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Au coeur de Weleda

08.13.2013 by Mlle Gima //

Au mois de juin dernier, j’ai profité d’un petit passage en Allemagne pour aller rendre visite à la marque de cosmétique bio : Weleda.
Et c’est avec quelques copines blogueuses, que nous sommes parties arpenter les lieux de culture (pour s’essayer à la récolte) et de transformation (pour mieux comprendre la marque).

weleda 7

Alors autant vous prévenir tout de suite : Weleda c’est du true-hard-bio ! Je vous ai déjà parlé de leurs produits car je les aime beaucoup, mais il est difficile d’y entrer à pieds joints lorsqu’on ne connait pas la marque et ses idéaux.
La marque est  issue d’un  laboratoire pharmaceutique qui tire ses principes de la médecine anthroposophique et de l’agriculture bio-dynamique.
Derrière les cosmétiques il y a ainsi (et surtout) un laboratoire qui applique sa devise « En accord avec l’être humain et la nature » dans la conception et la fabrication des ses produits de beauté.

D’ailleurs, j’ai découvert les cosmétiques bio en 2003 grâce à eux, car ils était les seuls à aborder franchement cette étiquette de ‘naturel’ dans les rayonnages de pharmacie 😉
Depuis, la cosmétique bio a énormément évoluée mais je garde toujours une grande sympathie pour la marque et ce fut un plaisir d’aller lui rendre visite sur ses terres allemandes.

weleda 6

Le but de cette visite était de nous faire découvrir un des lieux de culture de la marque pour mieux la comprendre et, pat la même occasion, participer à la récolte du Calendula.
Nous nous sommes donc levées aux aurores pour arriver sur place avant que la matinée ne soit bien entamée.

weleda 4La cabane à outil du personnel et son petit tableau souvenirs <3
weleda 3

Manque de chance, les Calendula étaient loin d’être murs pour la récolte, il n’y avait que quelques fleurs ouvertes sur l’intégralité du champs.
Du coup, nous sommes parties prêter main-forte aux cueilleurs de Douce-Amère, une solanée ayant l’avantage de pousser (et fleurir) en hauteur.

weleda 5   Autant vous dire que c’était beaucoup plus confortable.
Mais la récolte d’une poignée de blogueuses est beaucoup moins efficace que celles des cueilleurs locaux 😉 weleda 2

Maintenant, vous vous doutez bien que ce voyage du côté de Stuttgart n’avait pas pour seul but de nous faire cueillir des fleurs ^^
L’idée était surtout d’échanger et de découvrir la marque.

Nous avons ainsi pu découvrir les jardins botaniques que la marque à créés à Schwäbisch Gmünd, pour enseigner ses principes et faire découvrir ses actifs à ceux qui souhaitent visiter le site.
On peut ainsi être guidé ou évoluer librement parmi les espaces dédiés aux fleurs, herbes, arbustes et autres plantes de collection. Si cela vous intéresse, vous trouverez toutes les informations ici.

Mais Sophie, Kaki et Emmanuelle (mes condisciples lors de ce voyage) vous le racontent beaucoup mieux que moi dans leurs articles :

L’une des photos de Kaki (article à lire ici) :
Weleda5byKakimaviediscrete
L’une des photos de Sophie (article à lire ici) :
weleda 11 by SODEDEMAQUILLAGE

Personnellement, ce qui m’a beaucoup plus intéressé, ce sont les ateliers qui ont eu lieu l’après midi et qui nous ont permis de nous familiariser avec les valeurs cosmétiques de la marque.
Les vertus du massage et de l’auto-massage sont, depuis longtemps, des indémodables de la maison, mais c’était aussi l’occasion pour se familiariser avec les produits historiques et faire de belles découvertes !
D’ailleurs ces ateliers sont aussi proposés à l’espace Weleda de Paris.

Et le lieu a l’énorme avantage de proposer… un magasin d’usine Weleda !
#shoppingaddict

Sachant que les produits sont déjà moins chers en Allemagne mais qu’il y a aussi une belle remise dans le dit magasin… j’en ai profité pour faire un petit stock de produits taille voyage (la grand spécialité allemande) et craquer sur les produits découverts lors des ateliers, à savoir : l’huile de massage au Calendula (mon best-seller Weleda), le gel douche à la Grenade (un petit plaisir à moindre prix), la crème sani-pied (LA découverte du weekend) et l’indémodable gel douche au citrus <3

En attendant, il fut très satisfaisant de se promener sur les lieux car il est ainsi possible de constater que la cueillette des principes actifs s’effectue toujours à la main et que les procédés d’extraction respectueux des principes actifs naturels sont toujours rigoureusement appliqués.
La marque expose ainsi des ateliers de fabrication sur le site et une grande exposition sur le thème de l’environnement aura lieu sur le site l’année prochaine, permettant ainsi de familiariser le grand public à l’agriculture bio dynamique… tout en profitant du magasin d’usine 😛

weleda 1

weleda 8

 

Categories // Autres, Rencontre avec les marques Tags // Bio, cosmétiques, culture, weleda

Les produits bio doivent-ils toujours être verts et mignons ?

04.27.2013 by Mlle Gima //

L’autre soir, j’ai été invitée à rencontrer l’équipe de la marque ‘Bio secure‘, une marque de cosmétique bio que je suivais depuis ses débuts (2008 ou 2007) mais à laquelle je n’avais jamais vraiment accroché car leur packaging et leur logo ne me parlaient pas.

Il s’agit pourtant d’une marque qui vise à promouvoir les cosmétiques bio pour tous, avec des formats familiaux, des positionnements prix très accessibles et des gammes dédiées à toutes la famille (du bébé, aux enfants en passant par la femme attentive aux senteurs, etc).
Et leur positionnement produit est ainsi très axé hygiène (14 gels douche, 3 déodorants, des lingettes bébé, 4 shampoings…) avec une gamme cosmétique qui s’arrête aux produits “de base” comme les laits corporel, le soin pour les mains ou les pieds.
La vraie gamme “beauté” se contente de références elles aussi basiques comme la crème de jour, la crème de nuit et les produits démaquillant.

biosecure-other

Bref, plus simple à expliquer et justifier, on ne peut pas faire :
Bio Secure c’est le bio et le plaisir au quotidien pour tous.

Et question plaisir ils ont vraiment voulu sortir du cliché bio pour pouvoir se comparer aux produits qu’on trouve habituellement dans les salles de bain conventionnelles. Les gels  douche en sont le parfait exemple puisqu’il sont parfumés d’odeurs très gourmandes et pourtant sans aucune odeur de synthèse. Dop et Petit Marseillais peuvent toujours allez se rhabiller en comparaison :p
J’ai d’ailleurs adopté le gel douche à la vanille qui évoque chez moi l’odeur du yaourt à la vanille ^^

biosecure-geldouche

Seulement, pendant la présentation, j’ai été surprise de voir que les packaging plaisaient énormément aux copines blogueuses alors que, pour ma part, j’étais vraiment réfractaire au design et au parti pris de la marque.
Car de la part d’un cosmétique bio, j’attends toujours un habillage sobre, joli, poétique ou un poil allégorique. Peut être (trop souvent) du vert et du blanc… mais surement pas des produits aussi “orange” d”un coté ou “mass market” de l’autre ^^
C’est pas très facile à dire devant les équipes qui bossent tous les jours sur ces gammes, mais je n’en démordais pas.
A l’inverse, les autres trouvaient ça rafraichissant d’avoir des cosmétiques qui adoptent les codes de la dermo-cosmétique et de la pharmacie. Et , contrairement à moi, elles ne trouvaient pas “moche” d’avoir ce type de flacon sur leur baignoire :p

 

Du coup, on a ressorti le vieux débat ” le bio doit il respecter les codes qui viennent de son histoire ?“, à savoir le “fait chez un apothicaire“.
J’admets que je suis surement la plus stéréotypée de toutes puisqu’avec mon passif de bio-addict, j’accepte facilement le “ça-a-l-air-de-sortir-de-chez-une-sorcière“. Il faut ici rappeler qu’avant 2006, les cosmétiques bio sentaient vraiment le foin et le géranium.
Mais depuis les choses ont changé ; il n’y a qu’à regarder l’évolution des produit Sanoflore pour voir qu’on peut faire du bio familial ou luxe qui soit joli et 100% engagé.

 

Mais du coup, j’ai envie de vous retourner la question à vous :

  • Peut on faire du bio engagé avec des designs modernes et de l’habillage grand public ?
  • Que pensez-vous des packaging Bio secure ?

 

C’est marrant, parce qu’à regarder les flacons des produits hydratant, le baume et le fluide, je devrais ne pas du tout aimer le packaging du fluide. Pourtant… je l’a-do-re ^^
C’est un flacon « Eco-solution » qui évite la perte de produit : à chaque utilisation, la poche interne se rétracte, ne laissant pas d’air entrer à l’intérieur et n’oubliant pas de produit dans le fond ou sur les côtés  lorsqu’on arrive à la fin .
Ça fait très high-tech, et beaucoup moins “fait chez un apothicaire”  😉

biosecure-hydratants

 

 

Categories // Bain & Douche Tags // Bio, bio secure, cosmétiques

Mon déo est une crème

01.09.2013 by Mlle Gima //

Depuis la fin de l’été dernier je fais des infidélités à mon déodorant à la pierre d’alun…

Une infidélité qui est due à un produit bio qui m’a interpellé par le choix de sa texture. Car si j’ai voulu essayer le déodorant Soap Walla, c’est parce qu’il s’agit d’une crème qu’on étale sur l’aisselle.

Déodorant bio crème – Soapwalla – 60 ml – entre 14 et 18 €

Dit comme ça, ce n’est pas forcément très ragoutant. Pourtant, la texture du produit est beaucoup plus agréable qu’on ne pourrait le croire car il suffit d’en prendre une petite noisette sur le doigt, de le laisser chauffer par contact puis de se “caresser” l’aisselle avec le produit. Celui-ci fond au contact de la peau et s’étale sans aucun souci. Et le temps de masser, on sent parfaitement où se trouve le produit et quelles sont les zones qui n’en ont pas.
C’est d’une telle facilité d’application que c’en est étonnant. ^^

Et contrairement à un déodorant classique, on se sent vraiment protégé lors de l’application : ça ne pique pas, ça ne coule pas, ça ne sent ni le chimique ni le rien-du-tout-qui-te-pousse-à-croire-que-t-en-a-pas-mis-assez.
La formulation est d’ailleurs particulièrement réussie puisqu’on y trouve que du 100% naturel. La compo mise avant tout sur un mélange d’argile, d’huiles essentielles, de beurres végétaux et de poudres. Et n’allez pas croire que ça rend l’aisselle poisseuse (c’était ma première crainte lorsque je l’ai essayé ^^). Dès que le produit est bien étalé, c’est comme s’il avait fusionné avec la peau… on ne le sent plus ^^

Et niveau efficacité, c’est un succès sur toute la ligne ! Il résiste même aux coups-de-chaud/coups-de-froid que nous valent les bureaux surchauffés et le froid extérieur.
Pas d’humidité et pas de mauvaise odeur.
Par contre, attention en été. L’épilation doit être vraiment parfaite car en portant un top synthétique et en restant en terrasse (au soleil) j’ai connu le seul accident vécu avec ce déo.

Pourtant, je reste très convaincue par celui ci, tant par sa galénique, son odeur discrète, son efficacité et sa très belle compo.
Je suis d’ailleurs assez d’accord avec le site Bazar Bio qui en parle comme d’un “must-have, le déodorant bio le plus naturel et le plus efficace !“. On le trouve d’ailleurs chez Colette et la presse (Grazia, Be, ELLE) en parle régulièrement.

Donc si vous voulez l’essayer, n’hésitez pas! Bien qu’un peu cher (15€ sur Bazar Bio) c’est un investissement rentable puisqu’il m’a duré à peu près 3 mois.

PS : a noter tout de même le témoignage de Nathalie Scrap dans les commentaires :

je l’ai aussi et je l’adore !!!! pourtant je l’utilise pas en été car les huiles essentielles d’orange et de bergamote, sont photosensibilisantes, a proscrire donc au soleil (et pour les épilations a la lumière pulsée !)
Pour moi c’est le seul point negatif, devoir en prendre un autre pour lété !

Ce qu’en dit Bazar-Bio :

Ce puissant déodorant bio en crème 100% naturel utilise des poudres végétales, de l’argile et des huiles de lavande, de menthe poivrée et d’arbre à thé pour absorber l’humidité, inhiber les bactéries, et assurer une efficacité longue durée. 
Le déodorant bio Soapwalla est absorbé très rapidement et laisse une odeur agréable et fraîche. Vous serez protégés pendant 24h sans aucune mauvaise odeur.

Idéal pour tous types de peau. Peut également être utilisé par les femmes enceintes.

Le déodorant bio Soapwalla ne contient aucun produit chimique nocif, dérivé de pétrole, ou aluminium. Il est végétalien et non testé sur les animaux.

Utilisation

Appliquez une petite quantité de crème avec votre doigt. Massez jusqu’à que la crème soit complètement absorbée (très rapidement), vous êtes protégés pendant 24h ! La crème peut être amenée à se ramollir ou à se séparer en cas de températures élévées. Il suffit tout simplement de la mélanger et de laisser une vingtaine de minutes votre déodorant dans le congélateur.
Précaution d’emploi : Le déodorant Soapwalla contient des huiles essentielles et du bicarbonate de sodium. Soyez vigilant lors de son utilisation (en petite quantité) si vous êtes sensibles ou allergique à un de ces composants.

Composition

Huile de jojoba, huile de tournesol, huile de graines d’églantier, beurre de karité, argile, bicarbonate de sodium; glycerin, huiles essentielles de de lavande, de menthe poivrée, d’orange douce, d’arbre à thé et de bergamote.

Categories // déodorants Tags // Bio, crème, déodorant, soapwalla

La lime à ongles naturelle (et inusable ?)

12.30.2011 by Mlle Gima //

Ah il n’a pas été facile de trouver la devinette beauté n°16… Car sous son aspect étrange, c’est bel et bien une lime à ongles que je vous présentais sur la devinette d’hier !

Cet objet a donc pour fonction de vous limer les ongles. Et croyez moi : ça marche du tonnerre !
Je suis devenu fan depuis qu’on me l’a offerte. C’est très dur et pourtant assez doux sous l’ongle.

D’après ce que j’ai pu en lire (et ce qu’on m’en a dit) c’est aussi un matériau très résistant et donc une lime à ongle inusable.
Pour l’instant je suis un peu sceptique car j’ai peur de casser la lime en n’y faisant pas attention, mais pourquoi pas ?

Le truc, c’est que cette lime à ongle est à la base : une écaille de poisson !

Oui, oui, vous avez bien lu : une écaille de poisson…
Plus exactement c’est une écaille d’Arapaima gigas, un poisson appelé Pirarucu au Brésil ou Paiche (au Pérou). C’est d’ailleurs l’un des plus grands poissons d’eau douce au monde, et on ne le trouve qu’en Amazonie.
Par contre on peut l’observer dans de nombreux aquariums d’ici et d’ailleurs (oui, j’adoooore les aquariums 😛 )

Dur dur en pleine manucure de se dire qu’on se lime les ongle avec un bout de poisson. 😉
Et pourtant c’est plutôt agréable et surtout éthique. Car malgré les kilomètres qu’ont traversé ces écailles pour venir jusqu’à nous, ce sont des matériaux très écologiques et durables.

Alors pourquoi pas ?
On trouve ces limes à ongle naturelles sur de nombreux sites de commerce bio ou éthique à un peu plus de 10€.
Personnellement j’aime beaucoup la sensation de cette lime à ongles mais j’ai encore un peu peur de la prendre dans mon sac à main, car mes limes à ongles en verre n’ont jamais résisté très longtemps.

Qui plus est je m’interroge aussi sur la ressource naturelle… Dans mon souvenir, ce poisson était déjà sur-péché pour sa chaire.
Équiper tout le monde de ses limes à ongles naturelles ne serait il donc pas une cause possible de nuisance à l’espèce?

Et vous, vous seriez prête à essayer ?

Categories // Amérique du Sud, Beauté Tags // Bio, durable, ecaille, ecologique, lime à ongle, manucure, paiche, Pirarucu

Les labels et logos des cosmétiques bio ou “écologiques”

11.09.2011 by Mlle Gima //

A n’en pas douter, c’est lorsque l’on veut investir dans un produit de cosmétique bio que l’on se trouve confrontée aux labels et mentions les plus opaques…
Car si les amatrices de bio ont depuis longtemps jeté leur dévolu sur un label bio en particulier, ceux-ci sont assez nombreux (et obscurs) pour dérouter celles qui n’ont pas encore de repères solides…

Produit bio / Produit Naturel

A ce sujet, peut être faudrait-il commencer par mettre en lumière une différenciation qui n’est pas faite assez souvent à mon gout. A savoir :

Quelle différence peut il avoir entre un cosmétique bio et un cosmétique naturel ?

Si la mention de “bio” est relativement bien encadrée, chacun peut choisir d’utiliser le mot “naturel” sans rien avoir à justifier. Il n’y a que les labels qui fixent un référentiel exact définissant les mots “naturels” ou “bio”

On espère plus de transparence avec le nouveau code de déontologie des allégations cosmétiques françaises. Les fabricants et commerciaux s’y sont mis d’accord autour de certaines définitions. Par exemple un produit cosmétique “naturel” doit contenir au moins 95 % d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle. Mais je vous signale qu’en alimentation, un “arôme naturel de fraise” (par exemple) est en fait issu d’un procédé qui consiste à décoller chimiquement cet arôme d’un bois 😉

Bio labellisé et Bio “sauvage”

Mais par ailleurs, un produit ayant une mention “bio” est-il supérieur en qualité naturelle si on le compare à d’autres marques qui n’ont pas voulu s’embarrasser d’une charte de garantie (et du prix que cela coute) ?
Citons ici l’exemple de Weleda : c’est une marque particulièrement connue dans le domaine du bio et qui, pourtant, n’a pas de label de qualification bio 😉
Il faut savoir que faire “labelliser” un produit coûte de l’argent et beaucoup de temps. Certaines marques choisissent donc de ne pas recourir à ces “sésames” et de se contenter d’une réputation irréprochable…

Par ailleurs, un produit labellisé “bio” par une certaine charte de garantie peut très bien ne pas l’être pour une autre. Tout dépend du cahier des charges et du référentiel auquel il est rattaché…

Les labels de cosmétiques bio :

Les labels sont les mentions officielles de respect d’une charte d’engagement. Ces chartes servent à mettre en valeur des normes de production et des qualités particulières.
Selon chacune d’elle, un comité de gestion fera appel à des organismes chargés de contrôler les fabricants postulant au label.

Mais ces labels sont souvent créés par des groupements d’industriels qui se retrouvent dans des valeurs communes, et assez rarement par des institutions…

  • Le Label ECOCERT, et ses labels cosmétiques : cosmétique BIO vert, cosmétique ECO bleu

Ecocert est un organisme de contrôle et de certification agréé par le Comité Français d’Accréditation. Son référentiel est fondé sur des principes très simples : clarté du label, principe de précaution minimum, préférence pour l’origine naturelle des matières premières et des ingrédients issus de l’agriculture biologique.

A cet effet, Eco-cert a mis deux logos sur le marché des cosmétiques, qui se distinguent l’un de l’autre par leur pourcentage d’ingrédients  :

 

Un cosmétique BIO de la charte cosmébio (vert) comprend un minimum de 95% d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle, dont :
– minimum 10% des ingrédients issus de l’agriculture biologique.
- minimum 95% des ingrédients certifiables  issus de l’agriculture biologique.
– Maximum 5% d’ingrédients de synthèse, contenus dans une liste restrictive d’ingrédients autorisés.

Un cosmétique ECO de la charte cosmébio (bleu) comprend un minimum de 95% d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle, dont :
– minimum 5% des ingrédients issus de l’agriculture biologique.
– minimum 50% des ingrédients certifiables issus de l’agriculture biologique.
– Maximum 5% d’ingrédients de synthèse, contenus dans une liste restrictive d’ingrédients autorisés.

Les faits intéressants dans la charte cosmébio sont : l’absence totale de matière animale (pas de cochenille donc) et interdiction des parfums de synthèse, des colorants de synthèse, des silicones,des glycols, etc…
Et les marques sont contrôlées deux fois par an par ecocert.

 

  • Le Label NaTrue, et ses trois niveaux de naturalité

Natrue est un label privé, créé par un regroupement de grands noms de la cosmétique bio (souvent allemands) en réaction à la vague des produits “verts” sortis à la fin des années 2000.
Sorti en 2009 avec pour objectif de clarifier l’offre entre les produits naturels et ceux produits totalement ou partiellement en agriculture bio, il y avait à l’origine trois niveaux de garantie.
Désormais, il n’y a plus qu’un seul logo auquel est adjoint un adjectif : Natural, With Organic, et Organic.

Ces trois dénominations reprennent le référentiel précédant, à savoir :

– Natrual = NaTrue 1 Etoile – Cosmétique Naturel :
Le produit est conforme au référentiel NaTrue et respecte : des teneurs minimales en substances naturelles, et maximales en substances transformées d’origine naturelle (le référentiel fixe un seuil officiel en fonction du type de produit)

– With Organic = NaTrue 2 Etoiles – Cosmétique Naturel en partie Bio :
Ce produit est conforme aux exigence du Natrue 1 étoile mais il contient aussi 15% (au moins) de substances naturelles non modifiées chimiquement et au maximum 15% de substances transformées d’origine naturelle. D’autre part, au moins 70% des ingrédients naturels doivent provenir de productions biologiques contrôlées et/ou de cueillette sauvage contrôlée (ou d’ingrédients transformés d’origine naturelle)

– Organic = NaTrue 3 Etoiles – BioCosmétique :
Ce dernier niveau d’exigence reprend les précédents mais augmente les exigences de composition avec au moins 20% de substances naturelles non modifiées chimiquement et un maximum de 15% de substances transformées d’origine naturelle. Enfin, au moins 95% d’ingrédients naturels doivent être issus de culture biologique contrôlée et/ou de cueillette sauvage contrôlée (ou d’ingrédients transformés d’origine naturelle)

Mais attention, avec ce label vous pouvez avoir une partie du produit issu de substances animales (à l’exclusion d’animaux vertébrés morts).

 

 

  • Le Label BDIH : Certified Naturel Cosmetic

Le BDIH est un label que j’ai longtemps préféré aux autres labels bio. D’origine allemande et créé en 1996 son référentiel est l’un des plus aboutis du monde cosmétique.

Toute la formulation se fait à base de produits végétaux (prioritairement bios) ou minéraux qui sont recensés dans une liste de 690 ingrédients autorisés. Si la formulation contient un seul ingrédient qui n’est pas dans la liste, le produit ne pourra pas être labellisé !  Et les marques sont contrôlées chaque année.

On s’assure donc de produits bio sans pétrochimie, sans produits de synthèse, sans OGM, sans produits issus d’animaux morts.

 

  • Les autres labels biologiques : UK Soil Association, United States Dept of Agriculture Organic Program, etc …

Chaque pays a évidemment produit son propre label de certification bio dès lors que ce marché s’est développé chez lui. Mais ces labels sont souvent généralistes et s’appliquent à la cosmétique comme à d’autres productions issues de l’agriculture bio. Ils manquent ainsi de précision et d’engagement sur la composition des produits cosmétiques et s’engagent plutôt sur le pourcentage d’ingrédients issus de l’agriculture biologique, voire sur un minimum d’ingrédients transformés.

 

 

Pour aller plus loin:
Si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas à consulter l’excellent récapitulatif des labels écologiques du site Mademoiselle-bio

 

 

 

 

Categories // Bio, Comment ça marche ?, Cosmétiques Tags // BDIH, Bio, cosmétique Bio, cosmétique ECO, cosmétiques, eco-cert, ecocert, labels, logo, natrue, Organic, produit bio, produit naturel, UK Soil Association

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