Mon Côté Fille

Blog beauté et wellness sans tabous ni complexes !

  • À propos
  • Archives
  • Les évents MCF
  • Presse & Récompenses
  • Contact & FAQ

Pourquoi j’ai choisi une cure minceur en Thalasso ? Partie 2

12.18.2009 by Mlle Gima //

[suite de la première partie où il est question de poids et du pourquoi de cette cure]

Maintenant voyons ce que m’a proposé l’équipe de thermes quand je suis arrivée.

Contrat de soin par l’équipe des thermes de St Malo.

Avant toute chose il y a un rendez vous chez le médecin pour vérifier l’état de santé et définir un programme de soin adapté à notre objectifs, nos besoins réels et l’état de santé. Personnellement j’ai sauté cette étape (du fait de ma maladie la semaine dernière et du report de mon séjour). J’ai donc profité d’un planning de soin “type” avant qu’on ne l’adapte à ma morpho après la première visite chez le diététicien.

Ce programme étant orienté minceur il mélange les soins de thalasso (détente, santé) et du spa (esthétique et bien être) sur lesquels on reviendra plus tard. Car avant tout c’est la visite chez le nutritioniste dont il faut vous parler. La diététique c’est ma révélation du séjour, je suis absolument ravie de cet aspect de la cure car ça décomplexe complètement sur les questions de nutrition. Et quand on parle nutrition on ne parle pas que nourriture.

Le cure comprend plusieurs modules dédiés à la diététique : 2 consultations chez le nutritionniste, 2 ateliers culinaires, et une conférence sur la nutrition préventive. On peut choisir de participer ou non à chacun des modules. On commence par un entretien avec Frédéric Derat Carrière, le nutritionniste qui nous fait passer  un bilan personnalisé axé sous trois problématiques (et rien que pour ça, ça vaut le coup de le voir).

  1. Le bilan corporel : Ce sont des mesures de la composition corporelle faites avec un appareil adapté* (qui vaut le prix d’une berline quand même) et qui permettent d’obtenir le poid, l’imc, le taux de graisse, d’eau, de musculature, de localisation des lipides, etc… ( une cinquantaine de mesures au total faites en 40 secondes chrono).
  2. Le bilan alimentaire : cette fois ci ce sont des questionnaires papier qui vont permettre d’analyser votre alimentation ; les excès, les manques et les déséquilibres éventuels. Même s’il n’y a que peu de tests, les résultats sont loin d’être succincts. Si on s’efforce d’être honnête dans les réponses, on s’aperçoit que les résultats sont plutôt bluffants !
  3. Le bilan comportemental : c’est ma partie préférée où l’on remplit encore des questionnaires mais qui concernent essentiellement notre mental, notre rapport a la nourriture etc. Rien qu’à lire les questions c’est déjà intéressant.

Vu que j’ai demandé un bilan complet, il m’a fallu revenir pour le second rendez-vous afin de leur laisser le temps d’analyser correctement les résultats. Car de ces trois axes de recherches on va obtenir une belle quantité d’infos.

Dans mon cas il est agréable de constater que ma petite balance withings (malgré le peu d’options d’analyse qu’elle a en comparaison à la machine professionnelle) n’a pas fait d’erreurs quant à ma composition corporelle et son interprétation. Mais avec la grosse machine on a un bilan plus complet et surtout des indices qui donnent des résultats spécifiques. A ce propos le nutritionniste m’a gentiment indiqué un excès de masse grasse au niveau du ventre (oui merci, j’avais remarqué) qui présente un danger certain  à moyen/long terme (bouuuuuh, j’veux pas d’diabète !).

D’autre part j’ai obtenu des félicitations quant à mon régime alimentaire puisque celui ci est suffisant mais aussi parfaitement équilibré (faudra juste rajouter du poisson et des oléagineux).

Par contre, c’est sur le troisième axe de recherche que ça ne va pas. Car si mon trop plein corporel est bien présent, ce n’est pas à cause de mon régime alimentaire ni un déséquilibre émotionnel ou psychologique (certains tests sont spécifiques aux troubles alimentaires et servent à prévoir un éventuel soutien psychologique).

En fait je grossit de pas grand chose mais régulièrement car je ne sais pas avoir faim, ni ne plus avoir faim !

Je m’explique : chez certaines personnes le rapport à la nourriture est biaisé par un déphasage entre le “savoir alimentaire” (la restriction cognitive) et le “ressenti alimentaire” (sentir quand on a “vraiment” faim et lorsqu’on n’a plus faim).

En fait, pour comprendre,  il faut d’abord comprendre ce qu’est la restriction cognitive :

La restriction cognitive consiste à manger sans tenir compte des informations que nous fournit notre organisme par le moyen des sensations de faim et de satiété. On mange selon des plans  préétablis, dans des quantités préétablies. Dans une première phase le sujet rigidifie son comportement : il met en place des stratégies de contrôle alimentaire strictes, telles que l’éviction de certains aliments par exemple. Dans une seconde phase, inconsciente, le sujet s’éloigne davantage de ses mécanismes de régulation interne (faim et envie sont confondues, de même que rassasiement et plénitude gastrique). La période de satiété (espace normal de non-faim entre deux prises alimentaires) est brouillée par la crainte d’avoir faim, et la crainte de succomber à ses envies. […]

Source : “la restriction cognitive face à l’obésité, histoire des idées, description clinique”

Il s’agit donc d’arrêter de penser à “bien manger” ou “manger sain” voire “manger peu”, mais se reconnecter à son corps qui sait de lui même s’arrêter lorsqu’il a assez. C’est bête mais c’est encore le meilleurs moyen d’équilibrer les apports journaliers en calories et les besoins réels de notre corps. Et cela tient au simple fait que ce sont des relations hormonales entre le cerveau et les masses adipeuses qui crééent les sensations de faim ou de rassasiement!

D’ailleurs, le nutritionniste en a profité pour me faire un petit court magistral sur la relation physiologique du corps et de l’alimentation, mais aussi sur la psychologie de la faim. Et franchement, quand on a compris ça, on voit les choses beaucoup plus clairement. Je vous recommande grandement cet article sur la faim, cette image sur les relations hormonales liées à l’alimentation, et ce schéma expliquant le rôle d’une hormone secrétée par les masses graisseuses  et régulant l’équilibre faim/satiété ainsi que le stockage graisseux. J’ai bien conscience que ce n’est pas aussi clair qu’un nutritionniste qui vous l’explique en face, mais ce sont de bon indices.

Cette démonstration m’a permis de comprendre ma prise de poids. Car si je mange correctement, je mange un peu plus que ce que réclame mon corps chaque jour. Or avec un un excédent de 60 calories par jour, figurez vous qu’on prend 3 kilos dans l’année (et vlam ! autant pour moi). Et quand on sait que notre corps est capable de calculer tout seul les calories qu’il va consommer, pourquoi se prendre la tête à les compter ou adapter un régime ?!?

Bref, j’en ai fait l’expérience cette semaine : en écoutant la sensation de faim on limite déjà grandement les prises alimentaires. Tiens d’ailleurs : saviez vous qu’un aliment consommé en l’absence d’une sensation de faim (sous l’émotion, la cognition, la contrainte sociale par exemple) entraine un pic d’insuline 3 à 4 fois supérieur (or l’insuline est l’hormone responsable de l’augmentation de la masse de graisse). Mais surtout en écoutant la sensation de rassasiement (qui marque l’arrêt nécessaire de la prise alimentaire),  on respecte les apports caloriques demandés par le corps à chaque repas, c’est presque magique !

D’ailleurs ce n’est pas la sensation de “ventre plein” qui doit faire comprendre qu’on a assez mangé, mais la simple sensation de ne plus trouver satisfaction à manger ce que l’on a en bouche. C’est assez fin comme sensation, mais si on prend la peine de l’écouter vous allez voir qu’on peut vraiment réduire ce qu’on pense devoir manger. Entre chez moi et la pension diététique j’ai diminué d’entre un tiers et de moitié ce que j’ingère en terme de calories ; alors certes ici c’est spécialement étudié mais quand même…

* Mesure de composition corporelle par SMFBIA (indépendance segmentaire à multiples fréquences)

Categories // Minceur et Régimes, Thalasso, Thalasso et Thermalisme Tags // cure, Minceur et Régimes -, poid, Thalasso, thermes marins de Saint Malo

Pourquoi j’ai choisi une cure minceur en Thalasso ? Partie 1

12.18.2009 by Mlle Gima //

Commençons par le commencement voulez vous : pourquoi suis je actuellement en Thalasso ?

A la base cela vient d’une invitation des Thermes eux-mêmes qui souhaitent faire connaitre leurs soins. Une agence de com’ m’a proposé de candidater et j’ai été retenue pour le reportage. Il faut dire que plusieurs de leurs programmes de soins s’adressent aux femmes de tous ages qui souhaitent travailler leur silhouette. Et là, je pense que j’avais déjà de quoi faire un exemple :p

Pour dire les chose franchement, je suis en sur-poids avec une silhouette plus ou moins “gracieuse” (merci de ne pas lire graisseuse). J’ai donc été particulièrement emballée par l’idée d’une cure minceur.

Petite analyse de morphologie Gima-esque.

Je fait 1m78 pour 83 kilos. Niveau mensurations cela donne un 107 de hanches, 99 de taille, et 102 de poitrine. Pas de quoi hurler d’horreur, mais c’est pas non plus Claudia Schiffer. D’ailleurs, c’est une silhouette pour laquelle je m’estime heureuse car les “amas” se repartissent relativement bien, surtout si on regarde mes analyses de poids :

Je triche un peu parce que ces chiffres sont tout droit issu de l’analyse faite par ma balance, un petit bijou de technologie qui me permet de me la couler douce (je monte dessus et elle fait toutes les analyses avec graphiques qu’elle envoie sur mon pc par wifi, merci withings !).

On constate donc que si l’IMC dépasse de peu le poids de forme (qui est arbitrairement fixé à 25) il y a quand même un gros problème quant à “l’équilibre des masses”. La masse maigre est constituée des os, des muscles et des éléments de constitution corporelle normaux. La masse de graisse contient pour sa part du gras (et oui, fallait s’en douter). Or, le rapport entre ces deux masses permet de mieux comprendre sa constitution. En l’occurrence le site internet de suivi de poids par la Withing explique très bien cela :

Le suivi seul du poids ne rend pas compte de l’évolution des différents compartiments de notre corps, qui ont des impacts de santé et d’esthétisme différents. Pour contrôler un objectif d’amaigrissement (perdre de la graisse), grossir (prendre du volume) ou bien simplement maîtriser son équilibre corporel et sa forme physique, on distinguera deux constituants de notre corps : la masse maigre et la masse grasse.

L’alimentation et l’activité physique ont des effets distincts sur chacun de ces compartiments, et il n’est pas possible d’interpréter correctement une variation de poids sans l’analyse précise de chacun de ces compartiments.

Par exemple, certaines femmes voient leur poids augmenter en période prémenstruelle. Cette variation est due à une augmentation de l’eau stockée dans la masse maigre, sans qu’il y ait eu aucune prise de graisse. A l’inverse, une activité physique intense peut entrainer une perte d’eau par sudation et donc une perte de poids de 1 à 2 kg en quelques heures. Mais là encore, aucun impact sur la graisse. Les variations significatives de la graisse stockée prendront d’ailleurs toujours plusieurs semaines. Enfin, certains régimes alimentaires, mal adaptés, peuvent conduire à une fonte musculaire, sans perte de graisse, et donc ne pas conduire à l’effet esthétique attendu. Le suivi distinct de l’évolution de la masse grasse et de la masse maigre aidera à détecter un tel déséquilibre alimentaire.

La masse maigre, c’est l’ensemble des muscles, des os et des organes.

Elle contient les éléments vitaux, l’eau et des électrolytes (environ 73%), des sels minéraux et des protéines (27%). La masse maigre rassemble les moteurs de l’organisme, qui consomment de l’énergie : elle est donc un bon indicateur de la possibilité de maigrir.

Par exemple, un ancien sportif maigrit toujours facilement (bonne capacité d’utilisation des acides gras libres par le muscle au cours de l’effort). A l’inverse certains sujets de poids normal peuvent avoir une masse grasse à plus de 40% du poids corporel; l’amaigrissement sera alors difficile sans pratique d’activité physique. En effet, l’exercice physique développe la masse musculaire, ce qui accélère la vitesse à laquelle les calories sont brûlées. L’augmentation de la masse musculaire va augmenter le taux métabolique, ce qui contribue à diminuer un excès de graisse corporelle et aide à perdre du poids sainement.

La connaissance et le suivi de sa masse maigre sont donc importants pour interpréter correctement une variation de poids et mieux agir. Un régime alimentaire déséquilibré peut conduire à une fonte musculaire, ce qui n’est pas souhaitable pour rester en bonne santé. A partir de la masse maigre peut être calculée la dépense énergétique quotidienne de repos. Il est légitime d’ajuster le niveau calorique de l’alimentation pour maigrir sur celui de la dépense énergétique de repos. Au cours de la perte de poids, la dépense énergétique de repos diminue, et on pourra ainsi adapter le programme diététique.

Pourquoi contrôler la masse de graisse ?

La graisse est un élément vital qui assure la régulation thermique de l’organisme et protége nos organes et articulations.

Si une certaine quantité est donc nécessaire pour être en bonne santé, un excès de graisse est à éviter car il entraîne des risques pour la santé, au delà des conséquences esthétiques. Un excès de tissus adipeux (de graisse) peut entraîner des maladies cardio-vasculaires ou de l’hypertension.

L’appréciation initiale de l’importance de la masse grasse et le suivi de son évolution au cours d’un régime est donc intéressante. Or un excès de graisse n’est pas toujours visible, et il n’est d’ailleurs pas toujours accompagné d’un excès de poids.

Au cours d’un régime, il est motivant de pouvoir constater une perte réelle de masse grasse grâce à ses efforts.

Donc si on se base sur mon analyse on peut parfaitement comprendre que mon excès de poids est causé par la sur présence des corps gras et que c’est à ça qu’il faut s’attaquer avant toute chose. Mais surtout, on peut comprendre que c’est de l’exercice physique, plus qu’un régime alimentaire, qui est à recommander dans mon cas.

Maintenant voyons ce que m’a proposé l’équipe de thermes quand je suis arrivée… [Dans la suite]

Categories // Santé, Thalasso, Thalasso et Thermalisme Tags // cure, Minceur et Régimes -, poid, Thalasso, thermes marins de Saint Malo

Rechercher sur ce site :

Privacy & Cookies: This site uses cookies. By continuing to use this website, you agree to their use.
To find out more, including how to control cookies, see here: Politique relative aux cookies

 

Chargement des commentaires…