Mon Côté Fille

Blog beauté et wellness sans tabous ni complexes !

  • À propos
  • Archives
  • Les évents MCF
  • Presse & Récompenses
  • Contact & FAQ

Voyage au cœur de la Rosacée (+ appel à candidature)

09.29.2014 by Mlle Gima //

Celles qui suivent mon Facebook se rappelleront surement qu’en juin dernier j’étais à Berlin pour une conférence internationale sur un sujet quelque peu particulier : la rosacée !

 

Pourquoi ?

Parce que c’est un sujet qui m’interpelle depuis longtemps (depuis la première campagne nationale qu’on m’avait demandé de relayer) et que j’ai eu l’occasion d’observer son évolution -en vrai- chez certaines blogueuses et youtubeuses.

Act on Red 2

La Rosacée c’est quoi ?

Derrière le terme « rosacée » se cache un peu tout et n’importe quoi.
Certains vous diront que c’est la maladie qui fait rougir, d’autre vous diront que c’est un masque de grossesse permanent et j’ai même entendu dire que c’était le résultat d’une allergie au soleil #nimportequoi

Donc pour faire court, la rosacée c’est une maladie dont on connait bien les symptômes, mais qu’on ne sait/peut pas traiter aujourd’hui.

Il s’agit d’une rougeur sur le visage qui va devenir persistante et s’accompagner, parfois, d’une acné sévère dont on n’arrive pas, ou peu, à se défaire.

Most common Rosacea triggers - Act on Red - Google Chrome_2

De fait, on a souvent du mal à se faire diagnostiquer correctement une rosacée car on peut confondre facilement le début d’une rosacée avec :

-une acné de l’adulte

– un coup de soleil persistant

– des rougeurs de chaleur ou de stress

– etc…

Le truc, c’est que la rosacée est une maladie évolutive dont les symptômes vont petit à petit se faire plus persistants et plus dur à combattre.
Si vous voulez voir « en photo » ce qu’est de la rosacée du stade léger à « lourd » cliquez ici

Au début, une majorité de personnes atteintes va combattre les rougeurs avec des crèmes hydratantes « anti rougeur », puis des fonds de teint très couvrants.

Certains vont aussi utiliser des astuces de grand-mère comme se passer des glaçons sur les zones touchées ou des masques à l’eau de bluet. Mais tout ceci ne soigne pas la rosacée !

La seule et unique solution face à la rosacée, c’est de consulter un dermatologue !

 

Pourquoi consulter un dermatologue ?

D’abord parce que pour bien soigner, il faut avoir bien diagnostiqué !
Et croyez moi, j’ai déjà vu un paquet de filles passer au travers les mailles d’un vrai diagnostic.

Ensuite parce que le dermatologue prescrira un traitement permettant de soigner certains symptômes (notamment acnéiques) et il vous proposera aussi des conseils avisés pour limiter au maximum le flush ou autres rougissements inconfortables (saviez-vous par exemple qu’il faut limiter l’alcool au maximum ?)

comment lutter contre la Rosacée  couperoseDécouvrez les astuces ici

Enfin, parce que les dermatologues consciencieux sont au fait des avancées sur la question et peuvent vous apporter de nouvelles réponses au mal
. C’est d’ailleurs un des points qui m’a agréablement surprise lors de cette conférence : un nouveau médicament permet désormais de prévoir et contrer l’apparition des rougeurs !
Ça n’a l’air de rien dit comme cela, mais sachez qu’il n’y avait RIEN jusqu’à présent pour éviter aux rougeurs de la rosacée apparaître.

01_infographic_french_v2-1-

 

Pourquoi une conférence à Berlin ?

Si je me suis déplacée à Berlin, c’est que la conférence à laquelle j’ai été invitée se voulait une annonce grandiose et globale, pour annoncer le lancement d’une campagne internationale

Act on Red (c’est son nom) est une campagne internationale qui souhaite informer le public de ce qu’est la rosacée et pousser à la consultation lorsqu’on a un doute.
Et parce que la campagne se veut de grande ampleur, ils ont fait appel à une célébrité pour en être l’égérie.

Je ne sais pas si vous l’aviez remarqué mais il y a un paquet de VIP atteint de rosacée, et ils ne la camouflent pas souvent efficacement. Le meilleur exemple est Bill Clinton. :/

En l’occurrence, l’égérie de Act on Red est Cynthia Fox, la très célèbre rouquine de Sex and The City !
Elle se porte ainsi témoin des difficultés que rencontrent les personnes atteintes de rosacée chaque jour… tout en assurant qu’avec un bon diagnostic on peut parfaitement juguler le phénomène (à défaut de le soigner).

cynthia pour la campagne Red on Act

Et ça apporte quoi Act on Red ?

En France, Act on Red est surtout une campagne qui va apparaître dans la presse professionnelle (médecin) et féminine, on que l’on peut d’ores et déjà consulter sur le web avec le site Agir Contre les Rougeurs.
Mais en Espagne, Grande Bretagne ou Canada, j’ai remarqué que les sites étaient polus complet et comportait un intéressant volet d’auto-diagnostic que je vous invite à consulter
D’autre part, ça m’a aussi convaincu de la nécessité de communiquer plus, et mieux sur le sujet !

APPEL à CANDIDATURE

Act on RedParce qu’il est tout de même rudement facile d’en parler … lorsqu’on a le temps d’en parler. J’ai décidé de prendre les choses à bras de corps !
C’est pourquoi j’’organise une rencontre sur le sujet entre blogueurs le mardi 14 octobre à 19h à Paris !

Il s’agit d’une réunion de 10-15 personnes (maximum) pour s’informer sur le sujet et dialoguer avec un dermatologue. Un truc informel, mais qui permettra de répondre à vos questions et de faire passer le message autour de vous !

Du coup, si ce sujet vous interpelle – parce que vous avez souvent des rougeurs,  que vous vous demandez si vous faites de la rosacée, ou juste parce que ça vous semble important – je vous invite à me contacter par e-mail et pour commentaire pour que je puisse vous inviter à l’événement !

 

Categories // Santé Tags // Act on Red, conseils, couperose, flush, prévenir, rosacée, rougeurs

De l’importance de mettre CORRECTEMENT sa crème solaire !

08.17.2014 by Mlle Gima //

J’ai annoncé hier, sur Facebook, que j’avais chopé des coups de soleil particulièrement douloureux. Et quasi immédiatement après, certain(e)s d’entre vous n’ont pas manqué de dire qu’en tant qu’apôtre de la protection solaire, je devrais avoir honte d’être sortie sans crème ! #dramaqueen

Il faut dire que cela fait des années que je répète à l’envie qu‘il faut se pro-té-ger, que “le soleil c’est bon mais à petite dose” et qu’“on n’est jamais trop prudent” !

Du coup, j’exagère un peu quand je dis qu’on m’a reproché mon laisser-aller solaire, mais c’est surtout que je m’en veux de m’être fait avoir ainsi :-/

 

Car voyez vous… j’ai MIS de la crème solaire !

Une super crème d’ailleurs, très efficace (comme on le verra,) le vrai coup de cÅ“ur beauté de mes vacances
(le spray hydratant SPF 50 de Vichy pour ceux que ça intéresse :-P)

Le souci, c’est surtout que je n’en ai pas mis PARTOUT !
Un truc bête, qui s’excuse pourtant dans le contexte où c’est arrivé #jecherchedesexcusesbonjour
Truestory :
Ce jour là, en plein cÅ“ur de l’Inde, je me suis préparée à partir en mettant de la crème sur les zones découvertes par mon tee-shirt. Puis, chapeau sur la tête et sac en main, je suis sortie pour aller visite le site grandiose de Hampi.
Le truc, c’est qu’une fois la porte franchie, j’ai voulu changer de tee-shirt pour quelque chose de plus plus léger (vis à vis des températures déjà élevées.)
J’ai donc passé un petit débardeur en coton et j’ai rejoint la jeep pour partir découvrir l’un des plus beaux sites d’Inde (et même du monde, c’est l’UNESCO qui le dit)

-à cette étape, la lectrice attentive aura noté que j’ai oublié un détail-

Quatre heures de visite de ruines plus tard, mon mari m’a fait remarquer que j’avais l’air rouge, et j’avais personnellement l’impression d’être complètement flagada.
On a profité du repas pour remettre de la crème solaire, puis on est repartis se perdre dans cette multitude de sites.

Je n’ai donc pas compris ce qui s’est passé avant qu’on soit rentré à l’hôtel, 3 heures plus tard.
Et depuis, je douille comme vous n’avez même pas idée !

Car voici le résultat :

autopsie d un coup de soleil

 

Vous remarquerez que la crème a parfaitement rempli sa fonction, et que mon tee-shirt arrête très bien les UV-A.
Mais pour le reste, j’ai des coups de soleil à la limite de la brûlure et depuis 3 jours (déjà) je fais des emplâtres de crème nourrissante.

Moralité :

Mettre de la crème solaire (et la renouveler toutes les 2h-2h30) c’est bien…
Mais la mettre comme il faut c’est mieux ! 

Categories // Soin de la peau Tags // brulure, conseils, coup de soleil, crème solaire

Conseils shopping beauté à NewYork – 1

11.09.2012 by Mlle Gima //

Pour ceux qui n’auraient pas suivi, j’ai passé 10  jours à New-York au début du mois de septembre. Et comme à chaque voyage, j’en ai ai profité pour zieuter l’univers de la beauté locale. J’ai évidemment acheté et rapporté pas mal de choses, mais j’ai surtout fouiné dans les magasins pour voir ce qui s’y vendait et comment.

Qu’ai-je ramené de là bas ?

D’abord, une impression presque déçue de l’usage de la beauté.
Oui, les new-yorkaises ont des salons de manucure à tous les coins de rue. Mais en dehors de ça, il n’y a guère d’exotisme dans l’usage de la beauté à NY…
On y retrouve des coiffeurs-artistes à l’anglaise (pas vraiment des chaines mais plutôt des boutiques indé qui peuvent essaimer), des chaines de magasins dédiées à leur propres marques et les géants de la beauté type Sephora.
Question originalité il n’y a donc guère que les marques proposées qui distinguent vraiment leur marché de la beauté du nôtre.

Par contre, au niveau des types et gammes de produit, on trouve des choses différentes, qui tiennent avant tout aux habitudes des soin américaines.
Car pour la new-yorkaise, la beauté doit se voir immédiatement. Elles sont d’accord pour acheter très cher un soin du visage, mais son effet doit être immédiat, tant pis s’il ne soigne pas vraiment la peau sur le long terme.
De fait, on trouve beaucoup de gadgets de soin et ils sont très très forts sur le make-up de correction.

Question capillaire par contre, on est dans une autre dimension là bas ^^
Impossible de trouver une shampoing démêlant sur place, car la routine du soin du cheveu n’a rien à voir avec la nôtre…
Lorsqu’elle utilise plus de 4 produits différents par mois, une française est perçue comme une névrotique du cheveu, mais là bas elles peuvent aller jusqu’à 8, 9 ou 10 produits utilisés chaque mois ! Entre le shampoing, l’après shampoing, le démêlant, l’huile de soin, le sérum, le masque, voire le tonique et surtout les produits coiffants et anti-chaleur, l’amie américaine est une véritable obsédée de la tignasse !

Où faut il shopper de la beauté à New-York ?

Je vais surprendre celles qui ne sont jamais allées aux USA mais le premier endroit pour trouver des produits de beauté aux US est… la pharmacie !
Car là bas, les “pharmacy” tiennent plus du drugstore que d’autre chose : on peut y faire ses courses alimentaires, acheter de la presse, développer ses photos et acheter des médicaments avec ou sans ordonnance. Il est donc parfaitement normal qu’un quart des rayons soit dédié à la beauté.
Personnellement, je dois avoir fait toutes les pharmacy que j’ai croisé (et croyez moi, ça en fait un paquet -> 30 ou 40 en 10 jours ?) et j’ai pu constater que le système est le même qu’à Londres : chaque point de vente propose ses tarifs et ses promos.
Il ne faut donc pas hésiter à faire un paquet de visites avant de commencer sa razzia. On peut faire de  belles économies avec les promos 😉

Une pharmacy typique de Manhattan (un drugstore dans un bâtiment historique :p)

Ensuite, il ne faut surtout pas hésiter à entrer dans les Sephora locaux pour profiter du lieu comme d’une zone d’étude anthropologique. ^^
Le comportement des filles y est très révélateur de leur intérêt et de leur usage de la beauté. Les nail bar sont ainsi littéralement pris d’assaut et les filles n’hésitent pas à se faire l’intégralité d’une main (voire plutôt les deux) pour observer le rendu d’un vernis ^^
D’autre part, profitez de votre passage sur place pour découvrir et essayer les grandes marques locales. Leur vision de “l’organic” (le bio) et des produits de beauté “green” (naturels) est assez select et chic, tandis qu’ils utilisent beaucoup d’accessoires de beauté  (on sait d’où vient le clarisonic après tout ^^)

Désolée pour la qualité “photo volée”

Mais surtout, profitez de votre présence à NY pour entrer dans les magasins des marques de beauté, car ils sont légions et souvent cute-issimes !
Vous ne trouverez pas facilement du “made in USA” mais leur amour pour les marques à personnalité permet d’avoir une multitude de marques de niche (ou pas) à portée de main.
J’ai particulièrement apprécié d’avoir des marques du monde entier que proposent des magasins à l’identité très forte, car le shopping n’y est pas juste une question d’achat mais plutôt d’immersion dans la marque. Sabon étant un excellent exemple dont j’aurais l’occasion de vous reparler !

Enfin, conseil pratique, ne vous donnez pas la peine de fréquenter les corners beauté des grand magasins. En dehors de Clinique, vous n’y trouverez que peu de produits exclusifs au marché local, et les vendeuses sont plus préoccupées par les ventes qu’elles peuvent générer que par la présentation des marques qu’elles représentent.

 

La suite, dans un prochain épisode…

 

PS : et pour celles qui veulent shopper de la mode, franchement, passez votre chemin. C’est ultra cher pour une qualité qui laisse vraiment à redire. Sauf si vous tapez dans le haut de gamme… mais vous y laisserez vite votre carte gold 😉

 

Categories // USA Tags // états-unis, beauté, conseils, new-york, Shopping, USA

Quelle type de cure weekend faut-il choisir pour découvrir la thalasso ?

06.05.2012 by Mlle Gima //

Ma question peut vous paraître stupide, car lorsqu’il s’agit de barboter dans l’eau chaude et de se faire dorloter, on préférera toujours un séjour plus long.
Toutefois ma question fait quand même sens lorsqu’il s’agit d’investir  pour un premier séjour de thalasso !

D’abord parce que cela représente un certain budget.
Ensuite parce que c’est un week-end qu’on va attendre avec impatience et qu’il me parait super important de ne pas en être déçu pour une broutille.
Enfin parce que tout le monde n’a pas un milliard de RTT à poser pour prendre un week-end prolongé.

Il s’agit donc de ne pas se tromper !

Or, j’ai mené ma propre expérience pour comparer les séjours thalasso 48 et 72 heures ! Je peux donc en parler en connaissance de cause et partager mon ressenti.

Fin mars je suis retournée en Thalasso pour un weekend de détente en amoureux, et nous avons opté pour un week-end de trois jours à Royan, au centre Thalazur.
Avant, nous avions déjà essayé le format de deux jours à l’ile de Ré, et nous en avions conclu que le format 24h est certes un peu court, mais profitable si on prend soin de planifier son week-end à l’avance.
En choisissant la cure de trois jours à Royan, je voulais donc voir si 24h de plus allaient changer la donne. Surtout qu’il s’agit d’un déplacement de 4 heures en train à partir de Paris.
D’ailleurs, de la même manière, j’ai osé le séjour thalasso à Cannes (5 heures de train à partir de Paris !) le temps de 48heures au soleil, au tout début du mois de mai…

J’aurai l’occasion de vous parler de chacun de ces séjours thalasso plus tard, mais pour l’heure c’est le format du séjour qui m’intéresse le plus.
Or, le verdict est clair :

-          Il est très agréable de se prévoir un déplacement en train pour atteindre la thalasso, car cela créé un encadrement spécifique à votre séjour.
En s’enfermant dans le train et en y passant quelques heures avant de débarquer dans le lieu de villégiature, on se coupe de la routine et … on instaure comme un temps initiatique qui préserve le cadre et l’ambiance du séjour.
En plus, armée d’un bon bouquin, vous êtes sûrs de ne pas voir passer le temps, et de ressentir uniquement l’abandon du quotidien (voir ce que je pense du “temps du voyage” sur mon autre blog 😉 ).

-          Partir sur un délai de 48 heures demande une sacrée organisation pour pouvoir profiter entièrement de chaque étape du séjour.
Car sur deux jours, la moindre cafouille vous colle une poisse pas possible et génère du stress qui va facilement annihiler les bénéfices de la cure. Le format trois jours a donc ce sacré avantage de vous permettre de négocier des plages de “temps vagues” entre le voyage, les soins, les repas, etc.
Des temps qui servent ainsi à compenser les débordements horaires en cas de retards.
C’est assez casse-pieds, quelque part, de sacrifier un jour de congés si vos soins ne sont programmés que sur 24 heures, mais mieux vaut arriver tranquillement la veille et repartir tranquillement le dimanche.

 

Le cadre idéal d’un weekend thalasso est donc, selon moi, le séjour de trois jours. Mais pour profiter de tout, à fond, sans stresser ou se presser, je recommande surtout les programmes dont les soins sont répartis du vendredi en fin d’apres midi, le samedi dans la journée et le dimanche matin.
C’est le format dont j’ai profité lors de mon séjour à Thalazur et j’en ai été particulièrement satisfaite ! Car c’est le parfait équilibre entre contrainte et plaisir !

Categories // Thalasso, Thalasso et Thermalisme Tags // choix, conseils, format, séjour, Thalasso, week-end, weekend

Les conseils à suivre pour acheter bio ou naturel

05.14.2010 by Mlle Gima //

Vous demandiez des infos sur l’achat de make up bio? Voici  les 5 règles que je peux vous proposer et qui s’appliquent à tous les d’achats écologiques :

  • Sachez ce que vous voulez :

Passer au bio c’est une chose. C’est une belle prise de conscience quant à votre pouvoir sur la production agricole. Mais ce n’est pas parce qu’on veut “faire quelque chose” qu’il faut se transformer en ayatollah ou en pigeon.

Ce n’est pas parce que cette poudre est bio qu’il faut l’acheter les yeux fermés. Mieux vaut essayer et vérifier la composition pour réduire la déception et les risques d’allergie.

Quitte à passer au bio, faites le en douceur, en choisissant des produits qui vous sont vraiment utiles, de bonne qualité, et qui remplaceront efficacement vos produits conventionnels. Au pire, si vous ne trouvez pas de remplaçant digne de ce nom à un produit classique, attendez ; la cosmétologie bio fait beaucoup de progrès. Mieux vaut être patiente en attendant le bon produit bio, que de se dégouter par un mauvais produit.

  • Ne soyez pas plus bête que vous ne l’êtes :

N’importe qui peut vous dire que son produit est naturel parce qu’il y a des extraits de plantes (ou dieu sait quoi.) Sachez alors réagir en posant les bonnes questions : quel est le taux d’ingrédients naturel du produit (par exemple). Même chose pour les produits bios sans label. Certaines marques ne veulent pas payer la labellisation parce que c’est cher. Demandez alors le taux de produits bio dans le produit fini. En dessous de 10%, ça n’aurait pas été labellisé. S’ils ne savent pas répondre, méfiance…

Rien n’empêchera un vendeur de vous mentir, mais en cherchant des infos vous élaguez déjà pas mal…

  • Ne pas confondre bio et naturel :

Même si ces deux notions ont rapport à la naturalité des produits, elles peuvent être très différentes. Un produit naturel n’a que faire de la production propre de ses matières premières ou de son impact écologique, il ne s’intéresse qu’à sa composition qui fait intervenir le moins de produits transformés ou chimiques possible.

Un produit bio obéit à des règles de production et de composition établies dans un cahier des charges qui change selon les labels.

A noter : une nouvelle réglementation (la charte cosmos) est en train d’être mise en place pour corriger le laxisme de certaines allégations dans la cosmétique conventionnelle et biologique. Ça permettra notamment d’exclure les nano-particules des produits bio.

  • Ne pas condamner le naturel parce qu’il n’est pas bio (et vice versa) :

Pendant longtemps le maquillage minéral, même le plus pur, n’a pas pu être certifié bio. Parce que les produits minéraux ne peuvent pas être certifiés. Depuis, les fabricants ont trouvé des solutions en intégrant des extraits végétaux dans les compositions, ce qui permet d’obtenir le bon dosage d’ingrédients bio dans la formule et d’être certifié.

Est-ce que pour autant on va préférer un voile 100 % minéral à un voile certifié bio ?

Les uns sont composés avec des ingrédients minéraux (et pas de talc), et les autres mêlent le minéral et des extraits végétaux qui se veulent hydratants ou soignants.

A vous de choisir, mais pas besoin de vous enfermer dans une catégorie.

  • Çane doit pas être plus cher parce que c’est bio et efficace :

Comme dans les cosmétiques classiques, le prix n’est pas promesse de qualité ou de résultat. Il va falloir essayer, échanger avec d’autres consommatrices, pour savoir quel produit est mieux qu’un autre. Mais ne regardez pas l’étiquette en jurant que si c’est plus cher c’est mieux. Le prix n’est qu’un gage économique.

A l’inverse, rien ne sert d’acheter toujours au moins cher. Il faut vraiment fureter et consulter pour finir par trouver ce qui vous conviendra parfaitement.

Avec une dizaine d’année d’expérience, je peux dire que je paye souvent plus cher que les produits conventionnels bas de gamme, mais que je paye carrément moins cher que des produits conventionnels que tout le monde s’arrache chez Sephora :p

Categories // Bio, Cosmétiques, Shopping Tags // Bio, conseils, cosmétiques, label, maquillage, nautrel

« Page précédente
Page suivante »

Rechercher sur ce site :

Privacy & Cookies: This site uses cookies. By continuing to use this website, you agree to their use.
To find out more, including how to control cookies, see here: Politique relative aux cookies

 

Chargement des commentaires…