pas le reste du texte d’être de la réclame pure et dure, mais j’apprécie le charme suranné de cette publicité et la courtoisie de son propos pourtant critique.

Est-ce qu’on pardonne à la réclame parce qu’elle est vintage, ou est ce le ton du texte qui se distingue de nos publicités actuelles ?

 

Categories // Marketing & Publicités Tags // beauté, Minceur et Régimes -, publicité

Les bonnes idées cadeaux : les livres

12.12.2011 by Mlle Gima //

La culture beauté, vous le savez, c’est ma grande passion*. Du coup, lorsqu’on me demande des idées cadeaux mode ou beauté,  je pense immédiatement à des livres.
Et oui, on n’est pas libraire pendant 6 ans sans en garder des traces :p

Donc, en ce qui concerne les livres sur la beauté ou la mode, par où commencer ?
Il faudrait déjà  regarder les articles de la catégorie “livre – culture beauté“. Ça fournit un bon condensé d’idées.

Mais comme il ne faut jamais cesser d’innover, j’ai rajouté pas mal d’autres idées dans la galerie d’idées cadeaux que voici :

Cliquez sur les photos pour voir le descriptif

Mais mon coup de cÅ“ur (en dehors de livre “La Parisienne” d’Inès de la Fressange) ce sont ces deux guides de bonnes adresses parisiennes. A première vue, on peut se demander ce qu’un répertoire d’adresses signé Fauchon fait sur un blog beauté.
Et je suis la première à admettre qu’il s’agit d’un ouvrage un peu hors sujet ici.

Toutefois, en complément au recueil d’adresse de Chantal Thomass, je vous assure que c’est un parfait combo pour s’approprier la capitale parisienne et devenir la “it-girl” des bonnes adresse sur Paris.

Avec “Mon Carnet d’Adresses” de Chantal Thomass, on investit les domaines de la beauté, de la mode, du chic et du bon gout d’un Paris vu à travers les yeux et l’art de vivre d’une créatrice moderne mais au combien romantique et attentive aux belles choses.

Et avec “Beau et bon by Fauchon“, on se trouve le parfait café ou restaurant pour allez débriefer tout cela avec ses copines. On trouvera aussi la table idéale pour un diner en tête à tête avec son jules, ou la brasserie dans laquelle on emmènera nos parents lors de leur séjour dans la capitale.  Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, le guide de Fauchon est tout à fait glamour avec ses focus sur chaque quartier parisien et ses conseils de dégustation et de savoir vivre” 😉

* hommage à Omar Sharif \o/

Categories // Culture beauté, Idées cadeaux Tags // beauté, chantal thomass, fauchon, idée cadeau, livres, Mode

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